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MADELEINE, L'épilogue

Publié le par Cositas de toros

    Dimanche 22. Ste Marie Madeleine. 18H, des trous dans les gradins. Même le soleil fatigue.

 

                                    Il y avait corrida au Moun…

                                               et tarde hommage à Joe Dassin (1938-1980).

 

      Oui, il y a eu corrida au Plumaçon, n’en déplaise aux grincheux, aux éternels insatisfaits dont j’arbore parfois le pavillon !

 

 

Après les douceurs des mano a mano et autres confiseries, les Dolores n’ont point failli à leur réputation. Peu homogènes de présentation, les comportements furent divers et les coiffures parfois discutées et discutables.

Ce fut dans l’ensemble une mansada.

Merci aux trois belluaires de s’être mesurés à un tel bétail.

Les picadors eux, pour certains, un ton en dessous.

Une partie majoritaire du public n’étant pas en phase avec le menu dominical.

Mais beaucoup d’intérêt. Un seul piquero en piste.

     Attitude déconcertante du tambour major qui refuse la cape d’Octavio CHACÓN. Et un manso, un !

 

 

Châtié en 4 rencontres (bien la 3e), il met la tête dans les derechazos conduits en plein centre du rond. Ceci débute fort convenablement. A gauche, la muleta pâtit et le retour à droite ne se fait pas sur investissement. Désarmé, la musique ne s’interrompt pas.

Pinchazo, blessé à la main gauche, puis entière au ralenti. Mort spectaculaire du Dolores.

A l’arrastre, admirons les belles robes à damiers des mules de Mimi !

Pétition, en vain (il se vérifiera, par la suite que, seule celle-ci aurait été méritée). Vuelta. Octavio aujourd’hui est une garantie.

     Revenu, la main bandée, O. CHACÓN amène Carafea (10/2013) à la cavalerie pour 3 rencontres dont un puyazo, le tout mal exécuté. Débandade aux banderilles. Carafea est tardo, les séries des deux mains sont difficiles à lier. La peste est sur le sable, sournoise.

Echec aux aciers. Arrastre sifflé.

 

 

     Pepe MORAL a été plébiscité par les abonnés, paraît-il. Il ne m’a pas convaincu dans ce cartel. Toréant avec le pico, fuera de cacho, il exécuta quelques derechazos, le negro fuyant, geignant, grattant. Une pincée de naturelles et le Dolores va musarder vers les planches.

Entière légèrement de côté. Salut.

     Le quinto Bilbatero est plus léger mais bien peigné. Il met les reins sur deux bonnes piques. Des passes sur les deux rives, notamment à gauche où Pepe est profilé et n’allonge pas la charge. Une oreille tombe du palco après une épée d’effet rapide mais ladeada. Merci M. Lalanne !...

 

 

     Du costaud, du lourd pour Juan LEAL. Peu commode au canasson, le Dolores provoque un batacazo (2 rencontres et 1/2). Bon comportement du bicho aux palos. Après brindis au public, voici la tauromachie, la faena à l’envers : début à genoux du centre du redondel… les gradins apprécient, alors…

Juan cite à mi-distance après derechazos, c’est judicieux. Suivent deux bonnes séries de la droite et hop, tampon en prenant la gauche. C’est parti, faena encimista, de pueblo, on en redemande ! De l’émotion, soit-disant. Deux demi-épées et six coups de descabello. Salut.

 

     Un autre Carafea surgit des ténèbres, protesté pour son trapio aimable et l’état de sa corne droite. Il sera noble, mais oui ! A la suerte de banderilles, notre "fifrelin" qui n’est pas une vétille, muet depuis Madeleine 2017, reprend du service sur ce dernier toro de la feria : ovation ! La retraite pour lui aussi ?

LEAL / CASTELLITA démarre à la flanelle par des cambiadas hasardeuses du cœur de l’arène. Des séries enchaînées à mi-distance, main droite, plus délicat à gauche. La charge se réduit. L’Arlésien profilé et désarmé, la zizique continue (les dernières notes du maestro à la baguette). En conclusion, je ne sais comment dire : LEAL en mode Juan ou Juan en mode LEAL ? Le garçon flirte avec les cornes après quelques redondos. A son âge, j’aurai trouvé d’autres créatures moins pointues et plus girondes pour une bluette !

Entière très basse. Salut.

Cher Juan, nous ne contestons pas ton courage mais, tes compagnons le prouvent également, sur une note différente.

