Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

LE PRINTEMPS A GARLIN

Publié le par Cositas de toros

 

     

          La Peña taurine de GARLIN (Pyrénées Atlantiques) a le plaisir de vous communiquer le cartel complet de la 21ème Journée Taurine de Printemps qui se déroulera le Dimanche 2 avril prochain et qui fêtera les 10 ans de présence consécutive de l’élevage PEDRAZA DE YELTES dans les arènes de la Porte du Béarn.

 

Programme élaboré avec le souci permanent de l’excellence mais aussi de la nouveauté !

 

En matinée, en découdront lors de la traditionnelle Fiesta Campera qualificative :

Jorge MOLINA (Espagne, vainqueur 2022 de l’Alfarero de Oro de Villaseca de la Sagra) et

Bruno ALOI (Mexique, début triomphal avec picadors à Aguascalientes, présentation en France)

 

Après vote du public, l’un des deux rejoindra pour la Novillada de l’après-midi :

Guillermo GARCIA PULIDO (Espagne, vainqueur de la Liga 2022 des Novilladas du Circuit de la Communauté de Madrid, présentation en France) et

Christian PAREJO (Espagne, élu par l’UCTF, meilleur novillero avec picadors 2022 Sud-Est et Sud-Ouest, finaliste de la Liga 2022 du Circuit d’Andalousie)

 

PROGRAMME COMPLET

 

11h : Fiesta Campera de l’Opportunité

2 Toros-Novillos de PEDRAZA DE YELTES 2 pour :

Jorge Molina (Espagne)

Bruno ALOI (Mexique)

 

Entrée gratuite pour les possesseurs d’un billet pour la Novillada.

A l’issue de la Fiesta Campera, le public sera invité à désigner par bulletin de vote, qui de ces deux novilleros complètera le cartel de l’après-midi.

 

 

13h : Grand Repas de l’Aficion "Festi’Garbures"

 

16h30 : 21ème Novillada de Printemps 

6 Toros-Novillos de PEDRAZA DE YELTES 6 pour :

Guillermo GARCIA PULIDO (Espagne)

Christian PAREJO (Espagne*)

et le qualifié de la Fiesta Campera matinale

(Communiqué)

 

* Pour les grincheux qui déplorent l’absence d’un novillero français, Christian est considéré comme franco-espagnol. Français d’adoption, le Chiclanero est l’élève de l’école Taurine de Béziers. Apodéré par Thomas Cerqueira (N. de Cositas) 

 

 

 

Voir les commentaires

LA SECONDE MORT DE DOMINGUIN

Publié le par Cositas de toros

                 … Rugby et Corrida…

 

             Lancien demi de mêlée de Béziers, Pierre Danos, internationnal dans les années 1950, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l’âge de 93 ans.

     L’AS Béziers, actuellement en Pro D 2 mais champion de France à onze reprises entre 1961 et 1984 a salué « un prince biterrois ».

     Avec son club, il avait notamment remporté le Challenge Yves-du-Manoir en 1966 et disputé en tant que capitaine, quatre finales du championnat de France en 1960, 1961, 1962 et 1964 pour une victoire en 1961 face à Dax où sévissait un certain "M. Drop", Pierre Albaladéjo. Il avait entre autres inscrit le drop décisif depuis le bord de la touche lors de la victoire des Biterrois devant Albi par un score à "L’ancienne" 6 à 3… Avant de porter les couleurs de Béziers, il fit ses classes comme junior à Castelnaudary, au SC Albi (1949-1950) et au RC Toulon (1950 à 1955). C’était le temps béni où les journalistes britanniques tressaient des couronnes au rugby français et à son championnat donnant un spectacle magnifique où la vidéo ne s’invitait pas , où le "banc" n’existait pas.

     Il coiffa la casquette d’entraîneur de son club de 1966 à 1968  juste avant Raoul Barrière , une autre page se tourna alors.

     Internationnal à dix-huit reprises (3 essais, 2 drops) entre 1950 et 1960 , disputant trois Tournois des cinq nations dont les éditions 1950 et 1960 remportées par les Bleus. Il participa à la tournée du XV de France en Afrique du Sud en 1958, à l’Ellis Park de Johannesburg : première tournée d’une équipe à XV représentant la France dans une nation du Commonwealth terminant invaincue, deux test matches avec une victoire et un nul.

     « Au rugby, il y a ceux qui jouent du piano et ceux qui les déménagent. » Cette déclaration est passée à la postérité. Les fidèles du Top 14, sont, hélas, abonnés aux déménageurs ! Postérité aussi, sous la plume de Denis Lalanne dans Le grand combat du XV de France.

