Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019

Publié le par Cositas de toros

BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019

Samedi 29 juin 2019

 

               Si le ramage…

 

     La curiosité du lot inédit d’Antonio Silva nous a poussé à faire le déplacement en terres héraultaises.

Il s’avère que ces novillos n’ont pas fait preuve de grandes qualités. L’ensemble, à l’exception du 4ème, ont manqué de tout ce qui fait un toro de combat, à savoir caste, bravoure, noblesse et fond. Des toros de premiers tiers, belle sortie (sauf le dernier), bien au capote, plus violents que braves au cheval, deux séries à la muleta et on plie les gaules. Seul le 4ème a eu plus de race, de bravoure et de fond.

A noter l’extrême sérieux de la présentation et ce, même si quelques cornes avaient souffert du transport des débarquements successifs, ceci nous étant expliqué par annonce micro au début de la course.

 

L’opposition piétonne a été chamboulée suite aux forfaits pour blessure d’Aquilino Girón et de Manuel Ponce remplacés par Alberto Pozo Ruiz et Fransisco Montero, seul restant en place Cristian Pérez.

 

                                                Alberto Pozo Ruiz,

29 ans né à Albacete, début en novillada piquée en 2010 et, selon les statistiques, deux contrats en 2015 y nada mas. On comprend que ce garçon qui a un paquete indéniable manque cruellement de technique. Quelques véroniques bien posées à son premier qui prend trois bonnes piques et s’arrête à la vue de la muleta. Faena inexistante, entière un peu plate et trasera. Silence. Face au 4ème, il restera sur le passage au drapelet, dommage, le novillo méritait mieux. Nouvelle entière contraire, salut.

 

                                                    Cristian Pérez,

à la vue de ce qu’il a montré ce jour, n’a ni el paquete ni la technique. Quelques derechazos à l’arrache à son premier et faena soporifique et ennuyeuse à son second devant lequel il n’a cessé de reculer depuis le premier coup de capote au risque de terminer dans le Libron. Mises à mort laborieuses, Bérézina au descabello, avis et silences.

 

                                                   Fransisco Montero,

ce parfait inconnu des ruedos a fait l’école de Chiclana, où il est né, sous la houlette du maestro Emilio Oliva. Il fait sept saisons en non piquée, débute avec picadors en 2017 et n’a à ce jour qu’un seul paseo. L'aficion chevillée au corps, il profite des capeas de village pour se faire remarquer comme dans le pueblo de Brosas, devant ce toro d’El Ventorillo de 650 Kg, et dont la vidéo a fait le buzz sur internet. Son manque de technique et de métier est très largement compensé par une envie débordante et une débauche d’énergie. Son parcours atypique explique ses manières un tantinet pueblerinas. Malgré le manque de fond de ses deux opposants, il arrive à réveiller le public assommé d’ennui et de chaleur avec des gestes intéressants tant au capote qu’à la muleta. Seuls ses échecs répétés avec les aciers le privent d’un trophée à son premier. Il doit se contenter d’une vuelta fêtée et quelques larmes (de joie) sur ses joues. 

 

Arènes de Boujan, paseo retardé d’une heure (19h30), température « saélique », début du paseo 19h45, début du spectacle, 20h !!!

Demi-arène.

Prix de la meilleure pique : Gabin Rehabi (avec ses deux puyas muy traseras ?), 5 piques sur six montées à l’envers !!!

Présidence : Pascal Darquié, 100% Sud-Ouest.

Hommage a été rendu en piste à l’issue du paseo à Manolo Vanegas.

 

A la fin de la novillada, nouvelle annonce micro. La novillada non piquée de demain matin est maintenue à 11h et celle du soir est retardée à 19h.

J’espère simplement que les « festayres » qui restent coincés à la buvette sous les brumisateurs jusqu’à la dernière seconde feront preuve de plus de respect envers les toreros et les aficionados qui arrivent à l’heure pour sortir leurs fesses de la buvette afin que le spectacle commence à l’heure.

Messieurs les organisateurs, si vous faisiez respecter le règlement en débutant le spectacle à l’heure précise, quitte à bloquer les retardataires jusqu’à la fin du premier toro, il me parait évident que ça règlerait le problème.

 

Patrick SOUX

BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019

Voir les commentaires

<< < 1 2 3