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VIVE L'INTERDIT !

Publié le par Cositas de toros

              Interpellations abusives, interdictions de casseroles, manifestations réprimées dans la violence, associations menacées de coupures de subventions : le contexte politique demande plus que jamais que nos droits et libertés soient garantis.

     Mais malgré notre démocratie vacillante, gage de notre liberté de manifester, il n'en sera pas de même en république nîmoise...

     Que l'on en juge : la manifestation anticorrida prévue à Nimes pendant la Feria est interdite par la préfecture. Applicable du jeudi 25 au soir et jusqu'à lundi 29 au soir à 22h, une fois consommée la dernière corrida, l'aficionado pourra cheminer en toute quiétude vers sa bodega favorite, (réjouissance fugace).

     Interdit au public, aux chiens, de stationner, de fumer,...  interdit bancaire (aïe !) ...

     Á Nîmes, il est interdit de revendiquer, de manifester au moins pour quelques heures, mais le (dés)ordre public sera quelque peu troublé par le participant à la Feria, en un mot, le festayre ayant abusé du Costières. On lui pardonnera, ambassadeur du vignoble gardois. Vers l'occident d'où je viens, quelque préfet serait bien inspiré en réfléchissant à l'application de la préfecture du Gard pour ne pas être, le moment venu "à côté de la plaque", en deux mots"à l'ouest", un peu nulle part, en pleine errance en quelque sorte.... (souvenirs).

     Bonne Feria.

                                  Gilbert Lamarque

 

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FABIEN, MAUGUIO

Publié le par Cositas de toros

Fabien Castellani

1ere en piquée, Arles 09/04/23, novillo de Blohorn

            Quelques semaines après s'être présenté en novillada piquée dans les arènes de sa ville d'Arles, Fabien Castellani a pris la décision de quitter l'habit de lumières par un communiqué paru sur les réseaux sociaux le lundi 22 mai :

     Chers aficionados

   Après un long moment de réflexion, il est temps pour moi de vous annoncer ma décision de quitter les ruedos.

Je suis très et heureux d'avoir pu réaliser une partie de mon plus grand rêve.

Mon aficion est et sera toujours présente car elle symbolise toute la passion que je porte à ce monde.

Cette expérience m'a permis de vivre de grands moments que je n'oublierai jamais.

Je tiens tout particulièrement à remercier David et Marc Antoine Romero, ma Peña, Sandrine Frédéric, Bastien Lautier, Jean Baptise Jalabert, Miguelito, Agustin Losada, Mehdi Savalli, Hervier Galtier, Denis Loré, le CFT, l l'Ecole taurine d'Arles et Mr le maire Gilles Dumas et son conseil municipal... qui m'ont toujours encouragé et permis de progresser.

Je tiens également à remercier ma famille, mes proches pour leur soutien inconditionnel.

Je vous dit à bientôt non plus dans la piste mais dans les tribunes pour partager autrement notre passion commune. 

                   Fabien Castellani

 

      Suite à cette annonce, le cartel de Tarascon lors de la 8e Feria de la Jouvenço subira un changement : Christian Parejo remplacera F. Castellani.

       Le 8 juillet : Solalito, Nino Julian et Christian Parejo face à des novillos de Malaga, ganaderia de Pierre-Henry Callet.

 

Mauguio

     Le 3 juin, c'est le retour après 3 ans, de la novillada de la Romeria del Encuentro à 17h dans les arènes Léonce-et-Louis Rouquette.

     Voici la présentation des novillos qui seront combattus par Solalito, Nino Julian et Christian Parejo (la même terna qu'à Tarascon).

Cantaoro n°2 de Fernay

 

Carpintero n°94 de Gallon

 

Tchakba n°60 de Blohorn

 

Pacha n° 210 de Jalabert

 

Blogo n°28 de Malaga

 

Adinerado n°5 de San Sebastian

 

De beaux novillos choisis pour la 34e édition de la Romeria.

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L'ami Maxime

Publié le par Cositas de toros

Notes de lecture

Maxime Ducasse La cour des grands

 

            En nous coupant brutalement de nos proches, la crise sanitaire a rappelé l'importance de ce lien si spécial qu'est l'amitié. Célébrée dans l'Antiquité comme la vertu la plus noble, la " passion douce" reste un point d'ancrage et un idéal dans le monde contemporain. Dans ce mundillo où les "vacheries" sont légion, les tromperies nombreuses, les accords rompus et les paroles peu respectées, voila qu'un banderillero , aujourd'hui retiré dresse sur la page blanche, son "quotidien" qui défila sur les routes  et sur le sable des ruedos durant trente ans, ses rencontres et son témoignage qui se concluent pour terminer par les souvenirs d'amis véritables. 

     Maxime Ducasse nous ouvre son intimité ainsi que la liste abondante des amitiés soudées au fil du temps. Surprenant, à l'ère du numérique et dans la jungle du monde des toros ! On aurait souhaité rencontrer le torero habillé d'argent, griller une cigarette, partager un café à l'amorce de la nuit... et puis, discuter.

     Ce livre, c'est un carnet de bord de chacune de ses 27 saisons, il le fit dans la plus grande discrétion, et , à chaque fois, les envoya à l'ami Jacques Durand, auteur de la belle préface. Pour quelles raisons le fit-il ? Ce qu'il sait "c'est que ce n'était pas fait pour être un livre". Maxime a cette vision intime qui ne se raconte pas et qui lui restait à la fin de la saison. Il a laissé beaucoup d'amis mais au fil des pages, il n'a aucune revanche à prendre, certains sont gentiment bousculés avec humour, taquinant , ironisant sur lui-même. 

     Oui, il y a beaucoup d'humour de tendresse et de reconnaissance envers ceux qui lui tendirent la main. Non, Maxime Ducasse n'est pas un ingrat, jamais cruel, jamais amer. Et cela, c'est la force d'un grand qui sut jouer dans La cour des grands en toute modestie.

     C'est une écriture simple, vivante, rapide qui reflète la personnalité attachante de cet acteur majeur du toreo, chose rare sous nos latitudes. Il suivit sa passion au cours de trois décennies et se retira avec panache dans l'ombre des maestros avec simplicité et discrétion.

     Merci torero, "merci" comme il l'écrit, reconnaissant, maintes fois tout au long des pages.

     Á lire, simplement à l'instar de son écriture dans le style Ducasse, discret, mains fermes sur les bâtonnets plantés avec sincérité. Un livre qui, sur le papier ne se raconte pas... et pourtant. Alors,  plongez avec gourmandise. Bref, c'est dynamique et pasionnant.

     Maxime Ducasse La cour des grands, préfacé par Jacques Durand. Au Diable Vauvert. 288 pages 22 euros.

Les adieux arènes de Nîmes © Anthony Maurin

     Banderillero nîmois, Maxime Ducasse est né en 1964. Il a exercé durant trente ans auprès de Patrick Varin, Eduardo Dávila Miura, Rafaelillo, Swan Soto, El Fundi, Juan Bautista, S. Fernandez Meca, Denis Loré, Joao Antonio Ferreira alors novillero apodéré par Robert Pilès, El Rafi, et Andy Younes, les compagnons de route et des tardes, José Gomez, André Floutier "Fritero", Jacques Monnier, El Andaluz, Javier Gil " El Javi", Carmelo, ... et l'aide apportée par leurs conseils, Robert Pilès, Richard Milian...

                                   Gilbert Lamarque

                                                                                    

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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

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fiesta campera Marc Serrano 14 juin

Publié le par Cositas de toros

 

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