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ON OUVRE !

Publié le par Cositas de toros

 

La prochaine temporada pointe ses cornes "tras" los montes

 

 

               Valdemorillo, dans une poignée de jours, démarrera sa feria qui lancera la saison espagnole. La Feria de Candelaria y San Blas est toujours la première , mais selon Victor Zabala qui codirige la société Pueblos del Toreo avec Carlos Zuñiga, « nous voulons que ce soit la première des grandes ferias ».

     Elle réunira cinq toreros « d’intérêt maximum », présents lors de la présentation à Madrid, Diego Urdiales, Cayetano, Juan Ortega et Ginés Marín, seul était absent Miguel Ángel Perera.

     Les cartels sont les suivants :

- Samedi 4 février. Toros de Montalvo pour M. Á. Perera, Cayetano et Ginés Marín.

 

- Dimanche 5 février. Toros de José Vázquez pour Diego Urdiales et Juan Ortega pour un mano a mano qui ne s’impose pas.

- Lundi 6 février. Novillos de Conde de Mayalde pour Victor Hernández, Guillermo García Pulido et Sergio Rodríguez.

     On notera que les toros de Montalvo combattus l’an passé sont reconduits, deux sortirent du lot en 2022.

    La novillada programme trois des meilleurs de l’escalafón 2022. Sergio Rodríguez 3e, Victor Hernández 6e et Guillermo García Pulido 16e vainqueur du IIe Circuit des Novilladas de Madrid.

     Un soupçon de sang Domecq dans les ganaderias citées. José Vázquez (Zalduendo), Montalvo (x origines) et Conde de Mayalde (Ventorillo). Nous n’échapperons pas aux toros d’encaste Domecq… la temporada est longue ! Et si vous les rayez de votre agenda, vous aurez le temps de tailler votre haie !

 

     Le 20 février, Ciudad Rodrigo programmera une novillada de 4 Montalvo pour Victor Hernández (que nous verrons et reverrons au cours de la saison), Jorge Molina, Valentín Hoyos et Jarocho, novillada épinglée entre les divers festivals du Carnaval.

 

 

      Puis on ouvrira le mois de mars avec la Feria de Olivenza (Badajoz) avec une novillada le 3, de 6 Talavante pour Carlos Domínguez, Sergio Sánchez et Tristan Barroso (sur ses terres d’emprunt). Le 4, corrida de Domingo Hernández avec El Juli, Alejandro Talavante et Emilio de Justo. Le 5, une mixte, Diego Ventura et deux Guiomar de Moura pour le rejon, et 4 Victorino Martín (bien discrets l’an passé) avecAntonio Ferrera (peu effacé, lui) et Leo Valadez ; l’après-midi, 6 Nuñez del Cuvillo pour Manzanares, Roca Rey et Pablo Aguado.

 

     Courant mars, les Ferias de Castellón et Valencia. Castellón présentera 5 corridas dont une mixte ainsi que 3 novilladas. Le 18, Sébastien  Castella sera en compétition avec Roca Rey et Francisco de Manuel… et le même jour le calendrier nous propose, à Valencia un autre revenant en la personne de Enrique Ponce qui en a fini avec ses olives – une première pression à froid –, entouré de M.Á. Perera et de Paco Ureña, toros de Garcigrande et de Domíngo Hernández.

     Ce dernier fer est présent le 4 à Olivenza…, El Juli aussi. Garcigrande à Castellón le 17 pour un mano a mano … El Juli-Manzanares qui célèbreront leur 25 et 20 ans d'alternative.

     12 Garcigrande et 6 Domíngo Hernández sont allés mourir sur le sable de nos arènes françaises. On constate en Espagne un nombre conséquent de Garcigrande notamment dans des arènes importantes où toréent les figuras, un peu moins de Domíngo Hernández, mais nous verrons bien les toros de Daniel Ruiz !

 

     Le 15 mars, les Fallas nous proposent Morante de la Puebla avec des toros de Zalduendo et … Domíngo Hernández.

