EL CONVENIO COLECTIVO ...
... Ou le "salaire" des toreros par catégorie. (sources : ABC, le 21/07/25)
Comme tout secteur professionnel, la tauromachie dispose d'une convention collective au journal officiel de l'État (BOE). Bien que les montants puissent être plus élevés selon le prestige ou la reconnaissance du professionnel, ce document signé le 16 décembre 2022 et en vigueur jusqu'au 31 décembre 2025, fixe les montants minimaux que doivent percevoir les toreros, novilleros, rejoneadores, subalternes, toreros comiques, assistants et autres professionnels. Les tableaux des "salaires" publiés au journal officiel de l'État du 27 février 2022 ont été mis à jour en 2025.
Catégories professionnelles
Ces tableaux de "salaires", publié en 2025, présentent les appointements de ces professionnels dans les arènes d'Espagne, de France et du Portugal. Les sueldos minimos qui peuvent être augmentés selon les contrats signés, varient également en fonction du nombre de toros participant à la corrida et de la catégorie de l'arène.
Les toreros du groupe A seront inclus s'ils ont participé au moins 37 fois à des corridas au cours de la saison précédente, y compris celles organisées en Espagne, en France et au Portugal.
Le groupe B est composé des matadors qui ont réalisé au moins 13 et 36 corridas au cours de la saison précédente, tandis que le groupe C est composé des matadors restants.
Ce qu'un torero facture par évènement
Selon les grilles salariales publiées en 2025, voici les émoluments envisagés. Dans une corrida de six toros, un torero du groupe A "pourrait" gagner 19 359 euros de cachets, 29 743 euros pour la cuadrilla et 17 742 euros de frais généraux : au total, 66 844 euros. En revanche, un torero du groupe A qui combat dans une arène de quatrième catégorie gagnera 8278 euros de cachets, 25 237 euros de frais généraux, soit : 50 390 euros.
En résumé, la rétribution des toreros du groupe A par corrida avec six toros, selon le journal officiel de l'État.
Arènes de catégorie 1 : 29 743 euros (cuadrilla), 17 742 euros (frais généraux), 19 359 euros (honoraires du matador).
Arènes de catégorie 2 : 28 385 euros (cuadrilla), 17 742 euros (frais généraux), 15 740 euros (honoraires du matador).
Arènes de catégorie 3 : 26 249 euros (cuadrilla), 16 416 euros (frais généraux), 10 613 euros (honoraires du matador).
Arènes de catégorie 4 : 25 237 euros (cuadrilla), 16 875 euros (frais généraux), 8278 euros (honoraires du matador).
La rétribution des toreros du groupe B par corrida avec six toros
Arènes de catégorie 1 : 23 239 euros ( cuadrilla), 10 224 euros (frais généraux), 17 745 euros (honoraires du matador).
Arènes de catégorie 2 : 21 127 euros (cuadrilla), 9952 euros (frais généraux), 14 745 euros (honoraires du matador).
Arènes de catégorie 3 : 17 580 euros ( cuadrilla), 9543 euros (frais généraux, 10 405 euros (honoraires du matador).
Arènes de catégorie 4 : 15 695 euros (cuadrilla), 9543 euros (frais généraux), 7927 euros (honoraires du matador).
La rétribution des toreros du groupe C par corrida avec six toros
Arènes de catégorie 1 : 23 239 euros (cuadrilla), 10 224 euros frais généraux), 12 455 euros (honoraires du matador).
Arènes de catégorie 2 : 21 127 euros (cuadrilla), 9952 euros ( frais généraux), 10 292 euros (honoraires du matador).
Arènes de catégorie 3 : 17 580 euros (cuadrilla), 9543 euros (frais généraux), 6502 euros (honoraires du matador).
La classification des arènes
Selon la catégorie de l'arène (définie par la tradition, le nombre et le type d'évènements organisés), les tarifs peuvent être plus élevés. Le torero joue également un rôle, car les toreros de haut niveau, autrement dit les figuras, peuvent avoir leurs propres tarifs !
Les arènes de première catégorie, en Espagne sont celles de Madrid, Séville, Cordoue, Valence, Saragosse, Bilbao, Saint-Sébastien, Pampelune et Malaga.
Les arènes de deuxième catégorie sont toutes les capitales provinciales qui ne font pas partie du premier groupe, plus Vista Alegre ( Madrid), Colmenar Viejo (Madrid), Gijón, Algésiras (Cadix), Jerez de la Frontera (Cadix), El Puerto de Santa María (Cadix), Linares (Jaén), Plasencia (Cáceres), Mérida (Badajoz), Cartagena (Murcie) et Olivenza (Badajoz).
La troisième catégorie regroupe celles qui ne sont pas incluses dans les deux précédents et la quatrième catégorie regroupe celles qui sont portatives et non fixes.
En France, les arènes de première catégorie sont : Nîmes, Arles, Béziers, Vic, Mont-de-Marsan, Dax et Bayonne.
L'aficionado a le droit de savoir où vont ses économies.
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