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BAYONNE. FERIA DE L'ATLANTIQUE

Publié le par Cositas de toros

                    Dimanche 3 Septembre

 

            FINALE NSP. 11h. Nuages, belle assemblée.

            Molle finale...

                Quatre Camino de Santiago décevants. En effet, le bétail présent ce dimanche ne permit pas à Manuel DIOSLEGUARDE et à la bonne découverte, le mexicain Arturo GILIO de s'exprimer. Les erales gersois firent preuve de faiblesse et d'un manque de charge, leur noblesse ne suffisant pas. Espérons que le ganadero ait gardé quelques bons exemplaires pour l'échelon supérieur. L'étincelle viendrait peut-être de l'Astarac, vu à son avantage ailleurs.

L'espagnol de Salamanque plus écolier, le mexicain plus torero, mais il n'y a pas un continent entre-eux !

Manuel DIOSLEGUARDE : vuelta aux deux.

Arturo GILIO : saluts et silence.

Les prix distribués sur le parvis de Lachepaillet ne s'imposaient pas.

 

            CORRIDA de fin de temporada bayonnaise. 17h30. Couvert, quelques rayons solaires. 3/4 d'arène.

            La lumière vint de Béziers.

                 Des 6 Bañuelos à la présentation moyenne, au jeu moyen, à la bravoure moyenne, seul le 5ème Velloson, 482kg, negro fit que cette tarde ne sombra pas dans le "peu".

Antonio FERRERA fut décevant. Perdigon servi en hors-d’œuvre, ne l'inspira point. 3 paires de palos à cornes "très passées", le bicho soso, gueule ouverte dès l'entame de muleta. Mort longue et pénible. Silence. Et sifflets en l'absence de faena après 2 piques assassines et le refus de banderiller Enlotado colorado de 505kg.

Sébastien CASTELLA, lui par contre, se montra déterminé tout au long de la tarde. Il débuta sa première faena par statuaires sur un collaborateur de peu de forces, derechazos puis des circulaires jusqu'à l'ivresse mais pas le frisson (pellizco). Entière tombée. 1 avis et 2 oreilles sous la pression.

Vint Velloson, bien accueilli au capote. Bien piqué deux fois modérément par José Manuel  MORENO RODRIGUEZ (ovation), l'astado reçoit un quite par chicuelinas de José GARRIDO. Salut des banderilleros J.F. BORRERO JIMÈNEZ et V. HERRERA FRAGUA (Raphael VIOTTI avait salué au 2ème). Belle charge sur des passes inversées, chevilles vissées au sol et beaucoup de temple, main basse relâchée. Le toro baisse quelque peu et la faena perd de son parfum. Sébastien nous égraine son style maison, tutoyant les cornes. Le biterrois nous ayant ouvert le balluchon (el hatillo), il délivre un estoconazo concluant son oeuvre. 2 oreilles tombent du palco après avis (mais, suivant la logique présidentielle, la queue aurait pu être promenée autour du ruedo). Il n'en fut rien, heureusement.

Vuelta de Velloson un peu surfaite : je lui avais trouvé une noblesse plutôt sosote et il ne prit que 2 piques avec quelque "urbanité". Pas de 3ème, même pas dans nos rêves!

José GARRIDO vit Platanero changé illico (peut-être pour boîterie du jambon droit?, nous sommes à Bayonne!). Dorado, le sobrero du même fer, ne s'employa pas sous le peto. Il était venu visiter le ruedo, non pour combattre. Andarin, auteur de coups de tête désordonnés, devant lui, José sécha. Silence.

Le dernier, brindé au public, avisé, mit le torero de Badajoz dans la difficulté. Le castaño oscuro resta très obscur et la faena s'en ressentie, volontaire mais gaspillée par "la" série de trop. Désarmé. Echec à l'épée, 1 avis, salut.

 

Présidence : Jacques OXANDABURU.

 

Gilbert LAMARQUE

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BILBAO. ASTE NAGUSIA

Publié le par Cositas de toros

      Les combinaisons des cartels et les programmations de cette année m'ont, hélas, permis de me coltiner des ersatz de bovidés : Garcigrande/ Domingo Hernandez, Victoriano del Rio, Puerto de San Lorenzo pour conclure parcimonieusement avec Miura!

