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resenas

Saint-Martin-de-Crau : civilité et brutalité

Publié le par Cositas de toros

 

Le 5 avril. Les 30 ans de la Feria de la Crau chère à la Unica

          Paseo retardé de 10 minutes sous un pâle soleil printanier et douce brise. 4/5e d'arène, un record ! L'excédent de public ne sembla pas amener son lot d'aficionados confirmés tant les réactions furent surprenantes.

    Quatre toros toréables d'Escolar Gil, fer historique, les 1, 2, 4 et 5 , les deux autres détestables (3 et 6), le lot de Cristobal Reyes. Bien présentés, poids moyen : 528kg, dans le type, cárdenos, museau fin, bien armés, la corne droite "escobillée", les 2 et 5, le lot attribué à Maxime Solera. Seize piques octroyées passablement sous le peto de la cavalerie Bonijol, sans mettre les reins.

 

   Alberto Lamelas fut le bénéficiaire de cette tarde. Il s'engagea rapidement à la cape et à la muleta sur les deux rives. Séries de derechazos et pecho, le toro, 530kg, astifino colle aux chevilles. Une entière après pinchazo, un avis. L'Escolar va mourir en brave au centre. Vuelta. Son second, 510kg, reçoit trois mauvaises rations de piques et sur la même note, trois paires de palos. Alberto aborde une faena plus courte où les naturelles sont copieusement tutoyées. Une dernière série dans le terrain du toro. Entière de côté, mais s'est-il véritablement engagé ? Deux oreilles offertes par le président Albert Lescot.

     

Maxime Solera eut la chance de voir son adversaire bien embestir. Deux piques quelconques, la première prise avec violence. Quite de Cristobal Reyes. Maxime me sembla passer à côté de son toro. Le travail fut laborieux malgré une série de naturelles templadas. Entière concluante, oreille sous la pétition.

 

     Après la Coupo Santo, les mauvaises manières n'ont pas disparues et Maxime repart au charbon. C'est un avant-goût du 6e et dernier avec ce bouillant specimen de la devise blanca y roja, un cárdeno oscuro de 520kg qui prit trois piques, palmas au piquero. Le tercio de piques en deçà. Le torero ramena sans cesse l'animal sur les chevilles. Belle entière, deux avis, Arrastre applaudi. Vuelta.

 

     Ce n'était pas la san Cristobal, ce samedi. Le sorteo attribua à Cristobal  Reyes le pire lot auquel l'andalou de Jerez de la Frontera fit front comme il le put. Il fit arrêter la musique qui, ici ne s'imposait pas. L'Escolar de 540kg avait du genio. Il fut quelconque sous le caparazon (deux piques) et bien présent aux banderilles. Deux tentatives, deux avis, deux descabellos. Arrastre applaudi. Silence.

     Le 6e, 550kg au tamaño saisissant, flanqua la terreur dans le ruedo. A l'instant, j'imaginais un dessin de Dubout s'intitulant "panique à bord". Imaginez des peones sautant les barrières, les capes jonchant le sol, autant de banderilles abandonnées, une planche éclatée près d'un burladero. La brute au large berceau galopant sans cesse, coupant les terrains distribuant des coups de tête : frayeur, terreur. On lâcha trois banderilles sur le dos de l'animal.

     Cristobal Reyes revint aux affaires éloignant d'un geste les cuadrillas, prit l'épée et abrégea d'une épée assassine. Avis partagés, quelques sifflets. Silence.

 

Romuald Almodovar, prix du "meilleur" picador (M. Solera) 5e toro

     Nous aurons le loisir au fil de la temporada de voir les Escolar à Madrid, Pampelune et Mont-de-Marsan.

      Le jerezano aura rendez-vous avec les Cuadri et autres Saltillo ....

                                  Gilbert Lamarque

 

 

 

 

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Dimanche 6 octobre. Arles, Festival en souvenir de Cyril Colombeau

Publié le par Cositas de toros

     

 

Dimanche 6 octobre - Arles, Festival -       Pour l'éternité 

 

                 Environ 900 personnes, parents et amis, aficionados, ont pris d'assaut les premiers rangs le long de l'amphithéâtre arlésien pour cet après-midi souvenir à Cyril Colombeau. Le ciel gris, la pluie fine et insidieuse veut s'inviter au paseo. Il n'en est rien, la sournoise s'enfuit vers d'autres cieux..."Je crois aux forces de l'esprit..." ces quelques mots entrés dans l'Histoire.