 

     Soirée spéciale Joe Dassin mise en musique par la dynamique banda de Samadet, Lous Faïences. Je vous livre en vrac : L’Amérique, Les Champs-Elysées, Siffler sur la colline, l’incontournable : Dans les yeux d’Émilie.

Il est certain que nos trois toreros n’étaient pas venus La fleur aux dents pour venir déguster Les petits pains au chocolat !

Merci à Maritie et Gilbert Carpentier : Le dernier slow vient de s’achever. Place à Madeleine 2019.

Mais laquelle ? Marie de Béthanie, Marie de Magdala ou la pécheresse anonyme de saint Luc qui fit irruption en plein repas chez Simon le pharisien. Ça ne se fait pas ! Mais j’opterai pour la mystérieuse affamée !

 

                                                                                          Gilbert LAMARQUE

 

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MADELEINE (épisode 4/5)

Publié le par Cositas de toros

 

 

La montagne accouche d’une souris

 

18h, l’amphithéâtre est de nouveau plein jusqu’en haut des étagères. Le public est prêt à vibrer, conditionné qu’il est par la venue des deux grandes vedettes de la tauromachie. Ils sont venus, ils sont tous là pour voir de l’art et entendre de la belle musique. Le suspens est étouffant, tous suspendus au palco musical attendant de découvrir enfin la nouvelle surprise de notre chef bien aimé.

Pour accompagner le concert, 6 toros de Nuñez del Cuvillo pour les deux stars, Enrique PONCE et Sébastien CASTELLA.

 

 

Les Nuñez del Cuvillo ont été fidèles à leur réputation, à savoir, des sorties prudentes sans remater, barbeando même le 2, bravitos sans plus à la pique, nobles pour l’essentiel à la muleta, manquant tous de force et de race, faibles, très faibles. Sortent du lot le 1 (Ponce) "noblissime" et le six (Castella) plus accrocheur.

 

                                                Enrique PONCE,

    après avoir pris la mesure de son premier adversaire nous offre une faena "ponciste", artistique, lente, liée, sans trop d’engagement qu’il parachève avec ses fameuses poncinas toujours aussi élégantes. Une entière tombée en termine et deux oreilles lui sont généreusement accordées. Son second sort complètement éteint après le premier tiers. Il débute sa faena par le bas et elle se continue dans l’ennui, sans émotion, une faena lancinante sur un toro qui est arrêté, complètement en adéquation avec la musique jouée par l’orchestre. Cette musique : L’Aigle Noir de Barbara, excusez du peu, mais personnellement je n’ai pas du tout aimé la symbolique. Si notre chef bien aimé prend en référence le fait que PONCE ait toréé en smoking noir à Istres, il ne faut pas oublier que cette chanson évoque d’une manière symbolique les viols dont elle a été victime par son père incestueux. Cet "Aigle Noir" qui "glisse son cou dans sa main" et qu’elle a "reconnu surgissant du passé" n’a pas grand-chose à voir avec la couleur du smoking de PONCE !!!, mais peut être suis-je trop cérébral ou trop conventionnel. Bref. Enrique met fin à mon calvaire personnel  par un vilain mete y saca suivi d’un bajonazo et viendra saluer au centre (!). Quand "Asustado" sort du toril, il remate aux planches et je me mets à espérer, las, mal lidié et mal piqué en trois rencontres, il sera comme ses "frangins" et Enrique malgré sa muleta lente et haute n’arrivera pas à le garder debout. Bajonazo concluant et palmitas.

 

                                           Sébastien CASTELLA,

     prend en premier le toro qui barbea, difficile à fixer et à mettre en suerte en deux rencontres, il nous gratifie d’un très joli quite par delantales. Il débute par des statuaires et naturelles par le haut mais, malgré ses efforts, en lui donnant du temps et de l’espace, il a des difficultés à le maintenir debout. A la deuxième série le toro s’arrête, la faena se poursuit dans l’ennui malgré une fin encimiste dans les cornes. Entière delanterita et caïda. Quelques applaudissements. Son second est changé après les piques ?  pour cause de…suspicion de claudication à l’arrière gauche ? le quatre bis est du même tonneau que le titulaire, se couche sous le cheval, avec la flanelle Sébastien arrive à lui régler la tête qui lui permet de tirer une série. Son trasteo continue  avec quelques hauts et beaucoup de bas finissant par se faire engancher la muleta. Sébastien aura au moins eu le mérite d’essayer et avoir, en partie, réussi à le faire tenir sur ses pattes. ½ trasera un peu longue d’effet, avis et applaudissements. C’est avec "Volador" son dernier que l’on retrouve le vrai CASTELLA. Face à un toro qui remate à la sortie il enchaine des véroniques en gagnant du terrain jusqu’au centre. Suite au salut de son banderillero, et son brindis au conclave, il entame par deux cambiadas serrées au centre, l’intéresse à la flanelle et lui lie deux séries dominatrices. A gauche, il se fait engancher  et frôle la correctionnelle  sur un changement de main. La musique s’arrête. Pourquoi ? (serait-ce une autre surprise de notre chef ?)  nouvelle belle série de naturelles, la musique reprend (?) et il termine pas deux redondos extras avec changement de main. Avis, entière concluante, plate et tombée : deux oreilles en récompense de son investissement, suivies d’une vuelta fleurie  "volaillère".

