Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Á PÂQUES OU Á LA TRINITÉ, LES INCERTITUDES DU CIEL

Publié le par Cositas de toros

           Les nuages menaçants et les averses de pluie sont légion à cette date, alors que la pluie sera présente pour la fin de la semaine, les conditions météo du milieu de la semaine s'annonçaient printanières sur l'hexagone. Pourtant les pluies et le vent vont faire leur retour d'ici vendredi. Sur la péninsule, la menace planait pour nos voisins espagnols. et Madrid. Pâques à Séville et Madrid, le samedi saint à Malaga, sachant que la Copa Chenel a déjà été reportée.

      Mais il n'y a pas que le ciel qui menace. Á Séville, Morante foulera t'il le sable de la Maestranza. A t'il surmonté les problèmes qui l'ont obligé à s'arrêter.  Est-il prêt à continuer la temporada avec l'enthousiasme  du novillero ? La Resurrección de Morante en quelque sorte, Séville, sans le génie José Antonio, n'est plus Séville.

     Les résultats. Dimanche de Pâques,

     Séville, les arènes sont combles, les toros des Hermanos García Jiménez, Morante : silence et silence (le génie n'était qu'un farfadet et ce n'est pas si mal), Sébastien Castella : oreille et silence et Roca Rey oreille et silence. C'est un fait extraordinaire, dans la nuit du jeudi au vendredi, les processions de la Macarena ont été annulées ! Après les pleurs, celui qui brilla le plus en cette tarde dominicale, fut son altesse le Soleil mettant en lumière les avares véroniques du génie de la Puebla. C'est tout. Les diestros n'étaient pas descendus de leur croix.

     Madrid, présentation du fer de Pedraza de Yeltes, présence et bon jeu en général, Roman : oreille et silence, Manuel Dias Gomes : palmas et silence et Francisco de Manuel : silence et silence.

     La veille, samedi saint,

     Dans l'hexagone Arles et Mugron firent la nique aux éléments bénéficiant d'un ciel clément. Á Aignan, les toros de Baltasar Ibán pour Uceda Leal, Dorian Canton et Christian Parejo, restèrent à l'abris près de leur fourrage prolongeant ainsi leur séjour (un aller simple) dans le Gers. La corrida étant reportée au dimanche suivant. Les Ibán vont friser l'enkylose !

     Á Mugron, on eut plus de chance, les novillos du même fer donnèrent du fil à retordre à Alejandro Peñaranda : silence et silence, Alejandro Chicharro : oreille et deux oreilles, et Tomás Bastos : silence et oreille.

     En Arles, c'est sous le soleil, le lundi que Pablo Hermoso de Mendoza effectua sa despedida, que Talavante, le dimanche, ouvrait la Puerta Grande grâce au bon lot de Jandilla et que le vent soufflant par violentes rafales au 6e et dernier toro, balaya la piste afin qu'il ne resta aucune trace des combats. Nous souviendrons-nous d'un moindre détail au final de la temporada ?

     Sur les bords du Rhône, on joua avec le feu.... l'eau et le vent. Pourtant les prévisions étaient des plus pessimistes. Le samedi, la novilada débuta avec une demi-heure de retard suite à l'enlèvement des bâches.

     Dans la péninsule, les corridas d'Añover de Tajo, Cabra, le vendredi saint, et de Malaga, le samedi saint, ont été annulées.

     Les arènes couvertes et modernes ont perdu de leur typicité mais ont gagné en sécurité. C'est un choix, vivre dans les commodités, vivre à notre époque.

                                        Gilbert Lamarque

Commenter cet article