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Seul et désespéré (1) - Final, a menos ( 2)

Publié le par Cositas de toros

                                              SEUL ET DÉSESPÉRÉ

 

Céret, diumenge 18 de juliol del 2021.

 

     11h. Novillada. Francisco Montero, único espada.

Photos Ch. Lafaye

      6 novillos de :

Medico

"Medico" de C. Yonnet, sobrero remplaçant "Sandiero" de Saltillo, invalide et pauvre de présentation.

 

Gitanito

"Gitanito" de Concha y Sierra, magnifique castaño chorreado bociderado bragado.

 

Cantinillo

"Cantinillo" de Dolores Aguirre.

 

Marinero

"Marinero" de C. Yonnet.

 

Batanerito

"Batanerito" de Barcial, le plus charpenté.

 

Peinador

"Peinador" de Los Maños, le plus léger dans le type de la ganaderia.

Sobresalientes : Alberto Pozo et Rafael Reyes.

 

                                      Maître Gaspi a de nouveau frappé.

 

 

     Francisco Montero nous a prouvé une nouvelle fois son manque évident de technique, un physique ne résistant pas à une encerrona devant de tels novillos, une main gauche peu usitée et au cinquième, le Barcial, un manque de lucidité, étant fortement désemparé. Bravo pour son courage mais cela est bien peu devant d’excellents novillos exigeants demandant chacun une lidia adaptée à leur origine, ce que le novillero ne sut pas déceler. Navrant.

 

Le sobrero de Yonnet est plaisant mais vient le point fort de la novillada avec le Concha y Sierra à la jolie robe et au beau galop. 3 piques dans la règle, salut du picador Santiago Pérez. Francisco bien en dessous, les fortes rafales n’excusant pas sa piètre prestation. Il manquait une muleta ferme pour le soumettre. Une bonne série de la gauche, c’est peu.

 

Cantinillo

     Le Dolores Aguirre méritait mieux lui aussi. Nous n’avons rien vu, seulement un novillero pratiquant une tauromachie de pueblo. Jamais croisé, usant du pico et s’économisant pour les joutes à venir. Le bicho resta inédit.

Le Yonnet est piqué lamentablement, il n’en sortira rien ni de l’animal ni du torero.

Le Barcial, le plus athlétique, dans le type de la maison, est amené quatre fois face à la cavalerie, il ira en manso sortant seul. L’Andalou perd les papiers. Échec aux aciers. La présidence sort le mouchoir bleu contesté par une partie du public. Ne confondons pas la quantité avec la qualité. Le Concha y Sierra méritait, lui, la vuelta al ruedo !

 

Peinador

     Jusqu’ici sobre, le novillero de Chiclana de la Frontera usa de ses dernières ressources, une porta gayola de rodillas, suivie de deux autres génuflexions à divers endroits. Le tremendisme revenu ne lui apporta rien de plus, sinon quelques railleries et invectives de la part d’un public patient et accorte. Ce petit "Peinador", noble, ne présentait pas de difficultés insurmontables, pas de faena.

 

(?)

          La baudruche est dégonflée : salut, avis et silence, silence, avis et silence, avis et division et salut.

     Chaque arrastre applaudi.

     Meilleure faena, la Tramontane.

 

 

                                                    FINAL, A MENOS

 

Céret, diumenge 18 de juliol del 2021.

 

     18 h. Corrida de Raso de Portillo.

 

     Un encierro hétérogène, fortement armé, de la bravoure sans plus, manquant de transmission par la suite.

 

                                                                      De l’ennui.

 

 

   Fernando Robleño est en fin de carrière ; l’usure du temps et surtout les combats qu’il a menés durant toutes ces temporadas ont eu raison de lui. Sa prestation fut transparente.

 

Ultramar

     Son premier toro, "Ultramar" n’est pas assez piqué, deux rencontres, un seul puyazo. La présidence met fin au tercio (?).

F. Robleño et Ultramar

     Après brindis au public, Fernando va errer sans autorité. Pinchazo, entière et salut.

"Afamado" est plus violent, se défend. Robleño sera en échec, auteur d’une faena des plus ennuyeuses.

 

"Tejon" remate copieusement contre les burladeros.

Gómez del Pilar et Tejon

     Gómez del Pilar termine son capeo par une demi véronique et le bicho se montrera manso face à la cavalerie. Il en ressortira une faena sans aucune saveur, l’animal de peu de charge et marchant sans cesse.

"Albardado" n’est guère convaincant prenant deux piques, en dessous la seconde. Changement de tercio : le président n’aime pas les piques ? Le toro ne veut rien savoir à gauche, nous avons droit à quelques derechazos supplémentaires. Entière et descabello, arrastre sifflé.

 

Jean-Loup Aillet et Quiromante

Maxime Solera a le soutien du public. "Quiromante" est bien mis en suerte et bien piqué par Jean-Loup Aillet – le meilleur moment de la course – mais le bicho ne met pas les reins. Ovation au picador.

 

M. Solera et Quiromante

     Brindis à Robleño et faena distante, lassante. Maxime recule sans cesse, le toro ne l’aidant pas.

L’ultime, "Paganito" présente un véritable "balcon sur les Pyrénées", très, très veleto. Il reçoit trois piques sans véritablement pousser.

Paganito

     Brindis au public et faena de peu d’intérêt, Maxime n’allant pas au bout de la passe et jamais dans le bon sitio. Très long à la mort avec l’usage du descabello. Avis et silence. Seulement la deuxième corrida de Maxime.

 

     Jean-Loup Aillet a reçu le prix au meilleur picador, sans concurrence.

     Président, Bernard Sicet, allergique au tercio de varas, sembla-t’il.

     On rendit hommage à la fin du paseo, au banderillero Rafael Gonzalez qui prit l’alternative ici-même, il y a 25 ans. Joli geste.

 

 

     Petite feria mais bon public, la curiosité envers les Reta, d’excellents novillos sont à retenir. La Cobla Mil Lenària de Perpignan, bien sûr avec la Santa Espina et la ténacité de la Tramontane.

 

                                                                        Gilbert Lamarque

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C
J'attendais avec impatience votre avis sur cette temporada Cérétane, Je suis d'accord avec, comme toujours, vos commentaires judicieux. Merci encore.
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