 

 

Les deux diestros sortent à hombros et tout le monde semble satisfait donc...

 

 

Vivement l’épilogue, demain. Avec les Dolores, ce devrait être une autre paire de manches … Espérons que la surprise sera à la hauteur.

 

Patrick SOUX

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MADELEINE (épisode 3/5)

Publié le par Cositas de toros

 

Vendredi, 3e de feria

 

Son las diez y ocho en punto, la salle est pleine, le troisième épisode peut commencer.

La température a baissé d’une bonne dizaine de degrés, le ciel est couvert, tout irait pour le mieux…sauf les cinq pénibles qui sont derrière moi. J’avais oublié que le vendredi est la journée des partenaires et qu’ils invitent, qui leur salariés, qui leurs clients et  festoient de concert depuis la fin de matinée.  En parlant de concert, qu’à cela ne tienne, notre chef bien aimé va faire sonner son orchestre et ça va leur clouer le bec (comme quoi…).

L’histoire de ce troisième épisode est la rencontre de 6 toros de La Quinta et de Juan Bautista, Emilio de JUSTO et de Thomas DUFAU.

        

ALLELUIA !!!

 

Enfin un lot de toros "normaux", j’entends par là des toros de respect pour une corrida dans une arène de 1ère catégorie. Effectivement nous avons vu défiler un lot homogène tant en poids qu’en âge, sauf peut être le premier qui était un peu acochinado. Mis à part le deuxième qui fit preuve de noblesse, il est difficile de juger des cinq autres tant l’investissement des toreros a été différent.

 

                                                      Juan Bautista

    hérite d’un premier qui prend deux bonnes piques en mettant bien les reins, raccompagne les banderilleros aux planches. A la muleta, il vient de loin mais il garde ce hachazo en fin de passe que JB n’arrive pas à résoudre. Jean-Baptiste subit la charge plus qu’il ne la conduit et ne se sortira de quelques situations délicates que par son métier.  Toro applaudi à l’arrastre. Son second est la presque copie conforme du premier sauf qu’il sort seul de la première pique. Il est bien banderillé par Morenito d’Arles qui salue. S’il arrive à le régler en début de faena, le toro restera gazapon et finira par coller. Une fois de plus, son métier lui garantira l’intégrité de son costume. Grosse entière al recibir au centre du ruedo et une oreille en récompense (?).

 

                                               Emilio de JUSTO

    entame par une série de véroniques ajustées jusqu’au centre du ruedo. A la première pique rectifiée, il fait sonner l’étrier, itou à la seconde et montre même des signes de faiblesse en sortant. Aux banderilles, il coupe le terrain sur la dernière paire. Début de faena par doblones en amenant le toro aux medios. Emilio se croise, impose une muleta autoritaire mais douce à la fois. Il conduit la charge, la ralentit (c’est ça le temple !) et domine son adversaire sur les deux rives, obligé qu’il est de boire la muleta. Il termine son trasteo par une série de naturelles de face avant de s’engager pour porter une épée entière concluante. Le palco lui attribuera les deux oreilles sans hésiter et méritées. Son second est un peu plus compliqué, il accroche au capote, fait sonner l’étrier, reste parallèle au cheval alors que sur la seconde il s’emploie un peu plus. Morenito d’Arles salue pour deux belles poses et, après un brindis au public, il arrive à lui faire mettre la tête dans la muleta. A gauche c’est plus délicat, il revient donc à droite pour deux autres bonnes séries. Le final se fait par derechazos de face, intelligemment il raccourci sa faena pour porter une nouvelle fois une grande épée en toda ley se voyant attribuer un nouveau trophée.

