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Les cartels montois

Publié le par Cositas de toros

       ( De l"'ombre" à la lumière : la figure emblématique des arènes de Mont-de-Marsan et du Sud-Ouest croquée par le dacquois Jérôme Pradet, il s'agit d'Alain Diris plus connu sous le nom de Mimi et ses belles mules du Poitou, Chanel et Bella. Le train d'arrastre d'Hagetmau est infaillible depuis des décennies !

     Nous consacrerons un article qui dort depuis quelque cinq ans dans les dossiers... )

           Après des semaines d'hibernation, les premiers cartels bourgeonnent ou fleurissent dans le Sud-Ouest taurin. La commission taurine montoise a dévoilé ceux de la Feria de la Madeleine. 

     L'affiche est alléchante : cinq corridas, deux novilladas dont la non piquée. Programme habituel au Plumaçon du 16 au 20 juillet.

     Deux fers "toristes" avec Victorino Martin et les Escolar Gil. Mais la balance semble pencher pour les figuras et les fers "toreristes" avec Santiago Domecq, Fuente Ymbro et El Parralejo : le sang Domecq coulera sur le ruedo montois.

     Pour affronter les premiers nommés (Victorino) Morenito de Aranda, triomphateur incontesté de la dernière temporada dans le Sud-Ouest avec l'éternel El Cid en chef de lidia (le dernier paseo) et Jiménez Fortes. Morenito doublera en ouverture face aux Fuente Ymbro avec Daniel Luque et Borja Jiménez. Les hauts placés de l'escalafon, excepté Luque, se disputeront les Santiago Domecq et El Parralejo : Miguel Ángel Perera, Emilio de Justo, Juan Ortega et Roca Rey.

     Les deux français, Clemente (El Parralejo) et Tristan Barroso ( Santiago Domecq).

     La matinée du samedi sera consacrée à la novillada de Cuillé pour Aarón Palacio, El Mene et Martin Morilla.

     Pour être complet, la novillada non piquée avec les fers de l'Astarac et Alma Serena. Ils seront trois pour les combattre, seul désigné pour l'instant, Clovis Germain.

     Notons avec une certaine satisfaction, l'absence des Garcigrande et des Victoriano del Río... ils seront à Nîmes !

     Une Feria pour aficionados si les toros défendent hardiment leur devise. Malgré tout, ce n'est pas si mal sur le papier, mais c'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens !

                     Gilbert Lamarque

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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

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Saint-Martin-de-Crau : civilité et brutalité

Publié le par Cositas de toros

 

Le 5 avril. Les 30 ans de la Feria de la Crau chère à la Unica

          Paseo retardé de 10 minutes sous un pâle soleil printanier et douce brise. 4/5e d'arène, un record ! L'excédent de public ne sembla pas amener son lot d'aficionados confirmés tant les réactions furent surprenantes.

    Quatre toros toréables d'Escolar Gil, fer historique, les 1, 2, 4 et 5 , les deux autres détestables (3 et 6), le lot de Cristobal Reyes. Bien présentés, poids moyen : 528kg, dans le type, cárdenos, museau fin, bien armés, la corne droite "escobillée", les 2 et 5, le lot attribué à Maxime Solera. Seize piques octroyées passablement sous le peto de la cavalerie Bonijol, sans mettre les reins.

 

   Alberto Lamelas fut le bénéficiaire de cette tarde. Il s'engagea rapidement à la cape et à la muleta sur les deux rives. Séries de derechazos et pecho, le toro, 530kg, astifino colle aux chevilles. Une entière après pinchazo, un avis. L'Escolar va mourir en brave au centre. Vuelta. Son second, 510kg, reçoit trois mauvaises rations de piques et sur la même note, trois paires de palos. Alberto aborde une faena plus courte où les naturelles sont copieusement tutoyées. Une dernière série dans le terrain du toro. Entière de côté, mais s'est-il véritablement engagé ? Deux oreilles offertes par le président Albert Lescot.

