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ERREMENTS EN BOURGOGNE

Publié le par Cositas de toros

 

    Dijon, capitale administrative de la Bourgogne, est appréciée comme ambassadrice de la gastronomie. En dehors des vins et de la moutarde – qui monte souvent au nez ses aficionados – nous pouvons également apprécier les escargots, le pain d’épices, la crème de cassis, la potée et le bœuf bourguignons, l’apéritif cher au chanoine Félix Kir et bien d’autres gourmandises.

Mais saviez-vous qu’aux alentours du 14 juillet à la jonction des XIXe et XXe siècles, Dijon avait une autre spécialité, récréative celle-la : la "corrida" ? La corrida dans tous ses états, nouvelle recette, le taureau bourguignon, un dérivé du bœuf !

      Pendant quelques années, la capitale historique du duché de Bourgogne, "la ville aux cent clochers", tout comme ces villes d’un autre climat, ces villes du nord… de la Garonne, Paris comme  Le Havre, Roubaix ou Limoges,… a eu droit aux combats de taureaux.

 

L'entrée du Vélodrome du Parc et le tramway

   

      Les Dijonnais en étaient devenus passionnés avant leur interdiction au tournant du XXe siècle. 5 000 personnes vibraient dans l’ancien Vélodrome du Parc qui fut détruit à la fin des années 1920. Dans l’imaginaire collectif, draps rouges, costumes à paillettes, bêtes à cornes évoquent avant tout l’Espagne, Nîmes, Arles ou encore Dax et Mont-de-Marsan. Mais qui aurait pu imaginer qu’en Bourgogne, dans la cité des Ducs, ce genre d’évènement ait pu avoir lieu et rassembler autant de spectateurs ?

      Ce fut en effet le cas de 1896 à 1902 – 7 ans tout de même ! – lorsqu’une cuadrilla de "toreros" eut l’idée de proposer ce genre de spectacle à l’occasion des Fêtes du 14 juillet.

 

En bas à droite, l'éventail et une scène de corrida

       L’Exposition Universelle et Internationale de juin à octobre 1898 avait inclus divers spectacles taurins.

Le Vélodrome dédié aux évènements populaires pouvait accueillir plusieurs milliers de personnes et bénéficiait de son propre arrêt de tramway. Voilà un endroit idéal pour attirer la curiosité et la soif d’exotisme de la population locale. Dès 1897, la presse de l’époque relate que plus de 5 000 billets de tribune à 1 franc seulement ont été vendus pour assister aux courses de taureaux, soit 15 % de la population ! A Angers, autre ville "taurine", le 10 juillet 1898, le prix des places étaient de 5 et 10 francs. Ces prix ont laissé de nombreux vides dans les tribunes. Ce jour-là, à Dijon, Félix Robert mettait à mort deux toros de Carreros, les chevaux étaient caparaçonnés.

Dans Le Progrès de Côte-d’Or, le 13 juillet 1897, le journaliste se fait même promoteur de l’évènement dijonnais :

               «  Les courses de taureaux, sont une fête pour les yeux, et nul ami de l’esthétique aspect des choses ne saurait se soustraire au charme intense de la corrida. »

      En voila un qui a touché la propina !…

       Une parade était organisée à travers les rues du centre-ville, et les costumes des matadors étaient exposés dans les vitrines du Bazar de la Ménagère, rue de la Liberté. Puis, dès 15h30 précises, le spectacle se déployait. Par la suite, les amateurs du cru pouvaient descendre dans l’arène et tenter de décrocher la cocarde rouge fixée sur la tête d’une vachette.

Récompense promise : 30 francs. En 1897, c’est le garçon-boulanger de la rue Monge André Vaillant, 22 ans, qui eut droit aux honneurs. L’année suivante, son excès de témérité lui coûta la rubrique des faits-divers et un aller simple vers l’hôpital, le visage ensanglanté, sérieusement blessé à la tête.

            Du pain, des jeux et… du sang.