 

Thomas DUFAU voit son premier prendre une pique où il se défend, une deuxième où il part de loin avec alegria et une bonne troisième qui vaut une sortie applaudie à Nicolas BERTOLI. Ses trois premières séries de muleta sont en mode accéléré, à gauche il se "fait manger" et désarmer, il revient à droite pour un résultat moyen. Il fait passer le toro plus qu’il ne le conduit. Une entière trasera vient conclure son travail et il entend un avis. Son second reste inédit au capote, se comporte en bravito à la puya. Aux banderilles, il attrape Manolo de los Reyes sur ses deux passages lui déchirant son beau costume noir. Avec la flanelle, il entame avec une bonne série mais commence à perdre le fil à la suivante. Petit à petit il perd  du terrain à chaque passe ce qui l’oblige à rompre. Il ne trouve ni le sitio ni la distance, et finalement fini par donner des défauts au toro. Une entière trasera et contraire viendra terminer le travail de ce torero qui m’est apparu totalement desconfiado.

Et la surprise du chef me direz-vous ?

Je ne saurai vous dire aujourd’hui s’il s’agissait du lancement de la musique sur la deuxième pique du premier toro (!!!) ou bien cet air que je qualifierai de mi-processionnaire style Rocio ou Fallas, mi-marche funèbre et mi-marche militaire style légion. Oui je sais, cela fait trois moitié, et alors !!!

Finalement, une information venant de l'intérieur me laisse à penser que la surprise du jour à avorté dans l’œuf. Nous aurions semble-t'il échappé au Boléro de Ravel. Le prochain épisode promet d’être croustillant. Vivement demain !

 

Patrick SOUX

 

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MADELEINE (épisode 1et2/5)

Publié le par Cositas de toros

 

Mercredi, 1e de Feria

 

Le Plumaçon 18h, 9/10 d'amphithéâtre, plus de 50€ pour assister à un concert de l’orchestre montois, excusez du peu, mais je trouve ça un peu cher! même si le chef c'est "un peu" fait houspiller par le public mécontent, impensable non? On ne joue pas du Johnny dans une arène, non mais!!!

Alors oui, il est vrai qu'on y donnait également une corrida...ou un ersatz.

17h45, sous la présidence de Jacques GRUE, appel micro et minute d'applaudissements avant le paseo en mémoire des disparus de l'année. Seul absent à cet hommage, Robert SOLDEVILLA. Je rappelle pour les plus jeunes que ce monsieur fut l'alguacil incontournable des arènes montoises durant 60 ans. Heureusement que les alguaceillas ont eu une pensée pour lui, défilant au paseo avec, sur la poitrine, son couvre chef orné des plumes rouges et jaunes. L'on peut se demander à quoi peu bien penser l’organisation qui de plus, cette année, ne distribue plus les sorteos. J'espère que ce n'est pas par soucis d'économie!

J'en viens donc à la "corrida". 3 toros de Garcigrande (1,3 et 5 bis) et 4 de Domingo Hernando (2,4,5 et6) tous arborant la devise noire en signe de deuil suite à la mort du père de l'éleveur. Ces toros d'encaste Domecq ont tous manqué de moteur, de force, de caste et de race. Seule la noblesse transpirait de ces bovidés. Les seuls à sortir un peu du lot ont été le 5 qui s'est employé à la pique et qui restera malheureusement inédit suite à une blessure de l'antérieur gauche, remplacé, et le 6, qui malgré des mises en suerte aléatoires a eu à en découdre avec Alberto SANDOVAL à la pique produisant le meilleur oficio de l'après-midi. A noter qu'il a perdu un sabot au cours de la faena de muleta, et que le second souffrait d'une légère claudication de l'arrière train (je pense que l'on aurait dû changer la roue du careton).

Face à eux, un mano a mano de lujo en les personnes de :

 

                                            Julian LOPEZ  "El Juli"

et

 

                                 Jean-Baptiste JALABERT  "Juan Bautista"

Ces deux-là se connaissant comme cochon, vous comprendrez que la competencia n'était pas au rendez-vous.

El Juli, nous a gratifié du minimum syndical, le tout parachevé de son julipié légendaire de plus en plus précautionneux. La palme revenant à son second avec 8 pinchazos suivis de 3 descabellos!!

Juan Bautista quant à lui a de nouveau inventé un toro qui n'existait pas avec son premier, pour le reste, il expédia les affaires courantes.

