Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

informations

INFO EXCLUSIVE COSITAS

Publié le par Cositas de toros

    

    Après de longues investigations et une enquête menée consciencieusement par notre équipe, nous sommes aujourd’hui en mesure de vous informer que nous avons retrouvé la trace de l’héroïne qui "actuait" dans la planche de dessins diffusée dans notre parution du 06 mai dernier (voir photo ci-dessous).

C’est après en avoir longuement débattu (par téléphone, confinement oblige), que nous avons décidé de publier cette information qui nous paraissait essentielle.

 

 

Nous tenons à préciser qu’il s’agit de la photo avant le paseo. Pour les lecteurs qui désireraient les images du final, nous pouvons les transmettre mais, en message privé, après que vous en ayez fait la demande écrite, accompagnée d’une attestation (vous avez l’habitude maintenant) prouvant que vous êtes majeurs.

 

Gilbert Lamarque

Patrick Soux

Voir les commentaires

I WILL SURVIVE

Publié le par Cositas de toros

Oh, no, not I, I will survive

Oh, as long as I know how love, I know I’ll stay alive…

 

                                               I WILL SURVIVE

 

     Le confinement bivouaque (nous sommes en « guerre ») pour beaucoup d’entre nous, et la solitude pèsera pour certains. Et au dessus des foyers, plane l’anxiété.

Sartre et son "Enfer, c’est les autres" est balayé d’une pichenette. L’Enfer ne serait-il pas plutôt, la solitude et son mal être ?

Certains sont démunis devant cette fatalité, quotidien chamboulé, vie sociale réinventée, angoisses exacerbées.

Comment s’en sortir, sans sortir ?

Le mot d’ordre est clair : « Restez chez vous » a dit le ténébreux ministre de l’Intérieur.

Tristan Bernard, lui, écrivait par le passé : « Je n’ai jamais aimé apprendre l’histoire mais cet embêtement n’est rien auprès de l’obligation de la vivre. »

Pris de court par cet évènement en espérant qu’il nous épargnera, nous voici enfoncés et déconfits dans nos canapés, chaussons aux pieds, fixant des séries usées et défraîchies, la main tremblante sur la zapette.

Pour celles et ceux confinés sans télétravail, scolarisation à domicile, prises de contacts avec les plus fragiles, n’essayez pas de lutter contre le temps, accompagnez-le, apprivoisez-le en quelque sorte.

Nous allons vous y aider avec nos modestes moyens. Plutôt que d’engloutir chaque jour sur les sites taurins sans grande imagination, les listes interminables de spectacles voués aux oubliettes, nous vous proposons un peu d’histoire, l’histoire du cheval de corrida depuis le XVIe siècle. Le cheval, sujet peu souvent abordé. Nous vous livrerons cet inventaire en plusieurs épisodes, souhaitant vous apporter quelques instants originaux de détente.

Favorisons la santé de l’esprit, enfin la santé tout court.

En attendant pour vous faire patienter, voici les paroles de : « Les belles étrangères ».

 

     Les belles étrangères

     Qui vont aux corridas

     Et qui se pâment d’aise

     Devant la muleta

 

     Les belles étrangères

     Sous leur chapeau huppé

     Ont le teint qui s’altère

     A l’heure de l’épée

 

     Allons, laissez-moi rire

     On chasse on tue on mange

     On taille dans le cuir

     Des chaussures, on s’arrange

 

     Et dans les abattoirs

     Où l’on traîne les bœufs

     La mort ne vaut guère mieux

     Qu’aux arènes le soir

 

     Les belles étrangères

     Quand montent les clameurs

     Se lèvent les premières

     En se tenant le cœur

 

     Les belles étrangères

     Se jurent à jamais

     De chasser Ordoñez

     De leurs rêves secrets

 

     Allons, laissez-moi rire

     Quand le toro s’avance

     Ce n’est pas par plaisir

     Que le torero danse

 

     C’est que l’Espagne a trop

     D’enfants pour les nourrir

     Il faut parfois choisir

     La faim ou le toro

 

     Les belles étrangères

     Végétariennes ou pas

     Quittent leur banc de pierre

     Au milieu du combat

 

Cette chanson de Jean Ferrat de 1965, d’une durée de 2m 45 s, est bien plus digeste que d’écouter Cabrel. Elle ne fit aucune vague à l’époque. C’est aussi une façon de rendre hommage au chanteur populaire et engagé, disparu, il y a de cela 10 ans.