 

     Les premières notes de la Peña Baiona retentissent. "Allez, allez les bleus et blancs de l'Aviron Bayonnais..." me réchauffent le coeur. La banda La Provençale spécialisée dans la musique dite déambulatoire interprétera moult paso dobles taurins toujours dans le ton de la tarde, assurant aussi les clarines sans un "couac", chose rare. Bravo aux gars de la Vaunage. 

 

      Le paseo débute, retardé de dix minutes car on se pressait à la taquilla. Le comité de la Feria remit fleurs et trophées à la famille, la cheville ouvrière du festival.

   

      Un colorado fort charpenté déboula dans le ruedo, Andy Younes le reçut par un bon capoteo, et le pupille des Monteilles fit abandonner la cape sur le sable. On sentit bien vite le choix judicieux de Robert Margé, le ton était donné, l'esprit du festival oblige, un brave qui ne rechigna pas sous le fer de Sofianito. Andy éclaire la tarde par son large sourire, lui qui, lors de la dernière temporada, eut peu d'opportunités.

       Il se régala  dès la prise de muleta par un cambio au centre de l'ovale qu'il poursuivit par des séries des deux mains esquissant de soyeuses naturelles. Il expédia le boyante d'une lame légèrement en arrière. Oreille, arrastre applaudi.

 

 

  

      Tibo Garcia accueillit excellemment le n°21 de La Golosina. Le cárdeno poussa sous le fer de Luc Tosello, il se colla au matelas, plus bref sous le second. "Brindis" vers le ciel, la faena prit naissance aux barrières. Il sut captiver le bicho qui chargeait généreusement. Enfin, le novillo lorgna les planches.Tibo se saisit de l'acier pour un recibir inattendu, l'entière n'eut aucun effet sur la bête qui traversa la piste, un avis sonna, pinchazo, descabellos. Salut.

 

     El Rafi entra dans le vif du sujet par de belles véroniques. Il intéressa le Colombeau qui  accourut plein d'alegria dans le peto prenant une bonne pique de Gabin Rehabi.

La faena s'amorça par doblones, par la suite le rusé castaño oscuro ne permit rien ou si peu à gauche. El Rafi reprit la droite mais toujours fuera de cacho. La suite eut queques difficultés avec les aciers. Salut. Palmas à l'arrastre. On aurait souhaité  voir  lidier le Colombeau par d'autres mains...

 

     Carlos Olsina reçut le Pagès-Mailhan par véroniques ne cessant jamais  de pousser des cris rauques pour un résultat des plus pénibles. En face de lui, un Miura, non, un brave sous la ration équitable de Jean-Loup Aillet, s'éloignant du cheval il fut victime d'une vuelta de campana qui n'altéra en rien sa condition. Il garda un port de tête droit, avec une noblesse dont le Biterrois profita, le novillo toujours mobile et transmettant un maximum. Ce fut un tourbillon de passes des deux mains. Le plaisir était présent, la réalisation, un peu moins. Un pinchazo hondo, une épée atravesada, un avis, descabellos. Le brave et noble bicho méritait une autre mort. Vuelta pour le novillo, salut pour le piéton. 

 

     Nino Julian opta pour le bleu de chauffe. L'adversaire du jour d'El Campo allait lui procurer force besogne. Mathias Forestier le reçut pour une unique rencontre face à la cavalerie. Dans l'esprit du festival, Nino offrit les bâtonnets à Mehdi Savalli et Hugo Stievenart pour un tercio réalisé avec brio.

Nino fit front sans relâche, le bicho ne baissant pas la tête, séquences épineuses distribuant quelques hachazos, les cornes passant de peu sous le menton. Enfin, nous avons eu droit à une estocade sincère et spontanée qui fit tomber l'oreille.

