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2025, l'année des adieux

Publié le par Cositas de toros

Ce seront ceux de Javier Castaño auxquels s'ajoutent les retraites de Fernando Robleño et de Cayetano Rivera Ordoñez.

          Une dynastie prend fin... 

     Les adieux de Cayetano coïncident avec les 100 ans de la dynastie Ordoñez. En effet, son arrière-grand-père, Cayetano Ordoñez a fondé la dynastie. Niño de la Palma prit l'alternative à Séville en 1925.

     Cayetano, aujourd'hui a 47 ans. Quant à savoir s'il se sent plus Rivera ou Ordoñez, il a déclaré : "J'essaie d'être fidèle à Cayetano, d'être fidèle à moi-même".

     C'est l'arme à double tranchant : l'aficionado qui a vu le père (Paquirri) ou le grand-père (Antonio Ordoñez), sait que chacun est différent. La dynastie s'éteindra vraisemblablement avec lui, ne souhaitant pas que le fils ou les neveux relèvent le défi. Le frangin, Francisco Rivera a été soulagé, "il ne risquera plus sa vie".

          Deux belluaires vont quitter les ruedos... 

     Après 25ans d'alternative, Fernando Robleño se consacrera au poste de directeur de l'École Taurine Yiyo de Madrid. À 45 ans, le torero madrilène a effectué pas moins de 56 paseos à Las Ventas. Il a marqué toute une génération d'aficionados par son courage et son altruisme combattant les toros du campo durs et intraitables. 

     Quant à Javier Castaño, le crépuscule s'est installé dans sa trajectoire de torero avec seulement 2 corridas pour la temporada 2024. L'année prochaine, il fêtera le 1er avril, son 24e anniversaire d'alternative dont le parrain fut un autre tout nouveau retraité, à savoir Enrique Ponce. Loin des canons de ce dernier, Javier, au style simple adapté aux toros durs, adopta une expression minimaliste, ses échecs aux aciers le privèrent de nombreux trophées.

     Miura, Escolar Gil, Cuadri, Victorino ou Adolfo n'auront plus l'opportunité de croiser le fer avec l'excellente cuadrilla du diestro de Leon. Céret ou Vic ne résonneront plus de la même ferveur.

     Avec Cayetano, s'achève une formidable dynastie, avec Fernando et Javiier, deux magnifiques belluaires vont quitter les ruedos.

     Nostalgie quand tu nous tiens !

                                  Gilbert Lamarque

     

     

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