Bref,un calvaire pour les aficionados a los toros.

L'entame de la course fut légèrement mouillée par quelques gouttes, j'espère que ceci n'est pas révélateur d'une triste Madeleine.

Quien sabe? Mañana otra dia sera...o no...

 

Patrick SOUX

 

 

 Information.

 

La Novillada sans Picadors n'entrant  pas dans le contexte feuilleton, nous ne ferons pas sa reseña dans le cadre de la Feria. Une reseña spécifique lui sera dévolue à la fin de cette Madeleine.

 

Jeudi, 2e de Feria

 

Les corridas de cette Madeleine 2018 se jouent sous forme de feuilleton.

En effet, le chef bien aimé de notre célèbre orchestre montois, profitant de la liberté qui lui est laissée pour sa despedida, nous a promis une surprise par jour et, c'est donc avec une impatience non contenue que, tous les soirs, nous quittons cet amphithéâtre espérant le lendemain.

En cette journée de jeudi, il avait fait salle comble, à 18h, la marmite était bouillante, les fans dégoulinants, tout pouvait commencer.

Pour accompagner ce concert, 6 toros de Jandilla pour son copain de despedida:

                                                Juan José PADILLA  "El Pirata"

accompagné qu'il était de Alejandro TALAVANTE et de Andrès ROCA REY. Après l'entame, remise de médaille de la ville (encore) à JJ PADILLA et c'est à ce moment là qu'est intervenue la surprise. La remise s'est faite avec quoi comme musique ? Pirate des Caraïbes ! Bizarre, personne n'a sifflé aujourd'hui...

Bien, il suffit... Il faudrait tout de même que je vous parle tauromachie.

Le lot de Jandilla réservé pour Mont de Marsan s'est révélé hétérogène tant en trapio qu'en âge. Le troisième était une sardine et encore pas fraîchement pêchée et, entre le plus jeune et le plus âgé, quasiment 2 ans d'écart. La commission taurine montoise n'a pas eu droit à la tête de camade. Leur comportement a résulté de leur état, manquant de force et de caste, tous très légèrement piqués voire pas piqués du tout, ils ont été plus enclins à se défendre qu'à attaquer.

Pour ce qui est des piétons, ils ont tous été fidèles à leur corte,

PADILLA, dans le tremendisme qui le caractérise, à noter, de belles poses de banderilles,

TALAVANTE, tout en douceur et en élégance, sans trop forcer son talent,

Et, "Le rocher du Roi" dans sa traditionnelle tauromachie fleurie typique des Sud-Américains.

Vous l'aurez donc compris… pas de surprises, au moins côté taurin.

Et bien si, car notre bien aimé chef a repris l'air de Pirate des Caraïbes sur la première faena d'El Pirata ; elle n'est pas belle la vie ?

Suite au prochain épisode.

 

Patrick SOUX

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Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.

Publié le par Cositas de toros

Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.

                                                   2e  de Feria

 

          Une belle découverte : Aquilino Girón

 

11h. Novillada, environ 2/3 d’arène, soleil en fusion.

       Le cartel initial, fortement perturbé : l’ADAC, à la lecture attentive des certificats de naissance, annonça avant le paseo, l’absence de sobrero car deux cornus de Maria Cascón Martin furent laissés  sur la touche (Mondial oblige).

Donc, se présentèrent deux Maria Cascón (2 et 3) et quatre Raso de Portillo.

L’ensemble se présenta homogène et compliqué, le 4e sortant du lot.

Maxime Solera doté d’une paire de cannes anglaises, présent sur les gradins a été remplacé par Curró Durán. Les excès de Boujan ont été payés cash. Me revient la discussion à l’hôtel, le dimanche 1er juillet…

     Ángel Jiménez débuta la tarde avec un Raso victime d’une vilaine paire de piques et trottina tout au long de la faena bien fade, menée avec le pico de la flanelle. Silence.

     Le Maria Cascón suivant se comporta curieusement devant la cape de Curró Durán et fut châtié par G. Rehabi, attitude discutée. Tercio de banderilles à la " sauve-qui-peut ". Faena essentiellement droitière. Mise à mort pitoyable, un avis, pitos y palmitas.

     Le second Maria Cascón au physique impressionnant, ne ressortit pas grandi d’une épreuve de varas minable. Après la cambiada au milieu du rond, la suite se déroula dans la querencia de Velosico, dans un mouchoir contre les planches.

