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TORO OU CROCO ?

Publié le par Cositas de toros

     " Nous sommes remplis de préjugés et il faut y renoncer absolument pour avoir des connaissances claires et distinctes." François Poullain de la Barre. 1674.

     Préjugée, idée préconçue ?   "Nîmes, grande ville taurine ; Ici et nulle part ailleurs (!!), etc

     François 1er accorda en 1535, un nouveau blason à Nîmes, un crocodile et un palmier après avoir accordé en 1516 aux consuls et habitants nîmois d'avoir pour armes un taureau d'or en champ de gueule. Mais ayant découvert depuis , plusieurs médailles de leur colonie sur lesquelles on voit un crocodile et un palmier.Le taureau disparaîtra du blason de la ville. La tauromachie espagnole est loin du Gard et le taureau d'or bien prétentieux. François 1er eut la bonne "idée" du crocodile (reportez-vous à la véritable histoire du saurien). Nîmes échappa au moustique !

     Enfin, ce petit brin d'Histoire pour en venir à la pâle Pentecôte nîmoise. Qui se souviendra du millésime 2024 ?

     Les belles Ferrari de Simon Casas avec une motorisation Domecq n'ont guère brillé dans l'amphithéâtre, une coursiquette de chars avec un sacré retard à l'allumage que le public nîmois (hors aficionados) spécialiste des courses d'ânes n'a pa su discerner, ainsi que la présidence qui distribua généreusement les trophées. La corrida triomphaliste clôlurant le cycle par neuf oreilles coupées. Le mundillo s'en bat les flancs de cette après-midi où il y eut si peu de détails respectables.

     C'est un bilan triomphal de l'édition que fera S. Casas Production, c'est son boulot. Les aficionados de verdad (du moins un certain nombre) étaient à Vic, le "temple" où s'unissent les mêmes critères. À l'est, le roi Ponce vit da despedida gâchée par un lot de J.P. Domecq. À qui la faute ? Le maestro persiste avec son gagne pain, tant pis. Aucun souvenir à se coller derrière la rétine. Déprimant.

     Je vais finir par croire que la partie taurine n'est qu'un prétexte pour déplacer l'Hexagone. Qui parlera de toros les jours suivants ? Les vraies Ferrari, les italiennes de Maranello ont gagné le G.P. de Monaco ce week end ! Simon Casas les cherchera en Espagne...

     Le crocodile est encore bien accroché !

                                          Gilbert Lamarque

 

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Album corrida concours Vic et Juan de Castilla, conquistador !

Publié le par Cositas de toros

    L'album photos (Laurent Bernède), concours de vic, ici : (copier le lien svp)

             https://www.flickr.com/photos/107436810@N03/albums/72177720317208008 

    et la belle histoire de Juan de Castilla.

 

La double bataille de Juan de Castilla

 par Rosario Pérez, ABC du 20/05/24

     "Après avoir combattu le matin dans un temple taurin en France, il a complété son exploit par une image très chaleureuse dans la cathédrale de Madrid avec le fer de Zahariche, qui a suscité la division : décevante pour les uns et intéressate pour les autres. 

     Juan de Castilla s'est habillé en torero depuis l'aube du 19 mai date à laquelle le caféiculteur de Medellín a défié la résistance humaine..." et quatre "tontons", un Prieto de la Cal, un Pagès-Mailhan et deux Miura !

L'histoire de Juan de Castilla

El Mundo le 21/09/23  

     " Au lendemain de sa confirmation d'alternative* réussie à Las Ventas, Juan de Castella s'est réveillé à 3h du matin pour aller travailler. Il occupe un poste logistique dans une entreprise de messagerie. Il combine matins matinaux et journées de travail interminables avec son entraînement car il aspire à devenir une figure taurine. Ceux qui le connaissent parlent de la persévérance comme de sa principale vertu.

     Fernando Botero l'a aidé dans ses débuts, il y a dix ans, en payant le billet d'avion pour réaliser son rêve d'essayer de devenir torero en Espagne : " Quand j'avais déjà triomphé dans les arènes de Colombie comme torero, c'était Fernando Arango (un matador à la retraite, son premier professeur) qui a écrit cette lettre à F. Botero pour lui parler de mes aspirations et lui parler des qualités qu'il voyait en moi. Il a répondu en nous disant qu'il avait aidé d'autres artistes du pays à voyager à l'étranger, qu'il n'avait jamais soutenu un torero dans son désir à la seule condition que je voyage en Espagne avec Fernando Arango pour que je ne sois pas seul... Il était toujours très attentif aux vols vers l'Espagne et à l'argent qu'il me donnait chaque mois pour pouvoir vivre ici pendant plus d'un an..."