      Soyons honnêtes, au-delà du simple exotisme, c’est bien le spectacle sanguinaire qui fascinait la foule. Lorsque le combat était dangereux ou que le taureau était mis à mort, les Dijonnais hurlaient leur joie.

Voici, résumé comment la presse locale relatait le spectacle dès le lendemain.

 

              « Après une dizaine de passes de muleta, Félix Robert, d’un coup bien dirigé, plante l’épée presque jusqu’à la garde, l’animal arrête son élan, balance son corps, chancelle à peine une minute et s’abat sur le flanc droit. On applaudit à tout rompre. »

 

      Sauf que le taureau n’est pas toujours abattu à chaque combat, ce qui avait le don de provoquer la colère de la foule.

En 1898 et 1899, les résumés des spectacles suivent l’avis du public, qualifiant de peu intéressant un combat où l’issue n’est pas fatale pour l’animal.

Au bout de quelques années seulement, l’évènement qui se voulait populaire a dégénéré. Jusqu’à ce fameux 6 juillet 1902 où Le Progrès titre : « Emeutes au Vélodrome – Courses interdites. »… Avant d’ajouter, non sans une pointe d’ironie : «  Deux matadors ont été blessés – l’un assez grièvement – non par le taureau, mais par les spectateurs qui n’en avaient pas eu pour leur argent. »

Ayant eu écho de l’évènement, la presse parisienne s’en mêle, dénonce – déjà à l’époque – la  barbarie de la tradition tauromachique et insulte largement le caractère primaire de la population dijonnaise. Dès le lendemain, des mesures sont prises : l’administration du Vélodrome annonce l’annulation des spectacles du 14 juillet 1902, remplacés au pied levé par des courses vélocipédiques et une réunion de course d’ânes !

Dans le même temps, le maire Auguste Fournier fait interdire définitivement les courses de taureaux sur le territoire de Dijon dès le 8 juillet 1902 au motif que « ce genre de spectacles à Dijon est de nature à troubler l’ordre public et peut causer des accidents. »

Et la presse locale de conclure, en dessous de l’arrêté municipal : «  C’en est fait de notre naissante réputation de sanguinaire sauvagerie. Nous n’aurons plus l’occasion de nous faire qualifier de cannibales par les journaux parisiens. »

L’humour était sauf.

     L’essor de la "corrida" avait donc gagné la patrie de Bossuet et de Gustave Eiffel ainsi que le territoire, et le taureau devint omniprésent entre spectacles et personnalités, accidents et dramatisation, humour et folklore, arène politique et détournement patriotique.

 

      Revenons ici à l’aspect purement "tauromachique".

 

Pour l’année 1897, Félix Robert effectua les trois paseos.

      Le dimanche 12 juillet, après sauts et écarts et simulacres, à la huitième "course", « la grande, celle de muerte », F. Robert "brinde" : « A la ville de Dijon, à nos libertés tauromachiques, et vive la République ! ».

      « Il rate son premier coup d’épée puis réussit une entière. Le fauve chancelle et s’abat très vite. Le tour de piste du Landais est triomphal. La foule saute en piste, ainsi que le commissaire Pelatan qui dresse un procès-verbal ».

On tuait malgré l’interdiction et on dressait procès-verbal en application de la loi du 2 juillet 1850. Le public "sanguinaire"  était comblé, et l’amende payée.

 

      Le 14 juillet à 15h, c’est encore le plein. « Robert à la "moustache victorieuse" accompagné du sobresaliente Alarcón, "brinde" aux « Dames de Dijon ».

 

      Le dimanche 18 juillet, « Gran corrida espagnole et landaise ». Le temps est lourd et orageux. Officient avec Félix Robert, Manuel Figueras Gallego "Picador de Madrid", le sobresaliente Juan Alarcón et les banderilleros, Eugenio Fernández et Manuel Izquierdo. La cuadrilla landaise était composée de A. Nassiet et Jean-Marie, premiers sauteurs et Navès, Mathieu et Ponty, écarteurs.

