MORT AUX VACHES ! (suite)
C’est, dans la plupart des cas, lorsque se sont succédés un nombre invraisemblable d’accidents graves sur un axe routier bien défini, que l’on décide enfin à réaménager la chaussée ou ses abords.
Pour ces pauvres betizu, le Prince charmant est passé, réveillant un collectif d’associations. Il s’agit du CADE, Collectif des Associations de Défense de l’Environnement du Pays Basque et du sud des Landes. Ce collectif s’émeut – ces meuh ? – de ce braconnage. Il demande à l’État et aux collectivités de prendre des mesures de sauvegarde.
Oui, mais encore.
« Garder ces animaux à l’état sauvage est possible et ce rôle est dévolu à la collectivité », estime le Cade. Et de préconiser que « l’État qui a obligation de préservation, de protection, délègue réellement cette fonction et engage des moyens ». Le Cade définit « l’urgence à accorder aux betizu, une large zone de protection et de conscientiser le public ». Surtout, de dépasser le stade de l’avertissement pour « réglementer et sanctionner davantage tout contrevenant, braconnier ou autre malfrat ! »
Si il y a sanction, c’est qu’auparavant, il y a eu délit. Quant à sanctionner davantage, cela semble aisé, car jusqu’à ce jour les assassinats sont restés impunis !
Après le Prince charmant, nous pénétrons dans le monde impitoyable des Bisounours.
Les défenseurs de l’environnement en appellent donc au préfet, pour qu’il « se saisisse du dossier ». Pour se saisir du dossier, encore faudrait-il qu’il existe.
Ils en appellent également à la Communauté d’Agglomération Pays Basque « avec sa délégation Montagne et dans le cadre de Natura 2000 ». Cela, pour aboutir à « un statut de protection plus que jamais nécessaire ».
Des mots, une déclaration…
Les betizu ont encore beaucoup de mouron à se faire.
La suite, si suite il y a, dans nos colonnes…
Gilbert Lamarque
Instruction
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