 

    C'est au jeune Victor Clauzel que revint l'honneur de clore ce bel après-midi, recevant un noble Gallon, qualité première de la maison, brave (l'astado ne fut pas piqué). "Brindis" à Michelle Colombeau, la maman de Cyril. Le garçon hésitant un peu, s'arrima pour du bel ouvrage, toréant avec verticalité, peut-être un brin affecté, poseur, mais certainement intimidé.

Il réalisa quelques bons derechazos, prit l'épée, rajouta une séquence avec la flanelle. Il décocha au bon Gallon un coup de rapière se mouillant les doigts. Vuelta au novillo, oreille pour l'élève de l'ETPA. 

 

Charly Laloë "El Lobo, André Castella, Yves Lebas

     Au palco, assurant avec sérieux et probité, le président technique André Castella, les assesseurs Yves Lebas et Charly Laloë "El Lobo" ces derniers de L'École Taurine d'Arles.

 

     Comme tout finit par des discours, les portes de l'Hôtel de Ville nous étaient ouvertes. C'était l'heure des petits fours et des discours, celui, chaleureux et emprunt d'émotion de Mandy Graillon, adjointe en charge des festivités, de la culture et des traditions supplantant M. le Maire souffrant. Et Emma Colombeau conclua par un discours bref mais non moins émouvant.

     Les toreros français, volontaires, étaient heureux de rendre hommage à travers Cyril à l'ensemble des éleveurs français. Un festival où chaque acteur s'investit avec raison et sérieux, ganaderos, toreros, présidence, musiciens, la municipalité de la ville d'Arles et bien sûr l'École Taurine du Pays d'Arles, tous. Un bel après-midi, un festival  donné en faveur de l'École Taurine en souvenir de Cyril.

 

                                           Gilbert Lamarque

     

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Saint-Gilles : une présidence complaisante

Publié le par Cositas de toros

Saint-Gilles. Samedi 24 août

 

Corrida "provençale" de la Feria de la Pêche et de l'Abricot. La pêche et l'abricot n'ont rien d'exotiques mais ils s'ajoutaient aux toros de Blohorn : "Abidjan", "Assinie", "Anyama", "Cosrou", "Khorogo", et "Cocody", hommage à André Blohorn, le père de Bruno, autrefois industriel en Côte d'Ivoire, à Abidjan.

 

     Les arènes étaient bien garnies, au 2/3, prouvant qu'un cartel de français, jeunes toreros et un bétail attrayant, attire le public. Sous un ciel de fin d'été et d'un léger vent, le paseo inauguré par d'"authentiques" arlésiennes, se poursuivit par la Marseillaise et se termina par une minute d 'applaudissements en hommage à Thomas Guzman récemment disparu.

 

     Les toros bien présentés, tous nés entre février et décembre 2019, tous noirs sauf, le 4e, "Cosrou", berrendo. Un lot d'une étonnante homogénéité de trapío et de comportement excepté le 6e "Cocody", le mieux armé, le plus lourd , le plus violent.

     Les deux derniers, "Khorogo" et "Cocody" ont été crédités de la vuelta posthume ! ! Il faut et c'est urgent revoir l'éducation des présidences. Comme l'alguazil doit-être bon cavalier, mais pas uniquement ! "Khorogo" prit deux piques sans pousser, "Cocody", une seule à la demande de Solal. "Khorogo" ne fut pas mis en valeur par la prestation confuse de C. Parejo, peu convainquant.

 

   

      El Rafi nous montra toute son envergure   avec tact, un multiple jeu de cape aux tablas, des séries élégantes de derechazos et une de naturelles. La suite plus délicate, "Abidjan" s'avéra faible distribuant de violents hachazos dans des charges inégales. L'épée tombée et la légère pétition lui offrirent l'oreille.

"Cosrou", berrendo, le 4e

     C'est un Rafi plus combatif, à genoux recevant "Cosrou" dont les charges nobles n'élevèrent pas la faena. C'est monotone, cela manque d'émotion. Le public est froid, peu réceptif. La tarde ne décollera que tardivement.. Mort rapide, salut.

     Christian Parejo plait au public. Il peut faire n'importe quoi, ça marche. De quoi encourager le garçon dans ses divagations. "Assinie" se livre montrant une belle noblesse sous la muleta tenue main basse. Il conclue d'une épée entière de côté. Deux oreilles, l'arrastre est applaudi.