Faites-vous plaisir, écoutez-la sur le net à défaut de votre pick-up, je n’ose pas écrire, votre phonographe !

Et comme l’hirondelle revient au printemps, ces belles étrangères se manifesteront sur les tendidos dès que la vraie vie aura recouvré ses esprits.

Juste un dernier mot. Tendez l’oreille, écoutez le chant des oiseaux, belles partitions. A Paris et dans les autres villes infernales, on écoute à nouveau leur chant. C’est fou ça, entendre ceux qui vont peut être disparaître… par notre faute.

A bientôt. Prenez soin de vous.

 

                                                                                     Gilbert Lamarque

 

Voir les commentaires

IN MEMORIAM

Publié le par Cositas de toros

IN MEMORIAM

  

    Francisco de Borja Domecq y Solis est né en 1945 à Pampelune dans l'une des familles les plus remarquables de l'élevage de bovins et de vignobles Domecq. Fils de Juan Pedro Domecq Díez et Mathilde Solís Beaumont, petit-fils également de l’éleveur et vigneron Juan Pedro Domecq y Nuñez de Villavicencio, fondateur de la ganaderia Domecq, et frère des éleveurs  Fernando et Juan Pedro Domecq, a grandi à Jerez de la Frontera, le lieu d'origine de leurs parents.

Il était le propriétaire de l’élevage Domecq situé sur la ferme que la famille possède à Vejar de la Frontera (Cadix), connu par l'étoile, fer familial, créée en 1943. Il avait poursuivi les études génétiques commencées par son père et ses oncles Pedro, Salvador et Álvaro Domecq dans les années 1950, pionniers de l'amélioration génétique des toros bravos dans la caste Domecq.

Après que l’élevage de Zaldundo ait été créé par son frère Fernando, en 1987, il a pris la direction d'une partie de celui-ci à partir de laquelle il a formé son propre fer, celui de Jandilla, le plaçant parmi les ganaderias espagnoles de première ligne, et annoncé dans la plupart des ferias taurines les plus importantes depuis plus de trente ans. Jandilla est présente dans d'autres élevages espagnols, comme Fuente Ymbro, Parralejo ou Daniel Cruz, et américaines. Le bétail a été transféré d'Andalousie à la ferme Don Tello à Mérida (Estrémadure). En 2016, il a confié la gestion de celle-ci à son fils Borja Domecq Nogera.

Il a créé un deuxième fer, celui de Vegahermosa, en 2002 avec la génétique Domecq.

 Il a été, entre 2011 et 2017, membre du conseil d'administration de l'Union des Eleveurs de Taureaux de Lidia, ainsi que promoteur et président de la Fedelidia, fédération qui regroupe les cinq associations d'éleveurs dédiées à la production de viande de taureau de combat (combattue ou non) de race indigène, certificat de traçabilité délivré par la Ministère de l'Agriculture dans le décret royal 505/2013 du 25 juin, et qui englobe plus d'un millier de fermes d'élevage.

Il était marié à Fátima Noguera Espinosa, avec laquelle il a eu deux enfants, Borja et Fátima.

En 2009, alors qu'il assistait à la cérémonie de remise des prix de la Fédération taurine d'Estrémadure, il souffrait d'un œdème pulmonaire aigu, pour lequel il a été admis en soins intensifs hospitalier.

 Il est décédé hier, 23 mars 2020, à l'âge de soixante-quatorze ans à l'hôpital général de Mérida, où il était entré la veille, à la suite d'une pneumonie causée par le Covid-19.

 

(Sources Wikipedia)

 

Patrick Soux

 

Voir les commentaires

LES FORCES NOVILLERILES DANS LE PAYSAGE TAURIN FRANÇAIS

Publié le par Cositas de toros

Ce qui s’est passé en 2019. Novilladas piquées.

 

     32 novilladas sur le sol français (chiffre identique à 2018) se déroulant dans 26 arènes.

     18 tardes dans le Sud-Ouest, 14 dans le Sud-Est.

