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MADELEINE. DERNIERE DE FERIA

Publié le par cositas de toros

   Lleno. Le soleil enfin revenu, léger vent.

 

        T’AS L’BONJOUR D’ADOLPHE

Corrida bien présentée, compliquée, entretenue, têtes armées « haut et fin ».

Nés entre avril 2012 et janvier 2013, les Adolfo Martin se nommaient Carpintero (sur la défensive), Madrileño (muy astifino), Baratero, Repollito (le moins difficile), Sombrerillo (amputé d’une oreille à l’issue de son combat) et Cobardonito (reçu sur « La jota a los toros », aux bois entre le « camargue » et le cerf !) . Tous imbuvables.

             TROIS HEROS – UN ZERO

A retenir :

La vuelta d’Alberto AGUILAR, très fêtée au 1er. Voltereta, une entière, un descabello.

La faena d’Alberto LAMELAS au 3e subissant une cogida.

La faena , volant des passes et l’estoconazo d’Emilio de JUSTO au 5e permettant l’attribution de l’unique oreille.

La vuelta chaleureuse d’Alberto LAMELAS au terme, après un long séjour à l’infirmerie. Ce garçon très aimé du Plumaçon (souvenir 2016).

Alberto I, Alberto II et Emilio, trois frères de sueur pouvant dramatiquement devenir frères de sang.

6 bouches de moins à nourrir pour le tonton flingueur. Son seul profit en ce dimanche, hormis la chère facture.

Les 6 mansos ne partant que de quelques mètres au canasson, ne mettant pas les reins, faisant simplement sonner les étriers à coups de tête. Nulissimes peleas, aucune bravoure.

 De l’émotion sur les gradins, certes, de l’agressivité, de la dureté posant problèmes aux gladiateurs souvent souhaités par les aficionados mais à ce point, aucun intérêt.

Deux oreilles et la queue à la banda Los Faïences de Samadet (le « cloup »du spectacle) qui mit le grappin sur les partitions, le chef de l’Orchestre Montois rongeant sa baguette dans l’ombre.

Nos valientes comptant à eux trois une trentaine d’années d’alternative et qu’une vingtaine de courses en cette temporada.

Bravo et respect pour votre pundonor le long de vos parcours difficiles et semés d’embûches.

  1. AGUILAR : vuelta et silence.

E. de JUSTO : silence et oreille après avis.

  1. LAMELAS : ovation après avis et vuelta.

Présidence de Philippe LALANNE qui sut attendre que la banda termine sa partition afin de lâcher chaque fauve. Le public adhérant à fond musicalement.

Pendant ce temps, DUFAU tuait un canard, indultait un renard à Château  « roux » comme un renard, tout ceci passant en boucles sur les tendidos.

A Orthez, les « Curé » de la tarde n’étaient pas les enfants de chœur de la matinale.

Notre calvaire montois (exceptés la NSP et La Quinta) se concluant par cette course de tueurs en série, plutôt une série de tueurs.

Ah, sacré Adolphe, c’est à vous décourager. Heureux les fans d’Enrique, Julian , Morante et consorts ces derniers dans leur flanelle douillette !

 

                                            Gilbert LAMARQUE 

 

 

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