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DE LA DICTATURE DU PARAÎTRE A…

Publié le par Cositas de toros

Par Patrick SOUX

 

Il ne vous aura pas échappé que nous vivons dans une société où le paraître est quelque chose de primordial, d’indispensable, j’allais dire de vital, il faut paraître.

Paraître intelligent, paraître riche, paraître jeune et beau, paraître le meilleur en tout et en toute circonstance, et surtout, paraître meilleur que les autres pour paraître encore d’avantage. J’assimilerai cela à un nouvel état. Cette "mode" surfe sur la vague du manque flagrant de modestie dont font preuve ses adeptes dépourvus de ce qui faisait la force des générations précédentes : le bon sens.

Paraître plus intelligent : en cinquante ans le nombre de bacheliers a été multiplié par 8.5 avec un pourcentage de réussite de 86.8% ceci par le truchement de la diminution de l’exigence des contrôles diplômants. Nos enfants sont-ils plus intelligents que nos parents ? En tout état de cause nous avons plus de chômeurs, mais certes, plus diplômés.

Paraître plus riche : en facilitant l’accès du plus grand nombre aux produits  "de luxe", 93% des français mangent du foie gras et 80% boivent du champagne, ce n’est certes pas leur pouvoir d’achat qui a augmenté, mais la diminution de la qualité liée à l’industrialisation qui a permis d’en baisser le prix.

Paraître plus jeune : l’explosion des salles de sport et de moving (je crois que nous les appelons comme ça non ?) en est une preuve flagrante. Il est de bon ton de se montrer dans ces endroits où l’on transpire, même trois minutes et même si l’on n’y transpire pas !

Paraître meilleur que les autres : là, toute la panoplie de possibilités est utilisée pour y parvenir, tricher, mentir, embellir, bien emballer le paquet quitte à se faire contrôler ou arbitrer par ses amis : à charge de revanche bien sûr !

Euh… oui, mais la tauromachie me direz vous dans tout çà ? Et bien la tauromachie et tout son cortège "mundillesque" ne déroge malheureusement pas à la règle. A tous les niveaux on essaye de tirer la couverture à soi, chacun dans son domaine bien entendu. Le paraître est quelque chose d’omniprésent entrainant une dérive dangereusement artistique de ce qui ne devrait rester qu’un Combat.

     Depuis un quarteron de figuras qui imposent leurs exigences, en passant par :

     -Les éleveurs de toros qui se rendent complices au nom d’une notoriété accrue et d’une manne financière.

     -Les organisateurs qui pensent ne pas pouvoir se passer de ces figuras et de ces élevages pour monter leur feria ou leur spectacle annuel et qui réfléchissent en financiers plus qu’en aficionados.

     -Les présidences (choisies par les organisateurs !) jouant la plus part du temps le jeu de leurs amis qui les ont placés à cet endroit.

     -Les harmonies ou autres orphéons qui certes, sont aux ordres de la présidence (voir ci-dessus) mais qui ont la responsabilité de leur répertoire, répertoire qui dérive de plus en plus vers celui de "la Grande Musique" et qui s’asseyant sur leur modestie oublient qu’ils sont là pour accompagner et non pas pour prendre la vedette !!! Je comprends que l’on puisse être adepte de la "Grande Musique", mais pour cela, il existe des salles de concert.

     -Le public… On dit souvent que l’on a la chance que l’on mérite ou les amis que l’on mérite, le public n’aurait-il pas la corrida qu’il mérite ? Les manifestations d’enthousiasme collectif auxquelles nous sommes confrontés lors de spectacles qui ne sont rien de plus que ce devrait être "une corrida normale" tendent à le prouver. Au cours de ces "spectacles", l’aficionado, contrairement au public, ne se reconnait plus dans ces manifestations, il se sent perdu, incompris, voire rejeté. Le fossé se creuse à tel point que nous avons l’impression d’un autre monde se mettant en place. La phrase de Coluche trouve ici tout son sens:

« Quand on pense qu’il suffirait que personne ne l’achète pour que ça ne se vende pas » !!! A méditer.

