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REGAIN

Publié le par Cositas de toros

            La temporada est terminée des deux côtés des Pyrénées. Pendant que Las Ventas recompte ses 828.920 spectateurs, ses 61 spectacles et ses 10 Grandes Portes, Morante se remémore ses 100 corridas, Ginés Marín a été pris la bague au doigt ayant épousé à Tolède, Ana Lorenzo,une autre alternative qu’il faudra confirmer, qu’une nouvelle page se tourne pour clouer le bec de Caron le despote pas éclairé visant à abolir la corrida en France, que l’association"Un toro pour un rêve d’enfant" a permis de récolter plus de 15.000 euros, repensons à ce jeune novillero qu’est Manuel Diosleguarde.

     Le torero de Salamanque a subi une cornada très grave en entrant pour tuer le sixième de Cebada Gago à Cuéllar (Ségovie), le dernier dimanche d’août, un 28. (tiens!)

 

     Après avoir été soigné par le chirurgien des arènes pour un "encornement" de 25cm sur la face interne de la cuisse droite. » Manuel, intubé, a été transféré à l’hôpital de Valladolid. L’intervention chirurgicale a duré six heures pour ce coup de corne. "Caminante", le Cebada, lui a rompu l’artère et la veine fémorales.

     Le jeune salmantin se rapprocha ce jour, de Manolete, le cordouan l’attendit en vain. Comme le déclara plus tard la chirurgienne Marta Pérez « la blessure était comme celle de Manolete. » Quatre jours complets de réanimation. Manolete eut le tort de naître en 1917 et surtout de subir le coup fatal, il y a 75 ans.

     On le sait, le Calife reçut la terrible corne d’"Islero" à Linares. L’état vétuste de l’infirmerie, les réseaux routiers et les moyens de locomotion de l’époque l’amenèrent jusqu’au lendemain où il décédera vers les cinq heures du matin.Tout a été dit sur la mort du maestro.

     Comment oublier Paquirri, qui blessé à Pozoblanco par "Avispado" de la ganaderia Sayalero y Bandrés, mourut durant son transport vers l’hôpital de cordoue.

     Près de nous, Iván Fandiño et Victor Barrio dont la mort quasi instantanée pour le Basque, et foudroyante pour le Segoviano – un coup de corne lui trenperça la poitrine.

     La fatalité s’était invitée.

   La camarde dédaigna Manuel Diosleguarde ou plutôt, la fée chirurgie siffla le repos et la fin des hostilités. "Caminante"n’alla pas jusqu’au bout en cette tarde, du travail d’amateur.

     Le novillero de Salamanque devrait prendre l’alternative en juillet prochain. Après 4 temporadas bien remplies, lui qui a toréé plus de 60 novilladas depuis ses débuts avec picadors.

     Manuel assure qu’il reviendra dans les ruedos : « C’est un revers dont je me remettrai plus fort et avec plus d’envie que jamais de me mettre devant. »

Regain

     Manuel fauché par la corne, l’herbe repousse dans les cercados du Campo Charro.

     Regain , le roman de Jean Giono, « et qu’une herbe nouvelle a poussé et qu’on a pu faucher le regain. » Ne le souhaitons pas…

     Chers amis, nous qui l’avons apprécié dans le Sud-Ouest maintes fois, jeune apprenti depuis les non piquées, nous irons l’ovationner debouts sachant que ces garçons ne sont pas foutus comme vous et moi.

     Dios le Guarde, bourg de Castille-et-Léon de 127 âmes où Manuel Sánchez vit le jour le 6 mai 1999. Novillero, il prit comme apodo le nom de son village Dios le Guarde une locution bien choisie et prédestinée !

     Non, Manuel, la camarde n’a pas voulu de toi ce 28 août. Sois prudent quand même.

         ¡ Suerte Torero, Dios te bendiga !

                                        Gilbert Lamarque

 

 

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