 

      Dans la revue bordelaise Toros-Revue du jeudi 13 juillet 1899, un dénommé Rouard signait une reseña-sauce moutarde.

     

       Spectacle du 2 juillet :

 

             « C’est sous un ciel idéalement bleu que s’est déroulée la corrida donnée par Canario et son quadrille qui devaient combattre cinq toros de la manade Benoys. »

 

       Taureaux camarguais et les quatre premiers sont "tués" au simulacre. Le dernier est le seul a être piqué et tué.

 

            « ... Le cinquième bicho doit être mis à mort, il sort du toril peu disposé à attaquer la cavalerie, il prend cependant quatre piques, toutes de refilon, dont une bonne d’Artillero et une bonne et deux mauvaises de Moreno. Adrada lui pose deux paires de banderilles al cuarteo, et Canario une al quiebro. Puis Emilio prend les trasteos, brinde à la ville de Dijon, et après une faena composée exclusivement de naturelles, se profile bien et envoie le bicho ad patres d’une superbe estocade, un peu contraire. L’oreille aurait dû lui être accordée. […] Canario, téméraire à l’excès se prodigue sans compter. C’est un matador d’avenir. Les picadores n’ont pu briller avec le dernier toro qui avait la volonté mais était trop faible. Madronal et Pajarero sont d’excellents peones. »

 

      Le sieur Rouard semble avoir des connaissances et emploie nombre de termes taurins. Canario toréa presque exclusivement par naturelles, action très éloignée des faenas de nos toreros contemporains. Quant à la non attribution d’un trophée, cela semble curieux car on souhaitait caresser le public dans le sens du poil.

 

     Le même signataire récidiva le jeudi 20 juillet dans les feuilles de Toros-Revue pour la deuxième corrida de la saison devant 5 000 spectateurs, 4 toros combattus au simulacre par Método et Canario et 2 autres mis à mort par Antonio Monito.

 

                   « … En résumé, toros bons, peones travailleurs mais pas obéissants, Método et Canario excellents, Monito bon à la muleta mais trop grande mobilité. Public très peu connaisseur, a sifflé injustement. »

 

      Le 16 juillet, les 5 toros étaient de la manade Benoys. J’en conclue que ceux du 14 juillet, aussi.

 

                    « … Les matadors firent des faenas trop mobiles, presque tous les simulacres furent cloués de surprise. Método, passable à la muleta, bien à l’estocade ; Canario très bien à la cape. En résumé, bonne journée. Et maintenant à l’année prochaine. »

 

      Et j’ai retrouvé dans le Toros-Revue du 12 juillet 1900, l’article de notre dévoué revistero pour la course provençale du 8 juillet.

 

                    « Au programme Bayard et Jules Arnaud devaient travailler 6 toros neufs de la manade Saurel d’Arles. La course a été d’une monotonie exaspérante, les toreros attaquant le moins que possible le bétail, qui lui, n’attaquait pas du tout. […] Somme toute, course frigide qu’une température plus froide encore n’a pas contribuer à animer. Messieurs les organisateurs, vous avez une belle revanche à prendre les 14 et 15 juillet. »

 

      Toros-Revue du 25 juillet 1900. Courses provençales.

 

                         « Voilà deux journées néfastes pour l’aficion des Dijonnais, les toros qui les 8 et 14 avaient été mauvais, se sont montrés tout simplement déplorables le 15 ; à tel point que le dernier s’est planté au milieu de l’arène, n’a plus voulu en bouger malgré les efforts des toréadors et n’a pu être ni banderillé, ni travaillé de cape, on le fit rentrer au toril et la course finit de la sorte. Ce fut piteux. Si véritablement ce sont des toros neufs, je n’en fais pas compliment aux ganaderos MM. Saurel frères. […] Pour ce qui est des Administrateurs des arènes du vélodrome, je leur prédis une chose, c’est qu’en s’entêtant à nous donner de pareils spectacles, ils feront déserter leur établissement par les aficionados les plus convaincus.