     "Pierrot la science"et "Dominguín", tels étaient ses apodos. Son aîné espagnol, torero flamboyant qui illumina la tauromachie, et le Biterrois dans un jeu d’une toute aussi grande virtuosité. Tous les deux , maîtres de leur art, mais seul le madrilène se fit détester par sa froideur, sa suffisance et cet orgueil qui lui collait à la peau. Pierre Danos, superbe joueur de la "Grande époque" allia finesse et élégance balle en mains. El numero Uno flanqué d’un 9 dans le dos s’en est allé monter une équipe de champions.

     Une légende nous quitte. Salut Dominguín !

                                             Gilbert Lamarque

 

Voir les commentaires

LES FALLAS DE VALENCE

Publié le par Cositas de toros

 

      Précisions

 

               La société des arènes de Valence, Espacios Nautalia 360, a présenté Les Fallas 2023. Le cycle se déroulera , du 11 au 19 mars, il comptera six corridas, l’une de rejon, deux novilladas dont une sans chevaux.

     José María Manzanares et Paco Ureña défileront à deux reprises : le 20e anniversaire de l’alternative de l’alicantin "mérite" ce doublon. Le murcien, par ses deux passages est remercié pour les valeurs de la tauromachie qu’il représente. 

                                                                 Fabien Castellani © objectif Gard

      Notons aussi la présence, le 11 mars, de Fabien Castellani et du franco-mexicain né à Nîmes, César Fernández "El Quitos", fils du torero retiré Roberto Fernández "El Quitos" lors de la NSP, erales de Jandilla et Vegahermosa ainsi que Lalo de Maria, le lundi 13 devant des Fuente Ymbro.

                                                                 Lalo de Maria © Chantal Lafaye

        Les jeunes français s’exportent, il serait pertinent que leurs aînés leur emboîtent le pas, exception de Sébastien Castella le 16 et Lea Vicens, le 19.

     Le 6 mai – dans le cadre des Fallas – une non piquée de Guadaira pour Sergio Rodríguez, Manuel Caballero et un vainqueur valencien.

 

     L’affiche des Fallas commémore le centenaire de la mort de l’artiste valencien Joaquín Sorolla, grand maître de la lumière et de la couleur. L’affiche ci-jointe lui rendra hommage au travers de cette composition annonçant la Feria dans toute la ville et bien au-delà.

                                                                 Gilbert Lamarque

Voir les commentaires

ON OUVRE !

Publié le par Cositas de toros

 

La prochaine temporada pointe ses cornes "tras" los montes

 

 

               Valdemorillo, dans une poignée de jours, démarrera sa feria qui lancera la saison espagnole. La Feria de Candelaria y San Blas est toujours la première , mais selon Victor Zabala qui codirige la société Pueblos del Toreo avec Carlos Zuñiga, « nous voulons que ce soit la première des grandes ferias ».

     Elle réunira cinq toreros « d’intérêt maximum », présents lors de la présentation à Madrid, Diego Urdiales, Cayetano, Juan Ortega et Ginés Marín, seul était absent Miguel Ángel Perera.

     Les cartels sont les suivants :

- Samedi 4 février. Toros de Montalvo pour M. Á. Perera, Cayetano et Ginés Marín.

 

- Dimanche 5 février. Toros de José Vázquez pour Diego Urdiales et Juan Ortega pour un mano a mano qui ne s’impose pas.

- Lundi 6 février. Novillos de Conde de Mayalde pour Victor Hernández, Guillermo García Pulido et Sergio Rodríguez.

     On notera que les toros de Montalvo combattus l’an passé sont reconduits, deux sortirent du lot en 2022.

    La novillada programme trois des meilleurs de l’escalafón 2022. Sergio Rodríguez 3e, Victor Hernández 6e et Guillermo García Pulido 16e vainqueur du IIe Circuit des Novilladas de Madrid.

     Un soupçon de sang Domecq dans les ganaderias citées. José Vázquez (Zalduendo), Montalvo (x origines) et Conde de Mayalde (Ventorillo). Nous n’échapperons pas aux toros d’encaste Domecq… la temporada est longue ! Et si vous les rayez de votre agenda, vous aurez le temps de tailler votre haie !

 

     Le 20 février, Ciudad Rodrigo programmera une novillada de 4 Montalvo pour Victor Hernández (que nous verrons et reverrons au cours de la saison), Jorge Molina, Valentín Hoyos et Jarocho, novillada épinglée entre les divers festivals du Carnaval.

 

 

      Puis on ouvrira le mois de mars avec la Feria de Olivenza (Badajoz) avec une novillada le 3, de 6 Talavante pour Carlos Domínguez, Sergio Sánchez et Tristan Barroso (sur ses terres d’emprunt). Le 4, corrida de Domingo Hernández avec El Juli, Alejandro Talavante et Emilio de Justo. Le 5, une mixte, Diego Ventura et deux Guiomar de Moura pour le rejon, et 4 Victorino Martín (bien discrets l’an passé) avecAntonio Ferrera (peu effacé, lui) et Leo Valadez ; l’après-midi, 6 Nuñez del Cuvillo pour Manzanares, Roca Rey et Pablo Aguado.