     

Maxime Solera eut la chance de voir son adversaire bien embestir. Deux piques quelconques, la première prise avec violence. Quite de Cristobal Reyes. Maxime me sembla passer à côté de son toro. Le travail fut laborieux malgré une série de naturelles templadas. Entière concluante, oreille sous la pétition.

 

     Après la Coupo Santo, les mauvaises manières n'ont pas disparues et Maxime repart au charbon. C'est un avant-goût du 6e et dernier avec ce bouillant specimen de la devise blanca y roja, un cárdeno oscuro de 520kg qui prit trois piques, palmas au piquero. Le tercio de piques en deçà. Le torero ramena sans cesse l'animal sur les chevilles. Belle entière, deux avis, Arrastre applaudi. Vuelta.

 

     Ce n'était pas la san Cristobal, ce samedi. Le sorteo attribua à Cristobal  Reyes le pire lot auquel l'andalou de Jerez de la Frontera fit front comme il le put. Il fit arrêter la musique qui, ici ne s'imposait pas. L'Escolar de 540kg avait du genio. Il fut quelconque sous le caparazon (deux piques) et bien présent aux banderilles. Deux tentatives, deux avis, deux descabellos. Arrastre applaudi. Silence.

     Le 6e, 550kg au tamaño saisissant, flanqua la terreur dans le ruedo. A l'instant, j'imaginais un dessin de Dubout s'intitulant "panique à bord". Imaginez des peones sautant les barrières, les capes jonchant le sol, autant de banderilles abandonnées, une planche éclatée près d'un burladero. La brute au large berceau galopant sans cesse, coupant les terrains distribuant des coups de tête : frayeur, terreur. On lâcha trois banderilles sur le dos de l'animal.

     Cristobal Reyes revint aux affaires éloignant d'un geste les cuadrillas, prit l'épée et abrégea d'une épée assassine. Avis partagés, quelques sifflets. Silence.

 

Romuald Almodovar, prix du "meilleur" picador (M. Solera) 5e toro

     Nous aurons le loisir au fil de la temporada de voir les Escolar à Madrid, Pampelune et Mont-de-Marsan.

      Le jerezano aura rendez-vous avec les Cuadri et autres Saltillo ....

                                  Gilbert Lamarque

 

 

 

 

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CAPTIEUX. RUGBY Y TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

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FANTASMES

Publié le par Cositas de toros

            Les fantasmes autour du montant du cachet du torero ainsi que le coût d'un toro sont un vrai mystère à tel point qu'on entend un peu n'importe quoi. Dans un rapport publié le 6 mars, la chambre régionale des comptes (CRC) Occitanie met la lumière en révélant les "vrais" chiffres quant à l'organisation d'une corrida.

     Selon le rapport, le cachet moyen des toreros est passé de 33 000 euros en 2019 à 48 000 euros en 2023, avec un cachet maximum à 160 000 euros. Le CRC pointe "une culture orale autour du montant des cachets" qui sont " généralement établis postérieurement à la réalisation des spectacles afin de tenir compte de leur taux de remplissage et de leur succès."

     D'autre part, le prix des toros oscille entre 6 900 et 7 900 euros. L'organisation des corridas représente 80% des dépenses du légataire.

     Revenons aux toreros. La vérité est que le cachet varie en fonction de différents facteurs. Le plus important influe en fonction de sa notoriété et si le torero appartient au groupe A, ayant réalisé l'année précédente, au moins 37 représentations en corrida comprenant celles qui se sont déroulées en Espagne, en France et au Portugal.

     Le groupe B comprend les acteurs, qui la saison précédente, ont réalisé un minimum de 13 et un maximum de 36 performances dans des corridas des trois pays cités.

     Tous les autres toreros appartiennent au groupe C.

     Sachant encore que les émoluments fluctuent, comme écrit plus haut, selon votre notoriété et votre popularité... en fonction du nombre de toros toréés par corrida, de la catégorie de l'arène, et bien sûr, du groupe auquel appartient le torero.

     Vous comprendrez aisément pourquoi le prix de votre billet oscille selon les plazas et aussi selon le choix de votre place, barrera ombre ou tendido soleil.

                       Gilbert Lamarque

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