De telles courses font plus de mal à la tauromachie que les attaques les plus virulentes des adeptes de la SPDA. »

 

      Que rajouter à ceci ?

Par interdiction, le vélodrome retrouva en 1903 le calme de la petite reine et de ses adeptes.

La conduite de certains personnages, qui, sous le nom d'entrepreneurs de corridas et sous le fallacieux prétexte de répandre l'afición en France ne cessaient d'écumer les régions de l'Est et du Nord, où le public étant moins connaisseur était, par la suite, plus à même de se faire exploiter. Tous ces organisateurs avides de gains vite récoltés, ne se souciaient guère de la qualité des spectacles. C’était une véritable pétaudière avec courses hispano-françaises, landaises ou provençales, au simulacre avec souvent de tristes et piètres "toreros" – aucun de ceux cités plus haut n’a été matador d’alternative – , excepté le Landais Félix Robert. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, pour ne pas choquer le spectateur, on fit en sorte de protéger ces misérables chevaux de rebut lors des quelques courses avec mise à mort. C'était un genre de caparaçon fort court, un plastron qui protégeait l'avant du cheval car on craignait la blessure mortelle de face, droit au coeur. Mais ceci ne suffisait pas, le public, au fil des courses ne pouvait rester insensible devant la tripe de rosse fumante. Quant aux toros !!

On ne se souciait pas d’éduquer le public, il n’était comme aujourd’hui, qu’un cochon de payant ! On laissa la situation se gangrener.

Toutes ces arènes du "Nord" ont été très vite désertées par le spectateur et l’impresario n’y trouva plus, bien sûr, son compte. Il y eut outre le désintérêt, les interdictions se greffant sur le malade comme à Dijon.

Actuellement, le nouveau public est ignare ; les SPA, FLAC, CRAC, BOUM (non), HUE (non plus), etc. n’ont pas à s’inquiéter. Le sieur Rouard en 1900, le prédisait déjà « de telles courses font plus de mal à la tauromachie... »

 

      Le Catalan Emilio Soler "Canario" fut l’un des premiers à fouler le sable des arènes en bois de Vic-Fezensac lors d’une novillada le 19 septembre 1904 devant des novillos camarguais. Avant la novillada évoluait "Don Tancredo", l’homme-statue. Quel fut la trajectoire de Canario ? On sait peu de choses. Toujours est-il qu’un Canario hijo, apodo d’un autre Emilio Soler sera tué à Marseille par un toro de Lescot, le 19 octobre 1941. Le fils du précédent ? Possible, les dates concordent.

 

Félix Robert assis à droite

     Pierre Cazenabe dit "Félix Robert" né à Meilhan (Landes) en 1862 avait pris l’alternative à Valence en 1894, il confirma à Madrid le 2 mai 1899. Premier matador d’alternative français.

        Eustasio Rodríguez Páramo "Método", ex-banderillero, "torero" très moyen, est né en 1864 dans la région de Tolède.   

          

                Le taureau de Saulieu.

      

Le Grand Taureau de François Pompon

      Je me prends à rêver que le taureau de Saulieu était un brave…

Dans cette commune qui chaque année au 15 août fête sa majesté le charolais, l’emblème du terroir est de taille et de bronze. Sauf que, ne vous y trompez pas, le taureau de Pompon n’est pas un charolais !

Ce monstre de bronze placide, domine tout à la fois la paisible bourgade de Saulieu, le département de la Côte-d’Or et les vertes solitudes du Morvan.

