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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

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TOROS

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un pâle soleil dans l'eau froide...

Publié le par Cositas de toros

              L'annonce des cartels sur le sol français ne nous amène guère à une franche excitation. Béziers célèbre les 25 ans d'alternative de Sébastien Castella par une overdose annoncée du Maestro présent à trois reprises toréant des Jandilla et les inévitables Garcigrande pour conclure le 17 août par des Pedraza de Yeltes que le Sud-Ouest digèrent encore. Restons ici et plus précisément dans le Gers et le Bas-Armagnac, à Eauze où la journée taurine moribonde renaît de ses cendres par l'entremise de la paire Lartigue-Jalabert. Au menu, Emilio de Justo, 7e de l'escalafón 2024, figura incontestée accompagnée du petit-fils de l'un et du protégé de l'autre, autrement dit, Yon Lamothe auteur d'une saison 2024 "nuancée", doux euphémisme, et de Marco Pérez pour sa présentation dans le Sud-Ouest, son "unique" apparition... nous verrons bien. Le jeune "prodige" espagnol aura pris l'alternative le 7 juin  prochain à Nîmes. Les arènes élusates seront-elles combles ? N'en doutons pas.

     Arles et Saint-Martin-de-Crau, nous en avons parlé précédemment (Cositas du 20 janvier), attendons Mont-de-Marsan et Dax. Vic-Fezensac nous propose dans la tradition vicoise des cartels sérieux. Pour preuve, les Saltillo du 7 juin, la corrida-concours et les Dolores Aguirre du 8, le solo de Morenito de Aranda le lendemain, programme étant à même de faire de l'ombre à Nîmes.

     Notons sur le littoral atlantique, la corrida du 28 juin à Mimizan où nous verrons voguer au fil des eaux salées du Courant, les intéressants toros de Pagès-Mailhan pour Morenito de Aranda, Juan de Castilla et le néo-matador Samuel Navalón, un cartel insolite qui mérite l'attention des aficionados, et pour conclure,

Bougue dont le traditionnel Bolsín démarrera le 4 mai, nous y fêterons le 30e anniversaire avec du bétail de Camino de Santiago de l'assidu ganadero Jean-Louis Darré.

                         Gilbert Lamarque

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MORANTE

Publié le par Cositas de toros

Plaidoyer pour Morante

         Depuis plus de vingt ans, le cigarero souffre d'un trouble dissociatif qui déconnecte son corps de ses émotions, désormais aggravé par un trouble dépressif complexe. Il vient de subir une thérapie par électrochocs pour pouvoir à nouveau toréer. "J'ai pensé à la mort comme un soulagement. C'est une maladie complexe, triste et douloureuse." 

     Il reste quatre jours avant que le génial maestro ne remette son costume de torero à Olivenza*. Il y va avec de sérieuses intentions. Il peaufine sa préparation physique et artistique par des tentaderos et des séances d'escrime.

     Ces troubles engendrent chez la personne un sentiment de détachement d'elle-même (dissociée), c'est à dire de ses souvenirs, de ses perceptions, de son identité, de ses pensées, de ses émotions, de son corps et de ses comportements. Elle peut aussi se sentir détachée du contexte, du monde qui l'entoure. De ce fait, son sens de l'identité, de la mémoire et/ou sa conscience se trouve fragmenté.

     Dure épreuve. Face à ses éternels tourments, je saurai regarder Morante avec des yeux différents.

* Le 8 mars, toros de Victoriano del Río, avec Emilio de Justo et Borja Jiménez.

                                Gilbert Lamarque      

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LAS HESTAS DE BAIONA (suite)

Publié le par Cositas de toros

suite de l'article du 07 février

     Tout y est : les ingrédients sont là, la musique, la banda, l'accordéoniste, le pont, les flèches de la cathédrale qui dominent, la clef lancée depuis le balcon de l'hôtel de ville et le "toro" trônant, plein centre. Un "toro" bien doux aux allures de grosse peluche... La vache a destitué le toro. Elle est ici, chez elle. La vache est gasconne bien qu'ayant du sang ibérique, le toro, l'espagnol règne à Lachepaillet, la vache s'égaye au coeur des fêtes, place Saint-André au Petit Bayonne. Alors, elle trône au centre de la composition, normal, non ?

 

Julie Alenda

     Belle affiche, classique aux couleurs basques, rouge et vert. C'est Julie Alenda qui remporte le concours de l'affiche pour cette année. Le visuel a été retenu suite au vote du public sur internet (13 500 votes), comptait pour 60% dans le résultat final, les 40% restant étant à la charge de la commission extra-municipale.  L'affiche de Julie Alenda  est arrivé en tête avec 31,21% des suffrages. L'auteure va recevoir, en plus, 4 000 euros. Quand on sait ce que rapporte cette affiche et tous ses dérivés !

 

© Bertrand Lapègue

 

      À Pampelune, il y a les encierros, à Bayonne les incontournables courses de vaches, chaque année sur la place Saint-André (ou place Paul-Bert) se transformant en arène avec gradins. Incontournable depuis la création des fêtes le 13 juillet 1932. Et bien avant, comme en atteste un arrêté des échevins bayonnais en 1289 qui règlementait les lâchers de vaches e t de boeufs dans les rues. La vache star des fêtes souvent emmenée par le ganadero Michel Agruna, est le rendez-vous très populaire. Elle a aussi son encierro où  jadis, vaches et boeufs courraient jusqu'à l'endroit de l'abattage. Les jeux taurins bayonnais se sont développés sous diverses formes et ont évolué au fil des siècles ; il n'y a "qu'un pas" des courses de vaches traditionnelles des fêtes aux corridas !

     Deux corridas sont programmées pour les fêtes : le vendredi 11 juillet, la corrida blanche et le samedi 12 juillet, la corrida à cheval.

     Allez, encore 130 jours jusqu'au lâcher des clefs !

                  Gilbert Lamarque

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