 

A l’escalafón 2019 apparaissent :

     11e rang,

Maxime Solera avec 18 contrats. Présent lors de 10 paseos en France, il a toréé à Arles et Madrid. Auteur d’une première, le 8 septembre à Andorra (Teruel) : un novillero français en solo dans une arène espagnole, six ganaderias, six origines différentes (3 oreilles). A Las Ventas devant les Dolores Aguirre qu’il accueille a porta gayola – sa signature – il laisse une excellente impression accentuée par son courage. A Céret, il réalise une méritoire lidia, coupant 2 oreilles d’un Monteviejo. Depuis la création de l’ADAC en 1998 et l’organisation de sa première novillada, aucun novillero n’était sorti en triomphe.

Il va prendre l’alternative à Arles, le 13 avril, toros de Miura. Il faut remonter 63 ans en arrière pour trouver une alternative avec des Miura  C’était à Saragosse, Fermín Murillo, le 21 avril 1957. Un défi de taille !

En novillada, il a déjà affronté : 7 Dolores Aguirre, 5 Miura, 4 Raso de Portillo, 4 Prieto de la Cal et 4 Hoyo de la Gitana. (Statistiques, Yannick Florenza).

   12e,

Raphaël Raucoule "El Rafi" (17). Recordman (Français et Espagnols) des paseos (9) en 1ère catégorie, et 7 pavillons coupés. Paseos à Arles, Nîmes (2) trophée de la Cape d’Or, Mont-de-Marsan, Bayonne, Béziers, Séville, Valence trophée du meilleur novillero à la Feria de Juillet, et Madrid. Présent aux ferias de Calasparra, Villaseca de la Sagra, d’Arganda del Rey, Moralzarzal et Arnedo. Très bonne prestation à Soustons devant d’excellents Blohorn. Il défilera à Valence pour les Fallas, le 12 mars, combattant les Fuente Ymbro et le 24 mai à Séville pour "lidier" les Villamarta ; annoncé également à Nîmes et Madrid...

       16e, Carlos Olsina (13). 3 novilladas en 1ère cat., Arles, Béziers et Las Ventas où il a laissé une bonne impression (La Guadamilla), 2 vueltas. Blessé sérieusement à la cuisse à Pedrajas de San Esteban par un novillo de El Cahoso, il a repris les trastos une semaine plus tard enchaînant trois novilladas en trois jours. En Arles le 12 avril.

        42e,

Dorian Canton (6). Alternative le 6 août à Villeneuve-de-Marsan : "Flamenco" de Piedras Rojas (silence). Rubén Pinar et Thomas Dufau. Il aurait été plus sage qu’il suive l’exemple de Francisco de Manuel qui, promis à l’alternative, décida de terminer la temporada.

      54e, Tibo Garcia (4). Alternative le 25 août à Saint-Gilles : "Cazador" de Fuente Ymbro (2 oreilles). Sébastien Castella et Emilio de Justo,

               Adrien Salenc (4). Alternative le 14 juin à Istres : "Zafarrancho" de Zalduendo (oreille). El Juli et A. Roca Rey,

            et Yon Lamothe (4). Il faudra qu’il se montre plus volontaire qu’en 2019 et qu’il abandonne sa susceptibilité. Il défilera en Arles le 12 avril.

       92e, le Dacquois Jean-Baptiste Molas (2) sera le sixième Français en Arles pour Pâques.

         102e, Cédric Fructueux "Kike" (1). Un unique novillo à Mont-de-Marsan en nocturne,

                 Adam Samira (1). A Tarascon, l’Arlésien a coupé 2 oreilles à son second Dos Hermanas. "Apodéré" par Paquito Leal qui reprend du service, il sera le 12 avril en Arles.

 

              et Solal Calmet "Solalito" (1). A débuté à Nîmes le 14 septembre, novillos de San Sebastian qui, hélas, laissèrent peu d’options, manquant de bravoure et marqués par une grande faiblesse. Lui aussi, en Arles le 12 avril, il sera le lendemain à Mugron pour affronter les Jandilla ; le 24 mai à Ales.

            Quant à Baptiste Cissé, un paseo, il a quitté tôt dans la saison, l’habit de lumières abandonnant quelques contrats.

