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BOUILLARGUES NSP 2023

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

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Du rêve à la réalité : Rocio Romero

Publié le par Cositas de toros

                Pendant que l'un, Domingo Lopez Chaves se coupait la coleta, l'autre, Julián Lopez... coupait une queue à la Glorieta de Salamanque. El Juli, l'effronté, attirait tous les feux de cette après-midi qui semblait réservée aux adieux du salmantin, Domingo Lopez Chaves. Ces deux toreros, aux parcours divergents vont s'inscrire d'ici peu dans l'histoire de la tauromachie.

     Á quelques 300 kilomètres  à vol d'oiseau de la capitale de Castille-et-Léon et à environ 400 kilomètres de trajet par la route, à Pozoblanco, une jeune femme voyait sa chimère rendre la copie à la réalité, l'espérance s'est traduite par une glorieuse alternative.

 

     

     Celle de Rocío Romero qui, traçant sa route, accompagnée de José María Manzanares le parrain et de Andrés Roca Rey le témoin, est devenue matador de toros dans les arènes du Coso de los Llanos qui ont plus d'un siècle d'histoire. La jeune cordobesa (24 ans) y a inscrit sa voie en ouvrant la Puerta Grande. Pour l'histoire, tous a hombros, José María Manzanares oreille et oreille, Andrés Roca Rey oreille et oreille, Rocío Romero oreille et oreille. Les toros étaient de El Pilar, de jeu inégal. Les arènes étaient combles.

     Rocío Romero a réalisé son rêve, devenir matador pendant la Feria de Pozoblanco. Elle a excellé devant le toro de la cérémonie d'une grande noblesse proposant de jolies véroniques templadas. Elle le tua d'une demi-épée. Toréant avec calme, elle est devenue la première femme de l'histoire à recevoir l'alternative au pays des Califes. Comme Rocío l'a démontré, les qualités face au toro ne dépendent pas du sexe, mais des aptitudes de celui ou celle qui se sent compétent(e), pour relever le défi afin de dominer un tel animal. Une femme torero, c'est aussi dans l'air du temps.

     (clin d'oeil), c'était aussi en ce dimanche, le pélerinage du Rocío !

     Suerte torero !

                               Gilbert Lamarque

 

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MEJANES, le festival

Publié le par Cositas de toros

OUPS !

 

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Salut l'artiste

Publié le par Cositas de toros

       Vendanges. Dimanche 17 septembre 17h30 Corrida

 

                 Victoriano del Río, c'est la foire aux Domecq. Vous souhaitez du Luis Algarra, voici ; du Jandilla, voila. Je vous propose aussi du El Torreón ainsi que du Salvador Domecq. C'est aussi la foire aux doutes, seront-ils braves ou sosos ? toracos ou toritos ? Surveillons la coiffure, la fabrique est fidèle à l'afeitado (voir 2001 et 2003...).

     Puis en septembre, fin de saison, on brade. Il y a Vieux Boucau le 17, avec six pupilles maison, bien présentés, d'excellent jeu à la muleta, nobles et "encastés", le cinquième crédité de la vuelta posthume, le premier trop faible. Et nous comprenons mieux pourquoi le propriétaire et le mayoral étaient présents dans la petite arène landaise. Ils firent la vuelta accompagnés de Fernando Adrían, le triomphateur. 

A Nîmes, après une première salve de Victoriano (intégrés à la corrida du 16), les toros du dimanche remplaçaient au pied levé les Garcigrande : ils ne furent guère au niveau de l'évènement, deux ont été changés pour faiblesse et boiterie, "Casero" le 2 par "Disparate"  du même fer, "Dulce" le 5 par "Cuatrero" du fer de Virgen María. C'est la fin de saison, ont-ils été soldés. Nous en doutons.

 

     Temps menaçant, quelques gouttes avant le paseo. Lleno pour la despedida du Juli, l'alternative de Solal Calmet "Solalito" et le remplaçant de Morante, le talentueux Tomás Rufo.

     Grande ovation au paseo pour El Juli qui l'effectua montera en main. Solalito et Tomás Rufo profitèrent du public complaisant. Julián ne cacha pas sa joie. Cadeau pour le futur retraité remis par l'adjoint à la tauromachie de la ville de Nîmes, Frédéric Pastor par ailleurs président de la course.

     La Marseillaise, une nouvelle fois a vibré. Ce n'est pas pour la déclaration d'une guerre, la patrie n'étant pas en danger, la suite nous prouvera que ce fut un retour d'anciens combattants béquillards.