Devant les difficultés, Á. Girón appliqué et décidé, fit montre de courage. L’oreille méritée tomba après une entière de côté mais efficace. Arrastre applaudi.

     La présidence décida que Parillo avait eu suffisamment de ration ferrée, ressortant seul du peto en 2 rencontres. Jiménez resta superficiel malgré quelques derechazos templés en baissant la main. Quant à la main gauche, il ne fallait pas cligner des yeux… trop tard ! Les aciers ne trouvèrent pas la voie ouverte. Échec. Pétition de vuelta pour le Raso refusée par le palco. Salut de l’ange.

     Curró Durán peu gâté par le sorteo, hérita d’une statue que le piquero alla chercher au milieu du rond. Le Raso se défendait du chef sans se mouvoir outre mesure. Curró échoua à la mort. Il avait brindé à Maxime. Silence. (façon de parler!).

     13 h, les cigales chantent, imperturbables, nous, nous déchantons d’un chouïa.

      Aquilino Girón revenu de l’infirmerie – après voltereta lors de sa première faena – fut invité à saluer et lui même salua son adversaire par 4 largas de rodillas. Brindis au public.

Muleta autoritaire devant l’encasté Raso. Mais tout cela manquait de sel malgré l’engagement. Il mit fin à son trasteo par des naturelles de face concluant par une grosse épée, hélas pas décisive. Un avis, vuelta.

Ce jeune, né à Baza (Grenade) est à revoir.

Les trois novillos effectuaient leur premier paseo à Céret.

 

Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
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Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
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Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
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Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.

   et 3e de Feria    

 

  

 

        Merci Sortijero

 

18h. Corrida, un voile salvateur et un peu d’air après le feu.

       La marmite cérétane bouillonnait toujours. Tout en haut, étaient concentrés quelques spécimens du cru, à la douce voix rauque et aux propos fort lourds comme les vins catalans ! L’enfer !

Toujours peu d’éclairs s’élevant du ruedo.

       Magnifique présentation du lot de Juan Luis Fraile y Martin, les salmentins aux origines Santa Coloma et Graciliano Pérez Tabernero : athlétiques, bien coiffés. Sortijero, né en juin 2013, 530 kg, peut être qualifié d’excellent toro, sorti en 4e (Chacón), formidable aux piques, plus quelconque à la muleta. Je ne le qualifie pas de " grand " toro.

       Chacón reçoit un Fraile, haut et bien armé, sans réelle bravoure. Compliqué sur les deux rives, il se défend. Entière (2e rencontre), descabellos après avis. Salut.

       Joselillo réceptionna fort bien de cape Jaqueton avant un tercio de varas interminable. Brindis au bon (?) peuple. Faena du niveau du toro. Un désastre à l’estoc, un avis. Silence. Arrastre sifflé.

       Gómez del Pilar accueillit Rondino, 570kg, beau prototype, d’une larga de rodillas. Faena droitière précipitée devant l’encasté. Bajonazo d’effet rapide. Salut.

       Vint donc dans la cape d’Octavio, le brave Sortijero chargeant de loin avec alegria et doté d’un joli galop. 4 belles rencontres du centre, plus une cinquième de regalo, al regatón. Salut du picador.

A la muleta, Octavio ne se montra pas dominateur et le Fraile fut quelconque. Le torero garda la flanelle de la dextre. On pensa qu’il changeait de main… non, il se ravisa. Belle épée quoique légèrement basse. Oreille et vuelta au toro. Chacón fut protesté par une partie du public.

Les puristes pouvaient contester la vuelta posthume.

      Le quinto subit un tercio de piques bâclé. Je ne sais quoi dire de cette faena. Joselillo décocha une 1/2 lame. Silence.

      Le dernier se montra violent au canasson et d’un comportement trouble par la suite. Sous la flanelle, les terminaisons de passe s’avérèrent dangereuses, l’animal balançant des coups de tête violents. Courageux, le Madrilène sauva quelques naturelles. Puis sévèrement secoué, les armes au poing  à la seconde tentative, il revint occire le Fraile d’une demi douzaine de descabellos, après passage au stand. Salut.

      Présidences (11h et 18h) avachies, aucune tenue, peu de respect.

      Fin de Céret de Toros 2018, les satisfactions furent rares. L’inquiétude grandit. Seul le Canigou étale sa noblesse sans contestations, majestueux.

 

                                                                                            Gilbert LAMARQUE

 

 

 

Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
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Un dimanche à Céret – Diumenge 15 de juliol.
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