 

        Nos meilleurs espoirs 2020 : "El Rafi", le novillero puntero (alternative prévue pour le vendredi des Vendanges nîmoises), Carlos Olsina, ambitionnant de devenir le 4e matador de l’histoire de Béziers et Solalito, une valeur montante, un garçon appliqué, un réel espoir pour les années à venir. Tiercé gagnant ?

 

Ce qui s’est passé en 2019. Novilladas non piquées.

 

     Dans l’Hexagone, 34 arènes ont accueilli 40 novilladas sans picadors : 24 dans le Sud-Ouest et 16 dans le Sud-Est.

      34 élevages : 29 français, 5 espagnols.

      43 novilleros dont 12 français. (Statistiques, M. Darrieumerlou, Toross 2110-2111).

 

Le classement de la temporada passée :

 

                                          Solal Calmet "Solalito", (15).

 

                     Nino Julián  (12). Volontaire mais handicapé par sa taille, il était présent le 8 mars aux Fallas de Valence, et défilera à Ales le 24 mai.

 

    Jean-Baptiste Lucq (7). L’élève d’Adour Afición apprend vite. Il nous a donné rendez-vous à Magescq le 16 février opposé à des erales de Santafé Marton, présent aussi à Aignan le 12 avril et le 13, chez lui à Mugron.

 

     Tristan Espigue (7). Élève de l’École Taurine du Pays d’Arles, il torée avec beaucoup d’alegria et de plaisir. Vainqueur du concours des novilladas de la temporada bayonnaise 2019, il foulera le sable arlésien le 12 avril.

 

      et Borja Escudero (7), natif d’Alicante (ET du Pays d’Arles), oreille à Béziers le 17 août, eral de Margé.

       Clément Hargous (4), (CFT de Nîmes). Il remporte le XIIe Printemps des Jeunes Aficionados, il défilera à Ales.

      et Fabien Castellani (4), (ET du Pays d'Arles) coupe 2 oreilles à un bon eral de Durand à Tarascon. Encore en phase d’apprentissage.

 

       Lucas Miñana (3), (École Taurine de Béziers). Le novillero audois de Port-La Nouvelle, Lucas Teulade "Miñana", s’offrit 2 oreilles à la Feria de Béziers après une faena « à la Javier Conde » devant un Margé buvant la muleta.

       Raphaël Ponce de Leon (2), (CFT de Nîmes) qui prend de la confiance fera le paseo à Ales.

       et Lenny Martin (2), (ET de Béziers) annoncé comme une « pépite » à la planta torera.

      Gualterio López (1), (ET de Béziers) vu à Bougue en mai 2018, courageux et volontaire devant un Margé très exigeant le 17 août à Béziers, vuelta,   

       Anaïs Taillade (1), (ET de Béziers). 2 oreilles à Béziers le 16 août, eral de Margé,

       et Yon Lamothe (1) est passé à l’échelon supérieur.

 

    L’espagnol de Chiclana, Christian Pajero a terminé en tête du classement avec 15 paseos aux côtés de "Solalito". Introduisons-le dans ce groupe français, sachant que cet élève de l'ET Béziers est "apodéré" par le Biterrois Tomas Cerqueira. Le garçon a pour objectif de toréer un maximum de novilladas pour passer ensuite à l’échelon supérieur dans la dernière partie de la temporada. Il a débuté à Magescq le 16 février, et était lui aussi le 8 mars aux Fallas. Il est également pré-sélectionné pour participer au Zapato de Plata à Arnedo ; à Aignan le dimanche de Pâques.

 

     En 2020, comptons sur les toreros(a) cités ci-dessus auxquels se rajouteront les espoirs d’après-demain.

Jean Laroquette "Juanito", l’élève studieux d’Adour Aficion enfilera son premier habit de lumières, le 23 février à Arzacq et se mesurera aux Alma Serana à Mugron en matinée.

Et Loup Cousteil "Miguelin" (ET du Pays d’Arles) ; José Espinosa "El José" de l’ET Rhône Aficion de Fourques ; Lucas Spagna, le jeune Arlésien de la Fondation El Juli ; Quentin Brousse "Canten" (CFT de Nîmes) est retenu en Arles pour le 1er Trophée des Révélations, le 23 mai ; et ?... 