Fièrement dressé sur une boucle de l’ancienne Nationale 6, à 70 km de Dijon, cette œuvre de François Pompon, sculpteur animalier, né en 1855 ici même à Saulieu, a vu tous ceux qui, de plus en plus vite, fonçaient vers cette cité gastronomique, ce vieil antre où, bien longtemps triompha Alexandre Dumaine et où rayonna par la suite avant de brûler ses ailes, un certain Bernard Loiseau. Ce bel animal de cinq tonnes n’est en réalité qu’une réplique en bronze réalisée grâce à une souscription. L’original vit sa vie au Petit Palais à Paris. La réplique de Saulieu a été inaugurée en 1949 par le maire de l’époque, le chanoine Kir, maire de Dijon, Edouard Herriot, alors président de l’Assemblée nationale, ainsi que le ministre de la Communication venu inaugurer la nouvelle poste et qui n’était autre que François Mitterrand.

Le Grand Taureau fait partie des très nombreuses sculptures de l’artiste qui rejoignit Paris à 20 ans y rencontrant Auguste Rodin. Pompon connaîtra le succès tard, à 65 ans, lorsqu’en 1922, il présente au Salon d’Automne son fameux Ours Blanc, ayant abandonné la banquise pour le musée d’Orsay.

Son Grand Taureau, réalisé à l’échelle, retranscrit à la fois la puissance et la placidité de cet animal symbolique mais en aucune façon, le sculpteur n’avait envisagé un charolais, bête de trait devenue bête à viande, bête rustique et docile. Un concours de circonstance, entre un natif du pays et un pays où le charolais est roi. Ni toro bravo non plus…

             Juin 2012, cyclotourisme.

       « A vélo pour les taureaux »

La misérable FLAC ( Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas) avait organisé en juin 2012, le parcours reliant Paris à Chambéry pour dénoncer la tauromachie. L’objectif, obtenir un rendez-vous avec les élus de Chambéry et le Conseil général de Savoie – région taurine aux traditions bien ancrées – afin de présenter les méfaits de la corrida sur les enfants et arriver à ce que Chambéry devienne officiellement "Ville anti-corrida" !!! Il est vrai que de nombreux chambériens peuplaient l’été, nos tendidos !

Cinq villes ont été visitées avant Chambéry : Melun, Auxerre, Dijon, Mâcon et Bourg-en-Bresse.

… Je n’ai pas pris connaissance du dénouement de cette virée de cyclotourisme et je m’en bats les flancs !

Mais il est vrai que nos aficionados bourguignons nous manquent terriblement. Ils ne nous offrent plus pendant la merienda, le petit morceau de Chaource et son petit verre de Chablis.

Autres temps, autres mœurs.

             Nationale 6.

  

    

       Dans les années cinquante, cette route légendaire reliait Paris à l’Italie via Lyon et la Savoie traversant la Bourgogne.

Imaginez ces débiles de la FLAC descendant à vélo depuis Paris vers Chambéry, tombant nez à mufle sur le Grand Taureau ! Mais ils l’auraient coulé, le bronze !

 

 

      Raoul Bériel entraîne ses taureaux le long du lac de Kir à l'entrée ouest de Dijon. Attention, M. Bériel, le joug : la SPA, le CRAC, la FLAC... ne vont pas apprécier !

                                                                                Gilbert Lamarque

Jeudi 8 octobre. A l'instant où je termine cet article, l'Assemblée Nationale rejette les trois amendements anti corrida. Ce rejet constitue un message porteur d'espoir ; rejetés les trois amendements visant à interdire la corrida et l'accès aux arènes aux mineurs de moins de 16 ans ! La légitimité de notre culture sort renforcée, toujours plus profondément enracinée dans nos régions. Mais sachons rester vigilants. 

Vendredi 9 octobre. "Et ça continue, d'accord, d'accord..." A Antequera, Finito de Córdoba venu remplacé S. Castella, a "indulté" son second toro, "Doctor" de Zalduendo, noble qui ne prit qu'une pique ! Vendredi 9 octobre, jour de la saint Denis. De Dionusios ou Dionysos, le dieu de la vigne, du vin mais aussi du délire extatique ! Voilà, le public en extase et le vin a certainement débordé. Mais attention, le délire peut s'avérer dangereux !

            

 

     

 

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