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TARAZONA, compte de faits

Publié le par Cositas de toros

Pourquoi Tarazona ?     

 

                   Le 23 août 1870, le légendaire Salvador Sánchez"Frascuelo" affronta six toros de La Campanilla, le jour de l’inauguration de la plaza de la cité prenant le relais de l’ancienne érigée à la fin du XVIIIe siècle qui est encore aujourd’hui un symbole de la ville. Depuis Frascuelo, toutes les figuras du dernier tiers du XIXe siècle et du XXe siècle dans sa totalité ont défilé sur la nouvelle plaza

     Après-midi de gloire et de drame aussi. Le 17 juillet 1963, cette terrible blessure qui conduisit Jaime Ostos à son rendez-vous manqué avec la mort. Combien d’aficionados se bousculèrent ce jour-là pour le sauver en donnant leur sang ?

     Il en fut ainsi jusqu’en 2013 où les clameurs se sont tues . L’enceinte déjà à l’abandon nécessitait une sérieuse réhabilitation. Les techniciens municipaux déterminèrent l’impossibilité de l’activité tauromachique.

     Le temps passa, la plaza resta fermée et muette.

     Il y a quelques mois de cela, Juan José Verá, homme d’affaires reprit la"nouvelle" plaza. L’homme souffrait que Tarazona n’organisait plus sa Feria et avec lui quelques aficionados nostalgiques et sevrés.

     L’arène fut remodelée ne subissant aucun dommage structurel.

 

     Le miracle eut lieu, deux cartels s’affichèrent. Voilà comment les toros reprirent le chemin de Tarazona.

     L’homme d’affaires – non taurines – confia l’organisation, entre les mains de professionnels, Julio Fontecha et Luis Garzón. L’objectif de notre homme était fixé à deux corridas avec de bonnes affiches à partir de cette année et les suivantes pour faire de cette arène historique un point de rencontre pour les aficonados.

     La réouverture des arènes de Tarazona eut lieu, il y a peu, le dimanche 28 août avec une opposition de huit toros, deux de José Rosa pour Guillermo de Mendoza et six Fuente Ymbro de Nu pour El Fandi, Miguel Ángel Perera et José Garrido.

     Le lundi 29 du bétail de l’élevage originel de Nuñez del Cuvillo, propriété du fils aîné Joaquín Nuñez del Cuvillo. Francisco en est ,aujourd’hui le propriétaire (Domecq-Nuñez). Les piétons en seront, Cayetano, Roca Rey et Juan Ortega. Comme il n’y a pas de Feria sans fiestas les Turiasonenses en profitèrent les deux jours suivants…. Tout manquait chez le fer "B"de Nuñez del Cuvillo, trapío,armure, caste et bravoure…

      Mais où eut lieu la Feria ? À Tarazona, oui, mais en Castilla-La Mancha où en Aragon. En effet deux villes se nomment Tarazona, l’une en Aragon et l’autre dans la province d’Albacete. Pour notre satisfaction et nos économies, la Tarazona qui nous intéresse se situe dans de l’Aragon bien plus proche de la Tarazona de Castilla-La Mancha ! Riche de plus de 10.000 habitants vous attend l’une des plus belles et des plus monumentales d’Aragon où l’héritage exceptionnel de style mudejar et de la Renaissance coexiste.

Ce que vous devez savoir.

La plaza vieja

     La plaza vieja a été transformée par bonheur en logement sans dénaturer la place centrale servant actuellement de lieu de spectacles. Celle-ci fut inaugurée en 1792. Elle compte parmi les plus anciennes d’Espagne présentant la particularité de leur plan octogonal, sur trois étages. Les arènes du Prado, selon leur nom d’alors ont accueilli des corridas jusqu’à l’inauguration actuelles (1870).

Plaza vieja new look

     Le 28 août, Guillermo de Mendoza, une et deux oreilles,(toros de José Rosa), le 4e Fuente Ymbro fut gracié pour Antonio Ferrera, deux oreilles et deux oreilles et queue symboliques (n’en jetez plus), M.Á. Perera, oreille et ovation, enfin José Garrido , oreille et oreille.

     Le lendemain, Emilio de Justo a remplacé Roca Rey, covalescent (blessé à Bilbao), silence et palmas, Cayetano Rivera ouvrit la grande porte, Juan Ortega, silence et oreille avec de piètres cornus.

Plaza nueva

     L’entrée remplit le coso aux trois quarts.

     Véritable conte de fées par ces temps si obscurs et réducteurs !

     Tarazona rejoint le club très fermé des villes aragonaises en exercice : Saragosse, Huesca , Barbastro et Tarazona .

                                                                            Gilbert Lamarque

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