Enfin, tout ceci mis bout à bout entraîne cette dérive artistico-artistique où tout le monde s’auto-congratule, s’auto-satisfait, où tout le monde est très heureux de paraître important, où tout le monde est content de sa réussite. Cette dictature du paraître pousse le milieu taurin à transformer le Toro qui devrait être un adversaire, en un animal collaborateur. Ce sont des faits auxquels nous assistons de plus en plus fréquemment dans nos arènes. Pour preuve, je m’appuierai sur une publication de Florent Moreau parue en mars 2014 sur son blog "al toro rey" avec pour titre, l’histoire des indultos en France. Depuis le premier datant du 11 novembre 1986 à Saint-Sever (Landes) sur un novillo de Marcel LINES par Juan VILLANUEVA lors d’une fiesta campera, jusqu’au dernier de 2013, le 20 octobre  à Manduel (Gard) sur un eral de GALLON par Frédéric LEAL  lors d’un festival, il y en a eu 46. Plus que le nombre scandaleusement élevé, c’est la répartition qui interpelle, 8 en NSP et 10 en festival ou fiesta campera !, cela se passe de commentaires mais reste tristement significatif quant à l’importance que l’on donne au premier tiers, leur noblesse phénoménale à la muleta leur aura permis de sauver leur vie. L’évolution du règlement taurin sur ces indultos a certes permis leur augmentation puisque avant, il n’était possible que dans une arène de première catégorie, lors d’une corrida concours. L’indulto est devenu une ligne valorisante sur un CV, une recherche de publicité tant pour le ganadero que pour l’organisateur. Nous pourrions également parler des vueltas al ruedo distribuées, et que dire de l’apparition et de l’utilisation de la puya de tienta y compris dans les corridas ou novilladas concours !!!

Chaque fois que le paraître arrive avec sa dictature, l’être se banalise avant de disparaître.

N’oublions pas dans toute cette histoire que la sauvagerie, la caste et la bravoure du Toro de combat, le vrai, sont les seuls remparts au maintien de notre tradition, c’est la seule chose qui puisse cautionner la mort du Toro. Avec un taureau collaborateur, le spectacle devient du "dressage", permettant un art taurin n’ayant plus rien  à voir avec la tauromachie et ne justifiant en aucun cas la mort de ce dernier à la fin du spectacle. On ne tue pas les chiens savants à la fin de leur numéro de cirque !!!

Quant à ces Messieurs qui gèrent, cautionnent et organisent ce genre de spectacles, il serait de bon ton qu’ils fassent leur, la pensée de Blaise PASCAL : « Si haut que soit placé ton trône, tu n’es jamais assis que sur ton séant », sans compter qu’avec l’évolution de la technologie, ce trône peut aussi avoir une version éjectable.

Pour conclure mon propos, il est, comme je disais en préambule, urgent que nous retrouvions le bon sens de nos ainés, au risque de voir disparaître la corrida.

 

Si beau soit le paquet cadeau que l’on vous offre, si beau soit le ruban qui le ceint, si la boîte n’est remplie que de fèces, ça restera toujours un cadeau "étronesque" !

Mais toujours et encore dans le paraître…

 

Patrick  SOUX

 

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RION. DIMANCHE 19 NOVEMBRE. 11H

Publié le par Cositas de toros

XVIIe Fiesta campera dans les arènes André Taris proposée par la peña rionnaise Toro Blanco avec l’aide pour l’organisation de la peña Creo Que Si de TARTAS.

       RION. DIMANCHE 19 NOVEMBRE. 11H

 

 

Quasi lleno, le callejon aussi. C’était la fête.

Cartel de luxe en cette matinée, Juan BAUTISTA le fidèle, RAFAELILLO le bullidor, Emilio de JUSTO le valeureux ainsi que les plus jeunes, Cristobal REYES le jerezano et Yon LAMOTHE le tarusate.

Ils affrontent 5 toros et novillos arlésiens des frères JALABERT avec picador, 5 negros nobles mais souvent juste de force.

Fiesta campera, donc ni paseo, ni présidence et les trophées sont anecdotiques.

RAFAELILLO débute véroniques « maison » à genoux, puis muleta main basse, relâchée devant la noblesse du bicho. Il domine rapidement par de belles séries, puis le toro commence à s’éteindre. Extinction par une lame entière et un poil trasera. 2 oreilles.

Juan BAUTISTA hérite d’un cornu qui se colle et fait sonner les étriers, se dévoilant faible (du fait, peut-être, de sa rencontre violente avec le burladero). J.B. le torée à mi hauteur avec la technique que nous lui connaissons et se succèdent les naturelles, quelques derechazos, le tout templé avec classe. La faena se maintient dans la qualité et la sobriété et se conclue par une entière légèrement contraire et un descabello d’école. 2 oreilles.

