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fiesta campera Marc Serrano 14 juin

Publié le par Cositas de toros

 

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Trophée Gard Cévennes Camargue-Alès

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Le bolsin de Vauvert

Publié le par Cositas de toros

Lundi 8 mai 10h30

 

 Photos : Chantal Lafaye              

                Alors que la veille, Samuel Navalón se voyait remettre le prix du vainqueur de la XXVIIe édition du bolsin de Bougue, le C.T. El Campo organisait son premier bolsin sous le beau soleil de mai, le vent soufflant par rafales.

Plus de 250 spectateurs ont répondu présent, s'installant sur les tendidos, plus tard, 150 profitèrent des agapes à l'ombre des platanes. Un succès, les spectacles étant gratuits.

     Le matin, 6 erales se succédèrent dans le ruedo des arènes Jean-Brunel, issus des ganaderia d'Alain Tardieu et de La Suerte.

     Les postulants de la matinée, dans l'ordre, Luis Tores (E.T. Béziers), Clovis Germain (C.F.T.), Andy Martin (E.T. Arles), Hadrien Lucq (Adour Aficion), Manuel Fuentes (C.F.T.), Miriam Cabas (E.T. de Gibraltar), n'avaient qu'un but, graver son nom sur la liste vierge du trophée Robert-Laurent, l'historique président du C.T. El Campo.

     Chacun joua son rôle avec sérieux et détermination.

 

Luis Tores eut la lourde charge de débuter ce qu'il fit avec un eral de La Suerte bon collaborateur.

Clovis Germain / La Suerte, élégant, aux allures prométeuses, prit les bâtonnets sans convaincre.  Poignet relâché,  palmas. Clovis tira les bénéfices des bonnes disposition de son novillo.

 

Andy Martin réceptionna le fin n°19 de Tardieu comotionné après un rude coup de frontal aux  planches. L'Arlésien ne put que jouer aux infirmiers. Il ne put lier la moindre série complète de muletazos.

 

Hadrien Lucq, loin de ses terres landaises, hérita du n°28 de La Suerte à la belle robe sucia. L'eral plus réticent sous la flanelle, on vit Hadrien très appliqué.

 

 

Manuel Fuentes / n° 1012 de Tardieu, banderilla avec succès. Il manie la muleta tout autant. En fin de faena, l'attention de l'eral se perdit, pourtant bon collaborateur.

 

Miriam Cabas / n°1030 de Tardieu qui n'était pas une estampe mais bien armé. Miriam mit le temps nécessaire pour s'entendre avec l'eral donnant des signes de violence dans ses charges.

     Thomas Ubeda et Hugo Stievenard assurèrent la brega.

 

      Un empereur, un roi...

Les résultats matinaux désignèrent Hadrien Lucq et Clovis Germain pour en découdre l'après-midi.

     Hadrien, empereur romain de la dynastie des Antonins et Clovis, roi des Francs nous plongèrent dans la grande Histoire pour des instants où "l'ennemi" avait quelque peu changé de gabarit.

     Au fil du temps, le studieux Hadrien l'emporta sur l'élégant Clovis. Dans la corbeille, pas de "bonbon", du lourd.

     L'un comme l'autre butèrent sur l'écueil cornu. Hadrien arriva au terme de son combat tuant avec difficulté. Clovis le visage défait par l'inquiétude reçut plusieurs secousses, la dernière signée d'un coup entre les jambes des plus douloureux. Le garçon prit le chemin de l'infirmerie.

     Nino Julian, présent dans le callejon, enfila le costume de sobresaliente. Il s'"amusa" de l'eral non sans mal. Une épée entière en place eut raison de l'animal. Ovation.

 

     Hadrien Lucq fut déclaré vainqueur, certes par forfait, visiblement contrarié par les circonstances, il ne sut pas  s'avourer le prix qui lui était décerné. Il offrit à l'infortuné Clovis la muleta fraîchement gagnée. Un beau geste torero. 

Swan Soto le parrain du bolsin, Hadrien , songeur

     Hadrien Lucq vainqueur du premier trophée Robert-Laurent, loin des rives de l'Adour. 

Clovis, Nino, Hadrien

     Nul doute, le C.T. El Campo prépare son deuxième bolsin ! Bravo à tous les membres du C.T.

                                                        Gilbert Lamarque 

 

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TOROS

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bayonne, les cartels : mi figue, mi raisin...

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Le passé et ses triomphes, le présent et l'avenir

            Il y a matière à discution au lendemain de la présentation des cartels pour cette temporada.

     Au sommet, le n°1 du moment, Roca Rey qui fera frémir la taquilla, et tous derrière le péruvien...

     Pour la corrida ses Fêtes, un cartel joven, le 28 juillet, Clemente, Colombo et Canton, les 3 C. Les toros seront de Juan Manuel Criado,... les 4 C. Corrida de rejón le lendemain, tarde des "gueules de bois", un remède de cheval avec les très appréciés, ici, à Lachepaillet  Léa Vicens et Guillermo de Mendoza. 

     Une oasis dans ce prétendu désert, l'alternative rafraîchissante d'Alejandro Mora. Le neveu de Juan Mora avait éclaboussé de sa classe naissante , la matinée du 11 novembre 2017 à Saint-Sever, affrontant les "coquilla"s de Sánchez Fabres. Certains s'en souviendront.

     Ce n'est guère une surprise, Daniel Luque a son rond de serviette en bord de Nive, il sera entouré d'un Juan Leal qui ouvrira les débats le 1er septembre de la "Goyesque bleue" et d'un Adrien Salenc "Adriano", grand triomphateur en 2022 qui cloturera la Feria.

     Egalement, la traditionnelle novillada piquée avec les novillos de Los Maños toujours performants à  Lachepaillet avec Lalo de María, le vallisoletano Mario Navas, auteur de l'unique vuelta le 27 mars à Madrid et Tristán Barroso.

     Pour ceux qui en voudront encore, les Pedraza de Yeltes, le samedi 2 septembre, la Corrida "des 6 toreros" : Morenito de Aranda, Joaquín Galdos, David de Miranda, Rafael Serna, Jorge Isiegas et El Rafi.

     Dimanche matin , la novillada non piquée avec les erales des ganaderias du Sud-Ouest. L'après-midi, Corrida avec la présentation des toros de  Zacarias Moreno et c'est bien là, la nouveauté de l'affiche, la présentation des toros de Z. Moreno et de J.M.Criado. Ce dernier élevage de Merida (Badajoz)  nous plongera, certes, dans les origines oxigénées J.P. Domecq. Plus intéressant pour l'aficionado les toros de Zacarias Moreno, aux origines Domecq (Garcigrande, Daniel Ruiz) n'ont pas la présentation digne des arènes d'importance, mais c'est un toro représentant plus de qualités adaptées à la tauromachie que l'on recherche aujourd'hui : Luque et de Justo le confirmeront sous les yeux d'Alejandro Mora, fraîchement adoubé matador de toros.

     Pour une temporada "lumineuse", Bayonne se cherche souhaitant trouver l'interrupteur !

     Pas de pâlot Castella, ni de Morante sur courant alternatif. On peut passer le tour de certaines figuras, ainsi de la sombra jaillira el sol. C'est bien connu, et il n'est guère aisé de construire des cartels suivant les aléas des absences, refus et autres difficultés.

                                            Gilbert Lamarque

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