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Un signe ?

Publié le par Cositas de toros

Sous le signe du taureau…

 

© AFP

 

          Une statuette millénaire révélée par la pluie dans le site archéologique d’Olympie. L’origine du petit taureau de bronze pourrait remonter de 1050 à 700 ans avant J.-C.

Alors que de fortes pluies se sont abattues sur Olympie ces derniers temps, une petite corne s’est retrouvée à dépasser du sol, dans le fameux site archéologique grec qui accueillait les Jeux olympiques pendant l’Antiquité.

Retrouvée intacte, l’idole a été repérée par un archéologue alors qu’il accompagnait des fonctionnaires du ministère grec de la Culture lors d’une visite programmée du site olympien. Le bronze était enterré entre le temple de Zeus et l’Altis, enceinte sacrée sur laquelle fut construit le premier stade des Jeux.

 

Offrande à Zeus

     Une première analyse suggère que le taureau date de l’époque géométrique*, qui remonte de 1050 à 700 ans avant J.-C. Les marques de brûlures qu’il arbore laissent à penser aux archéologues qu’il s’agissait d’une offrande votive parmi les milliers faites à Zeus à l’époque.

On estime que les Jeux olympiques antiques se sont déroulés tous les quatre ans de 776 avant J.-C. à 393 après J.-C. Ils prenaient place à l’origine dans le cadre d’un festival religieux, et ont peu à peu migré de sens, avec l’abandon des lieux liés aux cultes grecs.

     Point de tauromachie ici, mais est-ce un signe ? Ce petit taureau nous plonge dans un passé millénaire et semble nous témoigner son empathie indéfectible.

« Ne désespérez pas, votre toro, le Bos taurus, est là, présent lui aussi pour des millénaires ! »

Gloria taurus in saecula saeculorum !

Le droit de rêver, indestructible.

*poque géométrique (1100 - 700 avant J.-C.) qui doit son nom au décor de la céramique retrouvée à Athènes à motifs de demi-cercles ou de cercles concentriques tracés au compas.

 

                                                                 Gilbert Lamarque

 

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