Emilio de JUSTO applaudi à la cape doit instrumenter avec un bicho (le plus lourd) qui s’avère tardo. Brindis à J.B. De beaux gestes malgré tout lors d’une faena qui se complique mais bien terminée avant une épée moyenne. 1 oreille.

Cristobal REYES débute lui aussi par des véroniques à genoux. Une pique sérieuse puis 3 paires de banderilles plus ou moins contestables. Brindis à ses trois aînés. Le garçon est volontaire mais le danger sur la corne droite est omniprésent. Cristobal ne se croise pas et est averti, le toro prenant la direction des opérations et le jeune novillero goûta plusieurs fois le sable du ruedo. Tout ceci s’acheva dans la difficulté et une oreille tomba récompensant le courage après deux rencontres à l’estoc.

Yon LAMOTHE, novillero en non piquée doit affronter un Jalabert pas suffisamment piqué qui s’intéresse aux planches (des charpentiers dans sa famille?). Yon partage les bâtonnets avec El MONTEÑO, instant sympa. Le tarusate démarre bien main droite mais perd vite du terrain, trop précipité. Il coupe l’oreille après avoir subit une voltereta spectaculaire. Mais une bonne leçon pour la prochaine temporada.

 

Au début du spectacle qui commença avec plusieurs minutes de retard, une minute d’applaudissements vibra en souvenir d’Yvan FANDIÑO, présent l’année passée et de Jean-Louis COUDANNE, personnalité rionnaise, récemment disparu et membre de la peña locale.

Après la présentation des toreros, s’ensuivit les remises traditionnelles de cadeaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Juan BAUTISTA recevant de Mr le maire de Rion, la médaille d’honneur de la ville, la première à être offerte, pour ses 14 participations sur 17 manifestations ! Cela s’appelle de la fidélité.

        

Le lendemain, lundi, le quotidien Sud-Ouest nous gratifia d’un article : « Coup de force des anticorrida aux arènes de Rion-des-Landes :

que s’est-il passé ? » accompagné de 3 photos et concluant… « Une enquête est en cours, afin de déterminer les rôles de chacun et savoir comment le commando a pu pénétrer dans l’arène. »…

 

Et bien, comme chacun de nous, en achetant un billet puis passant le cordon de sécurité et la fouille, sans matraque, couteau, hache, bazooka cachés dans les poches !Il y a plus d’intérêt à tartiner des lignes sur ces énergumènes que de les reléguer à la rubrique « des chiens écrasés ». Pôoovre presse racoleuse : «  coup de force », « commando » …

 

Non la guerre de Rion n’a pas eu lieu !

                                                                        

 

Gilbert LAMARQUE

 

PS:  Le diaporama en dessous et, pour le plein écran, cliquez sur le sabot gauche du toro.

       RION. DIMANCHE 19 NOVEMBRE. 11H
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GRAVORIA MANENT*

Publié le par Cositas de toros

 

Par Gilbert LAMARQUE  

 

La SPA fêtera en décembre 2017 ses 172 ans. En effet, le premier combat de la SPA, créée en 1845 par Etienne PARISET, portait sur la protection des chevaux que les cochers parisiens maltraitaient. Au fil du temps, l’action s’est développée et l’intérêt s’est élargi aux autres espèces animales, en particulier nos plus proches compagnons, les chiens et les chats.

Et la SPA modernisée, rénovée et redynamisée grâce à l’implication de tous, adhérents, salariés et bénévoles, a enrichi son action en faveur des animaux et accru son rayonnement dans notre pays avec son retour sur le terrain pour 2018, des grands combats contre la souffrance animale (corrida, expérimentation animale, abattage sans étourdissement …). L’association en est qu’au tout début car la corrida, les abattoirs … ne sont que les premiers thèmes d’une longue liste qui verront la SPA interpeller sans cesse des politiques afin qu’ils passent enfin à l’action.

OK. Nous croyons en la relation indissociable entre l’Homme et l’Animal. Cette relation doit être fondée sur l’équilibre, sur la contribution de l’un à l’autre. Si l’Homme et l’Animal ont besoin l’un de l’autre, ils ont également beaucoup à partager.

OK. Chacun défendra sa paroisse, mais de grâce, stop aux mensonges, aux images racoleuses véhiculées.