Dans l'enceinte du toro bravo, c'est un comble!

Côté soleil, même s'il fut chiche ces derniers jours, la belle ville de Bilbao et ses richesses.

Je vous avoue avoir longuement gratté le sable et effectué le tour du ruedo maintes fois avant de plonger la plume dans l'encrier.

 

Le jeudi 24 Août, un peu plus d'une demi-arène sous un plafond bas.

Le Garcigrande (1) et les 5 Domingo Hernandez (suivants) bien présentés, plutôt compliqués, faibles, de peu de charge. (Quelques lueurs chez le 3 et le 4).

El JULI essuya les trilles adoucis de quelques palmas sur l'unique Garcigrande après un "julipie" dans l'épaule. Sur son second, il pesa sur...le public. Mamie "Gaufrettes" aime le JULI, pas moi. Une demie en "julipie" moins accentué, suivie d'une entière de côté et en arrière, descabello. Salut avec quelques protestations.

Alejandro TALAVANTE fut sérieux au premier Domingo : main basse, belles séries de naturelles. Salut après entière. Parcelito ne l'inspira pas. Après brindis au public (?) trois coups de torchon, une entière caìda, descabello, bronca.

José GARRIDO fut bien sur la gauche avec Treinta y Siete, de belles liaisons, terminant en derechazos et molinete. Salut au tiers après avis. El de Badajos fut applaudi au capote à la reception de l'ultime. Mamie "Gaufrettes" aime GARRIDO, moi aussi. Il se cramponna mais se méfia du paroissien peu catholique qu'il occit d'une entière de côté. Silence.

Ce n'était pas "le canotier sur le côté..." cet après-midi mais les épées, toutes !

Le sirimiri a crachouillé à 21h30, mais à cette heure, c'était vino y tapas.

 

Vendredi 25. Tarde Real.

6 Victoriano del Rio à la belle carrosserie (Porsche Cayenne) et à la cylindrée (Fiat 500), capot ouvert. Des toros, ça ?

La journée des Rois et des dupes devant 3/4 de plaza.

Le Roi émérite JUAN CARLOS Ier de BORBÒN y BORBÒN dans sa loge recevant le brindis du Roi de Chiva (ovation et sifflets !) puis celui (long) de CAYETANO, descendant de la dynastie ORDOÑEZ et enfin, le troisième (modeste) du petit plébéien Ginès MARÌN. La reseña pouvait se terminer ici.     

PONCE : pas de toro, pas de faena (comme les bras et le chocolat). Arrastre sifflé. Brindis au public (le peuple, enfin !) avec Ebanista, 585kg de faiblesse. De belles séries des deux bords sans aucune émotion, Enrique de plus en plus cabotin, (je vous passe les détails) et...la puerta grande s'ouvre.

CAYETANO montra beaucoup d'envie. Il souhaita banderiller avec les bâtonnets aux couleurs de l'Espagne. Madre mià ! Manifestation publique, la plèbe se soulève. Retour à la barrière du fils cadet de PAQUIRRI. Joselito RUS et IVÀN GARCÌA (superbe paire) ont salué. Début de rodillas, des postures, aucun effet. Deux dynasties, le Bourbon à l'étage qui applaudit, et le Rondeño sur le sable qui "s'autosatisfactionne". Pétition, salut du centre. Peut confiant, reculant sans cesse devant le 5ème, Dulce, CAYETANO lui loge 3/4 d'acier après pinchazo. Silence.

Ginès MARÌN, l'enfant du peuple salut après la mort du 6ème, Pudoroso, le seul qui infligea un batacazo à la cavalerie BONIJOL. (Batatero eut la corne droite sectionnée dès son entrée, merci peon). Ginès clôtura la tarde avec le sobrero negro de 563kg.

"Noir c'est noir, il n'y a plus d"espoir..." Le negro mulato sortit dans la grisaille du soir. Nous sommes vaincus. Lui aussi, pôôôvre animal, faible jusqu'au bout du poil. Torero ou infirmier ? Docteur GINÈS ou Mister MARÌN ?...musique pour réveiller les morts. Voltereta sans suite, la musique continuant. Une entière jusqu'au poignet. Oreille.