    Juan Pablo Correa Sánchez, est son nom , le matador est de Castella, un modeste quartier de Medellín

   et c'est le monde à l'envers, un retour sur l'Histoire : Juan de Castilla est venu d'Amérique conquérir par l'épée, la vieille Europe ! et le "temple" vicois célébra son vainqueur. Alonso de Ojeda en 1499 découvrait les côtes colombiennes; 525 ans passèrent, Juan de Castilla conquit celles de Gascogne !

     ¡ Enhorabuena !

* 9e de feria de San Isidro. Lleno, ovation après avis et ovation après pétition.

                                      Gilbert Lamarque

 

 

 

 

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COLOMBIA

Publié le par Cositas de toros

 

Ser Torero...

     "Quitter sa Colombie natale, vivre en Espagne pour se consacrer à son destin !

 

     Venir à Vic un matin de printemps pourri, sous le déluge, s'envoyer deux Toros, rien moins qu'un Prieto de la Cal et celui-ci de Pagès-Mailhan... vaincre l'adversité dans ce bourbier, oublier les cornes, toréer et surtout convaincre !

et illico la voiture pour être le soir même à 18h aux portes de Las Ventas ! pour s'envoyer pas moins que deux Tios de Miura.

Toréer, convaincre Madrid à nouveau.

Et le lendemain reprendre son boulot comme tout un chacun... car vivre de sa passion pour l'instant n'est qu'un doux rêve !

Ser Torero... suerte JUAN DE CASTILLA ! cette folie totalement en décalage de ce monde dit moderne et si intolérant me passionnera toujours."

(texte et reportage photos de Laurent Bernède). Qu'il en soit ici, remercié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De regalo, les six toros de la concours vicoise...

 

SALTILLO

 

PALHA
PRIETO DE LA CAL
VEIGA TEIXERA
PAGES-MAILHAN, le vainqueur
CONDE DE LA CORTE

 

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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

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Pérols. Les toros débattent au tribunal administratif de Montpellier

Publié le par Cositas de toros

                 Souvenons-nous. Le conseil municipal de Pérols (Hérault) prévoyait l'organisation d'une novillada le 15 juillet 2023. Novillada qui prit illico le chemin du tribunal administratif de Montpellier (en mai 2023). Au cartel, six novillos de Miura pour Solalito, Christian Parejo et Lalo d María, la terna française.

     Le juge des référés avait estimé que la tenue de cette novillada avec mise à mort "était contraire aux dispositions de l'article 521 du Code pénal aux termes duquel le fait, publiquement ou non, de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende."

 

Vouée au traditions camarguaises

     La justice avait considéré dans l'urgence que la tradition locale avait été interrompue, puisque Pérols n'avait plus accueilli de tel spectacle depuis 2003, elle s'était donné un an pour se prononcer définitivement. L'audience a donc eu lieu ce mardi 14 mai. Il y a bien des arènes à Pérols et un club taurin centenaire, mais cela ne suffit pas, la tradition locale a été interrompue. La justice a considéré que les délibérations du conseil municipal de 2023 étaient contraires à la loi.

     Résultat des courses... elle a demandé que la commune verse 1 500 euros au CRAC ( comité radicalement anti corrida) et 1 500 euros également à l'Alliance Anti corrida.

     L'avocate de la commune a rappelé que "le Code pénal ne fait pas de distinction entre courses de taureaux, avec ou sans mises à mort". Elle a considéré que "la tradition locale existe dans plusieurs villes et villages de l'Hérault" et que " cela n'a pas de sens de considérer uniquement le territoire métropolitain".

     La décision du tribunal administratif sera rendue "sous quinzaine".

     La municipalité s'obstine, un rien tenace, alors que la commune se peuple de nouveaux urbains anti corrida. Et les néo ruraux se lamentent, protestent, se plaignant du chant du coq bien matinal et des odeurs de fumier embaumant la campagne, la vraie.

                               Gilbert Lamarque

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