 Le triomphe est acquis. Le Biterrois se presse. La muleta maintes fois tutoyée, terminera par deux fois sur le sable, il conclue par un comportement tremendiste. Le bon toro apprendra les mauvaises manières. Entière, oreille pour l'épée. Le palco indécis tergiverse, vuelta posthume pour "Khorogo" ! ! On ne l'attendait pas !

 

     Dynamique, Solal le fut surtout lors de son dernier combat. Il "brinda" la mort de son premier à sa peña,  reçut l'ovation aux banderilles et salua après trois pinchazos.

 

"Cocody"

     L'intérêt de la course fut son combat avec "Cocody". Ovationné une nouvelle fois aux palos pour un tercio vibrant, il "brinda" au public réveillé et eut beaucoup de mérite face à ce Blohorn puissant et violent. Il se joua de la bête, poignet ferme et main basse montrant du caractère, triomphant du bicho avec sobriété. Entière pasada, deux oreilles et vuelta pour "Cocody".

     Curieuse corrida parfois glaciale, monotone par le comportement du bétail qui manqua de chispa, d'un léger piquant africain. Enfin, avec générosité six oreilles et deux vueltas al ruedo, c'était comme ça à Palavas !

     La Chaquetilla d'or à Christian Parejo. El Rafi, malchanceux ne démérita pas, Solal courageux et méritant a pesé sur cette course. 

                          Gilbert Lamarque

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UN BON ENTRAÎNEMENT. SAINT- GENIÈS- DE- MALGOIRÈS

Publié le par Cositas de toros

 Jeudi 1er août

 

     Sous la fournaise d'une soirée d'été, dès 20h sonnantes, la fête votive s'est poursuivie autour des petites arènes où le public s'était rassemblé pour assister à une "tienta pédagogique" organisée par Nîmes Métropole. L'épreuve de sélection qui oppose les jeunes graines de toreros à des jeunes toros de moins de deux ans, a permis, ce soir, à la ganaderia de François André tout juste descendue des Alpilles de mettre en valeur les qualités de ses trois pupilles opposés aux jeunes Hugo Casado de l'E.T. de Cataluña, Hadrien Lucq de l'E.T. Adour Aficion du maestro Richard Milian et Alvaro Castillo de l'E.T. d'Albacete.

 

     La peña Paul Ricard d'Alès anima la soirée couvrant le chant des cigales et les flonflons de la fête et des manèges tout proches.

 

     Hugo Casado, vainqueur de trois bolsíns en 2023, vainqueur du concours de Bellegarde cette année , reçut le F. André, vif, aucunément distrait par le public proche. Hugo, sérieux, l'utilisa à bon escient, aucun défaut cornes droite et gauche. Sur un retour rapide, il subit une légère voltereta sans conséquences puis une seconde sur une passe inversée. Il ne négligea pas à toréer verticalement.

 

     Hadrien Lucq, vainqueur du bolsín de Vauvert, l'an dernier, hérita d'un novillo qui "rematait" aux planches. Le bicho s'affala à plusieurs reprises, très faible mais il démontra une noblesse dans la flanelle du Landais qui semblait prendre plaisir à jouer les infirmiers, heureux d'être là. Il instrumenta d'excellente manière, le laissant récupérer, effectuant de longues passes toutes en douceur. La faiblesse du novillo étonna même le ganadero, la forte chaleur, le camion et le voyage direct des Alpilles ne semblèrent pas pourtant affecter les deux autres erales

 

     Alvaro Castillo montra sa plastique mais le F.André qui suivait sans cesse la muleta lui fit subir un petit chapelet de volteretas. L'Albaceteño en fit trop et le final se décomposa dans la confusion.

 

Après l'effort, tous réunis

     Á l'issue de la course, un vote réunissait dans l'urne le nom du vainqueur.... que je ne connais pas! Il sera présent à l'issue de la saison à la finale de la novillada sans picadors qui se déroulera à Saint-Gilles le 25 août à 18h dans le cadre de la Feria de la Pêche et de l'Abricot avec deux erales de La Paluna, deux de Taureille et deux de François André. C'est la finale du Bolsín de Nîmes Métropole.