« La lutte contre la corrida, cette pratique barbare, sera l’un de nos grands combats cette année »… et suit entre deux photos d’une chienne et d’un poney, la photo d’un toro qui répond au doux nom de « Diego » (plutôt celui d’un chien ou d’un chat).

Puis les résultats d’une étude IFOP/Alliance anti corrida de février 2015 qui met en avant que 73 % des Français étaient favorables à la suppression des corridas et que 83 % se prononçaient pour l’interdiction d’assister à ces spectacles pour les mineurs de moins de 14 ans. (Quelle population sondée ? Dans quels lieux géographiques ? … Avez-vous été sollicités?).

Et enfin, les propos mensongers repris des torchons de l’Alliance anti corrida. A savoir : « … une coutume qui relève de la barbarie et non d’une culture qu’il faudrait défendre. Car le taureau souffre, et ce dès les premiers mois de sa vie. Il est victime d’une sélection drastique autour de sa génétique et de son apparence physique, dans le seul but de faciliter la tâche du torero. Avant même son entrée dans l’arène, pour l’affaiblir, il subit des violences inouïes : vaseline dans les yeux, cornes sciées à vif, cotons dans les naseaux pour rendre la respiration difficile … Les picadors sectionnent les muscles extenseurs et releveurs du cou, ainsi que les ligaments de la nuque. La tête baissée du taureau donne l’impression au public qu’il charge... »

Voilà, lorsque l’on est à bout d’arguments !

Les bons samaritains civilisés, raffinés face aux infâmes barbares primitifs et sauvages.

La SPA se discrédite en utilisant les arguments des autres associations et groupuscules. Quelle garde ses valeurs, ses missions sociales mais la corrida n’a rien à voir avec la maltraitance ! Le CRAC, lui ne construit rien, il est anti tout et si son estomac se limite aux végétaux, ses propos restent carnivores. Quand à l’association L.214, elle milite pour le bien-être animal ce qui ne va pas à l’encontre de la corrida où le toro est choyé des années durant.

L’euthanasie existe au sein de la SPA pour raison de santé ou pour des animaux jugés dangereux. Mais, enfin, ces pratiques sont le résultat direct de l’inconséquence des propriétaires. L’abandon d’un animal malade plutôt que d’assurer jusqu’au bout en offrant une fin de vie digne à son compagnon.

Mais de là à accuser l’association d’euthanasier « 65 % des animaux qui lui sont confiés, soit 150 000 chiens et chats. » !!! N’est-ce pas Mr VIARD ? Je vous croyais d’une grande précision, d’une grande technicité dans vos exposés ! Restez crédible et soyez plus sérieux que toutes ces associations balançant des chiffres non fondés.

Certes, c’est, comme vous l’écrivez : « une opération de communication ridicule »… « La corrida étant une activité réglementée dans un cadre précis que le Conseil Constitutionnel a jugé conforme à la Constitution. » Ici, nous sommes d’accord !

Le mal absolu, c’est l’ignorance d’autrui, de la possibilité de la différence. C’est le degré zéro de la curiosité. On est incapable de voir en dehors de soi tant on croit déjà tout savoir et avoir tout compris. Non content d’être ignorant, on ne désire pas connaître pour ne pas affronter ce qui nous remet en question et peut être en danger. C’est dans la forteresse du « soi bête et violent » que réside le mal absolu.

« Ne minorons pas la puissance de l’ignorance » comme le déclarait Miguel CID CEBRIAN, sénateur, ex maire de Ciudad Rodrigo lors de la conférence du 8 novembre à St-Sever intitulée : «  La place de nos traditions et de l’animal au XXIe siècle. »

Donc la SPA a lancé lundi 6 novembre 2017 une guerre judiciaire mûrement réfléchie contre la corrida en déposant plainte pour « sévices graves et actes de cruauté » envers les taureaux et les chevaux visant les toreros, les organisateurs et les municipalités qui les autorisent.

Durant les mois prochains, elle mènera d’autres actions judiciaires sur les grands thèmes que sont les animaux de divertissement, l’élevage, l’expérimentation et l’animal domestique avec l’espoir qu’il soit reconnu comme « une personnalité juridique ou technique », le ridicule ne tuant pas hélas.

Le décor est planté.

172 ans et l’histoire continue …

… Des dindons qui font commerce d’ordre et de bonne conscience dans la basse-cour d’un monde où rien ne doit salir leur vertu bien cirée.