 

     Courant mars, les Ferias de Castellón et Valencia. Castellón présentera 5 corridas dont une mixte ainsi que 3 novilladas. Le 18, Sébastien  Castella sera en compétition avec Roca Rey et Francisco de Manuel… et le même jour le calendrier nous propose, à Valencia un autre revenant en la personne de Enrique Ponce qui en a fini avec ses olives – une première pression à froid –, entouré de M.Á. Perera et de Paco Ureña, toros de Garcigrande et de Domíngo Hernández.

     Ce dernier fer est présent le 4 à Olivenza…, El Juli aussi. Garcigrande à Castellón le 17 pour un mano a mano … El Juli-Manzanares qui célèbreront leur 25 et 20 ans d'alternative.

     12 Garcigrande et 6 Domíngo Hernández sont allés mourir sur le sable de nos arènes françaises. On constate en Espagne un nombre conséquent de Garcigrande notamment dans des arènes importantes où toréent les figuras, un peu moins de Domíngo Hernández, mais nous verrons bien les toros de Daniel Ruiz !

 

     Le 15 mars, les Fallas nous proposent Morante de la Puebla avec des toros de Zalduendo et … Domíngo Hernández.

     Quant à nous, aficionados français nous avons Gamarde à nous mettre sous la dent (maigre butin) avec les toros de Castillejo de Huebra (3) et José Cruz (3). Ceux-ci sont issus de Daniel Ruiz (nous y revenons) et vus pour la plupart en novillada. Ils ont fourni une corrida de rejon à Las Ventas, l’an dernier ! Le fer salmentin de Castillejo de Huebra proposé pour une modeste arène comme Gamarde semble à sa juste place, sin pena ni gloria, no te va gustar .

                                                              Gilbert Lamarque

Voir les commentaires

MONDEÑO, dominicain-torero...

Publié le par Cositas de toros

          ... ou torero-dominicain ?

     

     

            Juan García Jiménez "Mondeño" est mort à son domicile andalou de Sanlúcar La Mayor, la mort, impatiente, le priva pour deux malheureuses vingt-quatre heures de souffler les quatre-vingt-huit bougies de son anniversaire car Juan García Jiménez était né le 7 janvier 1934 à Puerto Real , là où le fleuve San Pedro se jette à corps perdu dans les eaux de l’Atlantique dans la baie face à Cadix.

     Il prit l’alternative le 29 mars 1959 des mains d’Antonio Ordoñez à la Maestranza. C’était l’époque où Diego Puerta et Paco Camino faisaient table rase des cartels. Manolo Vázquez était présent, ils combattirent des toros de Raimunda Moreno de Guerra, l’épouse de Carlos Nuñez.

     Durant les riches heures des années soixante, il n’était pas rare de le voir défiler au paseo avec El Viti, Curro Romero, , Miguelín, Jaime Ostos, la paire Puerta-Camino et son ami Antonio Ordoñez.

     Les chroniques datées parlaient de courage et de mysticisme. Il défendait son idéal avec exaltation. Il avait la gloire et décida pourtant de lâcher les trastos pour la contemplation et l’extase. En 1963, il rentre au couvent dominicain de Caleruega à Burgos, terres chrétiennes s’il en est ! Il abandonna l’habit de lumières pour l’habit du moinillon, aux lumières plus intimes, intérieures. Le jeune novice ne s’acharna pas. Frère Juan, revint bien vite au grand jour, vers le tumulte de l’arène préparant sa réapparition/reconversion dans les ruedos. Il quitta l’ordre religieux après un an et demi d’ expiation soit une courte excursion à travers les terres insondables de l’esprit.

     En avril 1966, le voici toréant à Marbella après une visite à Lisbonne et au Mexique, quelques succès plus tard il se retire brusquement en 1970 où Lolita Casado, son apoderada décide de l’épouser. Adieu les vœux de pauvreté et de chasteté implicitement inclus ! Le maestro, hiératique, spécialiste de la verticalité, (un secret équilibre entre José Tomas et Manolete) ; et malgré son air taciturne, presque mystique il sut enflammer le public mais ne résista pas sous les harpons d’un autre dieu, fils de Vénus, Cupidon.

     Par la suite, il vécut longtemps à Paris où sa passion pour les voitures anciennes le fit participer à des concours d’esthétique de par le monde. Il resta éloigné du mundillo, discret et l’on récolta peu de choses à son sujet.

 

NB. Pour être tout à fait clair, la qualification de moine, employée dans la presse taurine est fausse, car les dominicains sont des religieux et non des moines appartenant à la catégorie des ordres mendiants  ayant pour particularité de ne prononcer qu’un seul vœu . Pour Mondeño, le sort en est jeté, Alea jacta est !

                                                                         Gilbert Lamarque                                                                   

 

 

Voir les commentaires