     Quant à nous, aficionados français nous avons Gamarde à nous mettre sous la dent (maigre butin) avec les toros de Castillejo de Huebra (3) et José Cruz (3). Ceux-ci sont issus de Daniel Ruiz (nous y revenons) et vus pour la plupart en novillada. Ils ont fourni une corrida de rejon à Las Ventas, l’an dernier ! Le fer salmentin de Castillejo de Huebra proposé pour une modeste arène comme Gamarde semble à sa juste place, sin pena ni gloria, no te va gustar .

                                                              Gilbert Lamarque

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BAYONNE

Publié le par Cositas de toros

Un comité municipal dirigera les arènes de Lachepaillet

 

 

            La ville de Bayonne a décidé d’assurer une gestion directe des courses de toros. Un comité municipal va piloter l’ensemble des dossiers pour la prochaine temporada, comme cela se fait chez les voisins dacquois .

     C’est l'adjoint au maire, Yves Ugalde, qui assure la présidence de cette instance entouré d’Olivier Baratcha rt, directeur des arènes et de Marc Amestoy, directeur de cabinet du maire, Jean-René Etchegaray. Ce dernier assure régulièrement la présidence de corridas dans le Sud-Ouest.

     De son côté, Alain Lartigue reste conseiller technique auprès de la ville pour une durée d’un an. Il a d’ailleurs fait partie de la commission qui a choisi les fers qui seront sélectionnés pour les prochaines échéances des fêtes, en août 2023 ainsi que la Feria de l’Atlantique, début septembre

     En horabuena au nouveau comité bayonnais !

                                                    G. L.

 

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INVENTAIRE 2022

Publié le par Cositas de toros

           Bilan… de santé, examen médical complet, la corrida en France n’est point fiévreuse. Faisons le choix de l’"inventaire", les chiffres des corridas sont sensiblement identiques aux années qui ont précédé la pandémie des années 2020/21.

     Voici la tauromachie en France en chiffres, sans négliger les acteurs de la temporada française qui l’ont animée.

Les corridas

     Nous observons que le nombre de corridas est en augmentation par rapport à 2021, 64 courses se sont déroulées et 49 seulement précédemment soit 34 dans le Sud-Ouest, 30 dans le Sud-Est mettant en service un total de 27 arènes, 16 dans le Sud-Ouest, 11 dans le Sud-Est. Notons 21 corridas pour le seul département des Landes !

     Voilà pour les chiffres, après la"tornade" du PPL d’Aymeric Caron suivie d’un sublime pétard mouillé. On parla de tauromachie dans les chaumières et l’effet Caron eut pour avantage d’unir les aficionados et d’offrir une place en pleine lumière pour la corrida qui y trouva quelques bénéfices non négligeables. Mais le pétard séchera n’en doutons pas, restons sur nos gardes.

Les acteurs

     Plus de courses, plus de toreros. Ils ont été 58 toreros français et étrangers, engagés pour ces 64 corridas et 10 français combattirent sur leur sol.

     L’incontournable torero de Badajoz, Antonio Ferrera – dont on se serait bien privé – effectua 9 paseos, Adrien Salenc autant mais pour 11 oreilles et 1 queue, l’espagnol ne récoltant que ce qu’il sema soit 6 oreilles. Ferrera et Salenc sont les mêmes acteurs les plus en vue qu’en 2021. Et Daniel Luque ? , avec 16 oreilles et 3 queues dont 2 symboliques auxqu’elles on ajoute 2 indultos, il n’effectua que 6 paseos ! Pour compléter cet escalafón, Juan Leal (8 paseos) et El Rafi(7) se positionnent pour l’avenir. Juan Leal a toréé autant en Espagne (7) contrairement à El Rafi qui effectua l’ensemble de ses paseos en France. Comme lui, la majeure partie des toreros français peine à s’exporter, et, comme lui, A. Salenc, T. Dufau ont défilé à Madrid, présentation pour les deux premiers, quant à l’Arlésien, il obtint deux contrats. Il est l’unique représentant à toréer dans des arènes espagnoles de 1ère catégorie : Saragosse (2), Pampelune (1) et par le passé, Bilbao.