 

*Le pire est à venir.

                                                                   

                                                                                      Gilbert LAMARQUE

 

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SAINT SEVER. 11 NOVEMBRE, 16H 30. NSP.

Publié le par Cositas de toros

SAINT SEVER. 11 NOVEMBRE, 16H 30. NSP.

  Un temps à ne pas mettre un poilu sur les tendidos mais la pluie nous épargna.

4 erales de Navalrosal, encaste Nuñez, devise verde y oro (Badajoz), bien armés, légers, faibles dans l’ensemble, mansos pour la plupart et leurs petits pas difficile sur terrain lourd.

300 courageux sont venus s’engourdir autour du ruedo du Cap de Gascogne, 300 aficionados, certainement.

Alejandro MORA après un quite d’El LAURI nous fit découvrir une belle main gauche, muleta relâchée, du temple sur de belles naturelles conclues par trincheras. Faena 90 % gauchère, on le comprit. Une oreille après avis.

Le second eral est un coureur dont a hérité El LAURI. Pas de bol. Quite de Yon LAMOTHE. Une belle paire de bâtonnets d’El SANTO. Un peu brouillon voire ennuyeux. La mort sera longue, sonne l’avis avant le silence.

Yon LAMOTHE est applaudi à la cape, quite d’AGUILAR. Brindis à papa. Mais cet animal est toréé avec trop d’autorité et brusquerie. Il est faible et se défend du chef. Salut au tiers après une épée de 3/4, verticale, descabellos et deux avis.

La conclusion fut meilleure. Un Navalrosal qui a du jus. Quite de MORA. L’eral se plaît dans l’étoffe de Miguel AGUILAR après une paire de fuseaux d’El SANTO (bis). Faena autoritaire du meilleur effet. Séries des deux mains sans toutefois avoir la volonté de se croiser. Une estocade foudroyante, deux oreilles.

L’arrastre terminé, El SAN GILEN se fit couper la coleta par sa fille. Nous ne verrons plus sa grande carcasse de 3e ligne ouvrir sa cape dans les ruedos. Salut et merci Philippe et bon vent en terres bitéroises, à l’école taurine.

Vint la distribution des prix :

Prix de l’ACOSO à A. MORA et M. AGUILAR

Prix du triomphateur, M. AGUILAR

Prix du meilleur toreo al natural, A. MORA

Photos Vuelta a los toros.
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Photos Vuelta a los toros.
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Photos Vuelta a los toros.
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Photos Vuelta a los toros.
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Photos Vuelta a los toros.
Photos Vuelta a los toros.
Photos Vuelta a los toros.
Photos Vuelta a los toros.
Photos Vuelta a los toros.
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Photos Vuelta a los toros.
Photos Vuelta a los toros.
Photos Vuelta a los toros.
Photos Vuelta a los toros.
Photos Vuelta a los toros.

Photos Vuelta a los toros.

En matinée humide, 4 becceros de Coquilla de SANCHEZ FABRES, encastés pour :

 

                                              Adam SAMIRA, Arles : silence

 

                                            Anaïs TAILLADE, Béziers : salut

 

 

                                    Tristan ESPIGUE, Rhône Aficion : silence

 

                                                       NINO, Nîmes : oreille

 

Trophée Félix Robert, desierto. Les Coquilla ont « mangé » les tendres practicos.

                                                                                          Gilbert LAMARQUE

Le diap en dessous

Pour le plein écran, cliquez sur la montera de Yon. Photos Vuelta a los Toros, un remerciement spécial à Mathieu qui, sur ce coup a palié à mon absence du ruedo saint séverin avec beaucoup de talent.

Photos, Vuelta a los Toros.
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XXXIIIe SEMAINE TAURINE ET CULTURELLE. SAINT SEVER

Publié le par Cositas de toros

  Mercredi 8  novembre, 21h Cloître des Jacobins

    Conférence ayant pour sujet « La place de nos traditions et de l’animal au XXIe siècle. »

Devant un auditoire attentif, riche d’une centaine de personnes, les intervenants se sont succédés dans cet ordre : François ZUMBIEHL, docteur en anthropologie culturelle, écrivain ( « La tauromachie, art et littérature » 1990 - « Des taureaux dans la tête » 2004 - « Le discours de la corrida » 2008 …), Reynald OTTENHOF, vice président de l’association internationale de droit pénal, membre de l’Observatoire National des Cultures Taurines, Miguel CID CEBRIAN, avocat, sénateur, ex maire de Ciudad Rodrigo, également président de l’association taurine parlementaire et coordonnateur de la plate forme « Los Hombres y los Animales en su Sitio », créée en mars 2017 dont la devise est « Face à l’animalisme, l’Humanisme » regroupant des associations de pêche, de chasse, les cirques, les centres équestres et des ganaderias. Le quatrième mousquetaire étant le local Jean-Louis CARRERE, sénateur honoraire et défenseur des chasses traditionnelles.