 

     Tomás Rufo nous fit presque oublier l'absence de Morante, forfait. Il déroula ce qui fut certainement la faena de la Feria.

     El Juli mit bien vite les pendules à l'heure. Une fois "Casero" remercié pour invalidité, "Disparate", le negro sobrero n'inspira guère le public, seul Julián en quelques coups de poignet et une technique hors pair après l'avoir "brindé" à sa famille, il nous détailla quelques séries dont il a le secret qui pesèrent sur les tendidos. Au bout du compte, seul le "julipié" discutable fit une grimace à la faena. C'est disgracieux tout comme la musique funèbre qui ne se prétait pas à cette faena. Et El Juli enfonça l'épée à corne passée, c'était un "julipié" d'école ! jamais la critique n'en parle... Deux oreilles pour le souvenir.

   

      "Botellero" eut l'honneur d'être banderillé par El Juli partageant les palos avec Solalito, ovation.

Le Victoriano n'était pas dans le même état d'esprit que le maestro, réticent sous la muleta, la faena ne prit pas son envol. Bref, nouveau "julipié" avec épée tombée. Oreille.

     Tomás Rufo développa de précieux capotazos, il "brinda" au ciel. La faena débuta par des séries templadas, ovation, au centre de l'ovale sur un périmetre restreint, ovation, l'ombre de Morante peut-être. Un espadazo époustouflant, évitant le descabello. Nouvelle ovation.  Deux oreilles et pétition de rabo. Il est vrai qu'en comparant avec les deux oreilles. précédentes données au Juli...

 

     Solalito prit l'alternative avec "Candidato", negro bragado meano né en août 2018 pesant 510kg.

Il nous offrit pour la mise en bouche, véroniques et chicuelinas.  "Candidato" prit deux piques, la seconde dans le style picotazo. Il y eut  la cérémonie des trastos et Solal alla "brindé" lui aussi à sa famille. Il exécuta quelques derechazos templados, passes inversées, le tout de bonne facture, "Candidato" est emporté par son poids au final de la passe, il mordit la poussière. L'épée fut quelconque mais l'unique descabello fut foudroyant. Vuelta très fêtée, fleurs et bonbons et Solal rayonnant. "Derramado" fut le deuxième toro de sa carrière de torero, un castaño de 516 kg né en novembre 2018 qui brisa une hampe lors de sa rencontre avec la cavalerie. Deux piques Et plus tard, Solal fut ovationné aux palos. "Brindis" au public pour un combat où l'animal ne chargea guère. Il fut heureux aux aciers. Oreille. Il savoura cet instant, Solal sur son nuage.

 

     Cette tarde prit fin nous laissant le souvenir de cette merveilleuse de faena que nous offrit Tomás Rufo sur une surface restreinte, plein centre de l'ovale et l'immense ovation qui accompagna Julián, radieux haut perché sur son nuage.

     Quant à Solalito, il s'est tenu au niveau de ses compañeros. Doctorat avec mention faisant preuve d'alegria en s'engageant.

 

 

 

Chacun vers sa porte,des Consuls pour El Juli, des cuadrillas pour T. Rufo

                                     

Vendanges, Dimanche 17 septembre 11h30 Novillada

           Novillada de Fernay qui fêtait pour l'occasion les 70 ans de la ganaderia.

Soleil, une demie arène.

     Nous avons été déçus du comportement des novillos de Fernay qui s'engagèrent fort peu lors des faenas. La terna, Lalo de María, Diego Bastos et Nino Julian, n'était pas venue pour faire de la figuration. Peu armés, moral au plus bas, ils furent de glace devant l'alegria qu'apportèrent les novilleros.

 

     Lalo de María (silence et silence avec avis). toujours une belle plastique et de beaux gestes. Les novillos ingrats.

  

Diego Bastos

     Diego Bastos hérita du moins mauvais, 439 kg développant de la noblesse à la muleta. Diego auteur de cambiadas prit la main gauche où le Fernay s'échappait en fin de passe et le final fut moins limpide. Belle estocade, avis, arrastre applaudi. Salut au tiers. (salut après avis au 5e).

 

 

     Nino Julian n'eut pas le matériel pour triompher mais toujours à l'aise aux banderilles. (salut, avis et silence après avis).

      Une tarde à oublier.

                                            Gilbert Lamarque

Du retard. Un incident du net, un mystère qui s'épaissit au fil de la semaine.

Les mille excuses de la rédaction. Fermez le ban...

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