Deux rois, l'un "jubilado" et l'autre toujours en activité dont le règne durera autant de lustres que le premier. L'enfant de Chiva, PONCE Ier déroulant cape et muleta devant des fantômes. On a le droit d'aimer.

 

Samedi 26. Le calice jusqu'à la lie (hallali ?).

3/5ème d'arène sous les nuages à la couleur du ruedo. 6 Puerto de San Lorenzo, 6 noirs décaféinés, desiguales de hechuras, sans caste, souvent sosos, faibles.

Enrique PONCE (ténèbres et or) initia une faena précieuse après deux rencontres chevalines à pas feutrés de son premier "opposant". Salut au tiers. Malaguito, son second aussi faible. El de Chiva nous infligeant des postures de défi (?) devant le vide sidéral. Silence. Arrastre sifflé.

Diego URDIALES (vert chêne de Guernica et or) ne put guère alimenter son trasteo devant un animal faible, avançant sans cesse au pas (andarìn), aucun enchaînement possible. Belle estocade entière qui fit tomber un trophée. Le suivant, Caraseria refuse la 2ème pique puis va la subir sur le piquero de réserve. Volées de sifflets, le bicho est bancal. Pitos à l'arrastre. Silence pour le riojano.

ROCA REY, le moderne (coquelicot et or) tua d'une entière le 3ème, invalide. Silence. Après brindis au public, il a su tirer bénéfice de la charge de l'ultime...jusqu'aux fléchissements. Terminaison incimiste. Une épée en place, oreille et forte pétition de la seconde.

Cette tarde avait débuté par une minute de silence à la mémoire du maestro d'Albacete, Dàmaso GONZÀLEZ (1948-2017).

 

Dimanche 27. Ultima de las corridas generales.

Nuages après averse. Un public clairsemé : 1/4 d'arène. Inquiétant.

6 Miura bien présentés, encastés, au jeu varié, nobles mais souvent accusant une certaine faiblesse. Le 2 et le 6 sortirent du lot.

Jimenez FORTES : une série à gauche. Peu mais bien. Une entière caìda après pinchazo. Salut au tiers. Au quatrième, nous assistâmes à une suerte de banderilles déplorable. Limite invalide, le temps semble long. Trois coups d'estoc, un descabello, un avis et silence. Arrastre sifflé.

Juan LEAL, seul français des cartels jouait une carte importante. Souvent bousculé, il s'arrima avec courage. Mais le courage ne suffit pas. Face au 5ème, il commença sa faena de rodillas, au centre (il avait auparavant démarré la première par une passe inversée). Juan en mode Juan LEAL. Il déclencha la musique après quelques bonnes passes mais aussi des coups de flanelle intempestifs. Il ne maîtrisait plus rien et se mit entre les cornes et multiplia les pas en arrière. Vuelta après entière (2ème envoi) en se jetant dans le berceau. A son premier Miura à la charge courte, un peu trop confiant, il subit une voltereta et termina sur un mouchoir de poche à deux doigts des cornes. Media en place, efficace. Vuelta après pétition.

Juan a laissé une bonne impression au public bilbaino.

Marco LEAL et M. de los REYES avaient salué au 5ème.

ROMÀN profita du noble 6ème qui transmettait sur les deux rives permettant de belles séries. Du bon chez ce sympathique garçon qui nous gratifia d'une estocade grandissime qui décrocha l'appendice. Cet exemplaire de 657kg fut le meilleur au cheval et il fut applaudi à l'arrastre.

Au 3ème, quelques pinceladas de muletazos. Entière, salut au tiers.

Ce jeune torero est intéressant.

A la pique, 12 rencontres, le minimum.

 

Les prix de mes billets ont baissé de 8%; c'est à noter.

Un hommage à FANDIÑO au musée de Vista Alegre. Un espace lui est consacré avec photos et un habit de lumières bleu marine agrémenté de croix basques. Une expo de photos est accrochée dans le salon de réception attenant.

 

Triste Aste Nagusia. Espoir pour 2018 ? Attendons. "En toute vie, l'espoir /mieux vaut un chien vivant /qu'un lion mort".

Gilbert LAMARQUE

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