F. ZUMBIELH soulignant le titre choisi pour cette conférence car la tradition est différente du passé, la tradition est une passerelle vers l’avenir. Cette nouvelle idéologie, l’animalisme est en parallèle avec la vie citadine. Nous allons vers la perte de la ruralité. C’est un malentendu : le déni des relations authentiques, l’homme et l’animal, la chasse, la pêche, la course landaise, la corrida… Nos détracteurs considèrent que nous aimons la souffrance, la cruauté.

Nous ne pouvons rester silencieux devant ces actes de totalitarisme et devons revendiquer nos cultures.

Qu’est ce qu’une culture pour l’UNESCO ? C’est respecter des pratiques dans lesquelles s’induisent les communautés avec lesquels ils s’identifient.

Le mouvement doit se fédérer comme chez nos voisins gersois : « Esprit du Sud ». Défendre la culture de la ruralité, retrouver une écologie authentique et non pas citadine. La fauconnerie a été reconnue, inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, le 16 novembre 2010. Non à la monoculture, à l’animalisme. Et F. ZUMBIELH de conclure en insistant sur le bien fondé de la pédagogie vers les jeunes.

R. OTTENHOF nous a retracé rapidement l’évolution du droit, les lois, les décrets dans l’Histoire. Soulignant que la corrida est une pratique de TRADITION LOCALE ININTERROMPUE. Chaque mot à son importance. LOCALE étant définie plus largement par région.

En droit européen, la corrida n’est pas interdite (loi de 2010). Les combats actuels sont menés par l’ONCT provoquant des poursuites acharnées pour faire sanctionner les perturbateurs anti.

Dans un combat plus discret, la lutte se fait afin que l’accès des mineurs ne soit pas interdit. D’où discrétion = efficacité. Les jeunes étant bien sûr, l’avenir.

Précision importante : la corrida est peu menacée juridiquement, protégée par l’Europe mais par contre, le danger est l’accès des enfants qui peut être interdit.

Puis Miguel CID prit la parole en castillan relayé pour la traduction par Jean-Louis CASTANET. L’Espagne subit également un relent totalitaire, l’animalisme. Cette idéologie est politisée avec tous les dommages qui en découlent, l’écologie et le milieu rural en pâtissent.

Face à l’animalisme, l’humanisme. Tous se sentant menacés : cirques, zoos, sociétés de chasse… Juan Pedro DOMECQ montant régulièrement au créneau et dit-il : «  La tauromachie défend les animaux ». Les écologistes tuant l’écologie. « Ne minorons pas la puissance de l’ignorance ». Il n’existe en droit que le droit humain !

J. L. CARRERE, dernier intervenant, insiste sur le fait que nous n’y arriverons pas tous seuls : chasseurs, coursayres…

Entre autres, la production animale est très menacée, notamment dans le domaine des élevages, la filière foie gras ainsi que les chasses traditionnelles qui sont partagées avec passion.

Le politique hausse la voix pour que nous créions un véritable acte militant. Il faut se faire entendre. « Mobilisons-nous, défendons notre cadre de vie ».

Nous pouvons compter sur les femmes et hommes politiques landais ainsi que sur l’association des maires des Landes « qui fait un travail remarquable ».

Il est pour le montage d’une pétition à remettre en préfecture de 100 000 signatures et pour la manifestation de 20 000 personnes. Tout ceci aura un véritable poids, déplorant que dans les Landes, il n’y est pas un mouvement semblable à « Esprit du Sud ».

Les intervenants l’ont souligné tout au long de la conférence : « Non à la culture de Walt Disney ! »

Les échanges se terminèrent par les traditionnelles questions, toutes ne furent pas opportunes.

                                                                            Gilbert LAMARQUE

 

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