 

     Á Saint-Geniès, les erales de François André sont très bien sortis, bien faits et  nobles. Pas de mise à mort et spectacle gratuit. Une belle animation dans la petite commune gardoise de 3 000 habitants.

                                                    Gilbert Lamarque

 

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BEAUCAIRE; DIMANCHE 28 JUILLET. DESAFIO GANADERO

Publié le par Cositas de toros

         

             Plein soleil, forte chaleur. Environ 1/3 d'arène généreux. Le desafio La Corte est allé a mas sous le chant incessant des cigales.

3 Dolores Aguirre (1,3et 5), 3 Curé de Valverde (2, 4et 6). Novillos bien présentés dans l'ensemble, aux jeux divers, peu mis en valeur, ils subirent eux aussi la canicule. Les cuadrillas pas au top, celle d'Uceda Vargas, limitée. Vuelta posthume pour "Servicioso", le dernier et 3e de Valverde , pour l'ensemble du lot.

     Les prix remis en piste : Oreille d'or, Aarón Infantes, meilleur banderillero, José Otero (A . Infantes), prix desafio ganadero, Valverde.

     Un prix spécial à Joao d'Alva pour sa participation active au cours des deux tardes et seul novillero dans le tercio de banderilles.

 

     Joao d'Alva, le jeune portugais de Sétubal hérita d'un Dolores légèrement bisco qui prit deux piques.

Il s'avèra faible au sortir du peto. D'Alva réalisa le tercio de palos où le novillo s'écroula à la 3e paire. "Brindis" à Uceda Vargas pour une faena réduite, le bicho refusant la flanelle et malgré une muleta haute, chuta de nouveau. Entière après pinchazo sur un animal figé aux abonnés absents. Silence. Le Curé (09/2020), haut et veleto procura un capote enlevé. Deux piques correctement ajustées et Joao se chargea des banderilles dont la 3e paire al quiebro où il reçut l'ovation.

Le brave "humilie" sous la flanelle, la faena est un peu confuse, vive et terminée par un retour main gauche. Bajonazo précédé d'un pinchazo. Vuelta.

     Uceda Vargas reçut un Curé aussi noir que haut qui prit une pique appuyée poussant sous le peto.

     Ce fut tout. Le Valverde, parado, envoya force hachazos. C'était trop. 3/4 de lame au second envoi. Le puntillero releva le bicho qui lui infligea un varetazo. Silence.

 

     Son second, un Dolores, "Cigarrero" un castaño au fort tamaño subit deux piques quelconques et s'envola pour une faena des plus longues. L'Andalou s'engagea peu et fut dominé. Entière atravesada, un avis, descabello. Silence. Palmitas à l'arrastre.

 

    

      Aarón Infantes reçut à la cape un Dolores bien dans le type de la maison, il poussa sous le peto durant la première pique, subissant la seconde. José Otero fut ovationné aux banderilles pour deux superbes paires. Le manchego débuta par une série de derechazos suivis de naturelles main basse. Peu de détails suivirent. Une entière de côté. Silence.

 

Enfin, vint le 6e, un Valverde haut, puissant, veleto. Il ne se fit pas prier pour aller à la pique, il poussa la cavalerie jusqu'aux planches, sortant seul. La suite fut le plus beau moment de la tarde, "Servicioso" partit toujours de plus loin pour trois autres rencontres partant du centre de l'ovale, mit les reins. Au bout de la vara, un bon piquero, ovation. Le bicho mettant promptement la tête dans la muleta, Infantes est à la peine ne dominant pas son sujet. Il en termina par une entière de côté. La vuelta posthume pour le Valverde, l'oreille (?) pour Aarón Infantes.   

   

 

      Un public réagissant diversement dans une arène torista bien peu garnie d'aficionados. Pourtant j'avais lu dans la presse du matin qu'il semblait qu'à Beaucaire, les jeunes, "s'ils ne s'attaquaient pas aux bovins, se livraient tous les 25 novembre et en toute impunité à la chasse et au vol des gallinacés dans la campagne proche."... On invoquait donc la tradition, l'attachement des bêtes à cornes ! Beaucaire où sont tes traditions ?

                                              Gilbert Lamarque

 

 

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