DAX . TOROS Y SALSA (ép-3)
. TOROS Y SALSA
(À l’aigre douce)
Dimanche 10 : 17h30
Arènes de DAX (toujours) ciel bleu, soleil de retour, température fraiche, quasi lleno (9/10).
Président : Jean Charles BOUE
Faut avouer que l’affiche était alléchante. Imaginez un peu un mano a mano Enrique PONCE et Andres ROCA REY, Le Roi face au Prince consort. Nous allions voir si le rocher royal allez devenir le méchant petit caillou dans la zapatilla de son Altesse Enrique 1er.
L’enjeu était là, le défi était lancé et, bizarrement, cette affiche n’a pas rempli les arènes du parc Théodore DENIS, «comme y disent chez nous à Dax, la Maestranza française.
Je dois vous avouer que je sature un peu et je vais donc vous la faire courte. En ce jour, les absents ont eu raison. Face à ces monstres de la tauromachie, 6 ersatz de toros.
2 Domingo Hernandez (1 et 6) le 1 vite éteint et le 6 manso.
2 Nuñez Del Cuvillo (4 et 5), le 4 sort seul des piques, doloroso aux banderilles arrive en meuglant à la muleta et terminera en marchant. Le 5 manque d’alegria, vite arrété, banderilles stoppées à 2 paires.
2 Puerto de San Lorenzo (2 et 3), le 2 faible se met à genoux devant le groupe équestre et tombe à la deuxième pique. Le 3 sort faible, après une 1ère pique un peu chahutée et fermée, il tombe deux fois avant la seconde ! Encore un qui ne durera pas à la muleta.
Enrique PONCE, nous a fait du PONCE mais ne m’a paru très investi, il nous a offert la version Poncif de son toreo. Un petit effort sur son dernier (Nuñez del Cuvillo) ne lui permettra pas de recevoir plus que quelques applaudissements polis (Quand sa Majesté bosse, la moindre des choses est que le peuple apprécie).
Andrés ROCA REY m’a paru plus motivé que son ainé. Le fait qu’il réussi à faire durer son 2ème opposant dans sa muleta (Puerto de San Lorenzo) lui vaudra de couper le seul pavillon de la soirée.
En fait vous l’aurez compris, nous nous sommes ennuyés grave sur les étagères dacquoises. Cette corrida de clôture aura été du même tonneau que la feria en général, morose, et même disons le, remplie de grand moments d’ennui. Il faut toute fois souligner quelques éclaircies au milieu de cette grisaille taurine : Juan BAUTISTA, Gines MARIN, Sébastien CASTELLA et même à un degré moindre TALAVANTE durant la feria mais surtout à retenir l’actuaciòn de Emilio DE JUSTO pendant Toros y Salsa.
Ainsi s’achève la temporada dacquoise et si Dieu le veut à l’année prochaine.
El Orense
P.S: Pour le diap plein écran, cliquez sur le toro.