     Citons les suivants avec 6 paseos, Dorian Canton, avec 5, et Thomas Dufau, avec 4 contrats, Maxime Solera, avec 2, Carlos Olsina, enfin avec un seul, Tibo Garcia et le jeune retraité Julien Lescarret. On ne vit pas Andy Younés… et El Adureño combattit uniquement en Espagne dans des arènes de 3e catégorie.

Les novilladas

     La France a célébré 31 spectacles, il y en eut 32 en 2019. Cette catégorie résiste mais souffre d’une absence de public et du poids inadmissible des charges qu’elles endossent.

     Dans l’Hexagone, les Français trustent les contrats et on s’en réjouit. L’andalou-Biterrois Christian Parejo se distingue avec 24 paseos – France et Espagne comprises – tout comme Yon Lamothe. Suivent Clemente Jaume (14), Solal Calmet "Solalito" (13) qui porte de solides espoirs tricolores, Lalo de Maria (6) lui, s’illustre par son bon goût et sa touche artistique. Plus loin avec 4 contrats , Tristan et bouclant la liste, Nino Julian qui intégra la catégorie le 15 octobre à Istres.

     On retrouve à l’escalafón 2022, Diego Garcia avec 32 paseos, Jorge Martínez(Murcie) (27), Sergio Rodríguez (Ávila) (25), Christian Parejo (24), Yon Lamothe(24), Victor Hernández (23) plein de courage et de classicisme, Álvaro Burdiel (21) nouvellement "apodéré" par Ortega Cano, Victor Cerrato (21) inconnu de la plupart d’entre-nous, Marcos Linares (Jaén) (20), José Rojo (20), Jorge Molina (19), Álvaro Alarcón (19) le Toledano n’est certainement pas à sa place. Il coupe 3 oreilles des Fuente Ymbro à Las Ventas et sort en triomphe de la Madeleine devant d’excellents Cuillé.

Castella

     Le 26 septembre 2020, Sébastien Castella avait annoncé sa retirada, un besoin de se ressourcer. Une place était vacante laissant un bon nombre de contrats au bon soin de ses compañeros.

     Le 7 janvier à Manizales, remettant le couvert de l’autre côté de l’Atlantique, le Biterrois croisera le fer en solo, prudent, il se mesurera au seuls toros. En rodage en ce début de l’an en Colombie et au Mexique, la figura française est annoncée le 23 juin pour les fêtes de la saint-Jean à Saint-Sever. Par la suite, la concurrence sera rude devant les Luque, Marín, Rufo et De Justo habitués au soleil durant les longs mois d’absence du français. Les autres témoignant que les contrats dans les cartels relevés se raréfieront. L’ombre sera directement pour Juan Leal et Adrien Salenc. Derrière, les plus modestes s’activeront à ôter le caillou de leurs zapatillas.

Dans le miroir

     C’est l’époque des Rois, l’épiphanie, et les rois de la temporada 2022 ont été sans contestation ni hésitation, Morante de la Puebla pour sa course historique aux cent corridas, et le péruvien Roca Rey, leader dans les arènes importantes ainsi qu’au box-office entraînant avec lui un public jeune .

     Peut-être, le désir des aficionados et leur enthousiasme avec lequel ils sont revenus après la pandémie est à mettre au crédit de ces deux figuras. Il serait grand temps pour chacun d’entre-nous d’émettre quelques souhaits afin d’enrichir cette année nouvelle. Qu’en dites-vous ?

                                              Gilbert Lamarque

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TOROS, les bilans, le dernier de l'année

Publié le par Cositas de toros

 

 

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PRIX EL TIO PEPE 2022

Publié le par Cositas de toros

 

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