 

     Je ne suis pas un pratiquant de l’haruspice, je n’ai pas l’art divinatoire de lire dans les entrailles d’un animal sacrifié, fut-ce un taureau, pour en tirer les présages quant à l’avenir de la novillada.

Aujourd’hui, un organisateur de novilladas perd de l’argent. Et en 2019, nous comptions quarante novilladas sans picadors, quarante-trois en 2018, quarante-cinq en 2017, quarante-huit en 2016…

En 1920 débutait les Années folles ; en 2020 on ne dansera pas le charleston et le paso doble ne raisonnera plus pour longtemps, rythmant la fin programmée des novilladas.

A moins que cette année soit une nouvelle et salvatrice année folle, en tauromachie bien sûr, nous le souhaitons, doux rêveurs que nous aspirons à demeurer !

 

                                                                              

 

Gilbert Lamarque

Voir les commentaires

ANNONCES MONTOISES

Publié le par Cositas de toros

Photo Mathieu Saubion, Vuelta a los toros

Photo Mathieu Saubion, Vuelta a los toros

    Centre d’Art contemporain, jeudi 19h30, après le traditionnel quart d’heure landais et toujours sous la houlette de notre incontournable P.A.B., Mr Charles Dayot ouvrait la réunion de présentation des vœux de la CTEM montoise. Il était, pour la circonstance, accompagné de son président, Christophe Andiné et des deux prestataires que sont J.B. Jalabert et Alain Lartigue.

 

Mr Dayot rappelle le quand, le comment et le pourquoi de la situation (resserrer les liens avec l’afición montoise) et nous précise que quelques annonces nous seront faites ce soir afin de partager la progression du travail de la dite commission.

 

Photo Mathieu Saubion, Vuelta a los toros

 

Christophe Andiné prend ensuite la parole et, après les remerciements habituels, il nous explique leur méthode de travail. Il nous apprend que, pour le bétail, ils recherchent le toro montois. Diantre, fichtre bleu, pour une nouvelle… Le toro montois existerait donc ? En développant un peu, nous nous apercevons qu’il s’agit d’un toro sérieux, harmonieux, de belles hechuras, avec du tamaño et bien dans le type de l’"encaste". En fait ce n’est ni plus ni moins que le toro idéal, quête de tout organisateur.

Vient ensuite le temps des annonces.

On nous rappelle les trois ganaderias annoncées lors de la rencontre du mois de décembre : Alcurrucén (encaste Carlos Nuñez), Celestino Cuadri (encaste propre) et Pedraza de Yeltes (encaste Domecq/Aldeanueva). Une bonne nouvelle, le maintien de la novillada piquée et sa nouvelle programmation au samedi matin 11h.

Les ganaderias pour les autres spectacles sont :

Corrida portugaise : ganaderia de Fano (encaste Murube).

Novillada piquée : Ganaderia de Philippe Cuillé (encaste Domecq/Miranda de Pericalvo).

Et pour terminer, les deux ganaderias restantes sont : Jandilla (encaste Domecq Diez) et Adolfo Martín (encaste Saltillo), affrontée en solo par Sébastien Castella.

 

Photo Mathieu Saubion, Vuelta a los toros

Pour ces deux dernières, il faut avouer que ce n’était pas un scoop, vu que le coin du voile avait été levé depuis pas mal de temps laissant circuler quelques informations.

 

Sur l’annonce de la soirée était écrit : «Annoncer d’autres surprises pour la feria !», elles arrivent…

 

Nous sommes très «surpris» que pour ses trente ans d’alternative, S.A.S Enrique Ponce nous fasse l'honneur de passer par le ruedo montois. Dieu du ciel, comment aurions nous pu faire sans lui !, autre nouvelle, il a accepté de se confronter aux Alcurucén… (Événement, roulement de tambour !).

L’encerrona de Sébastien Castella face aux Adolfo Martín pour ses vingt ans d’alternative était déjà connue.

La vraie surprise de la soirée fut l’annonce du cartel d’ouverture. Après Arles (tiens, tiens) Talavante fera sont retour dans les arènes. Avec Andrés Roca Rey, ils donneront l’alternative au jeune torero prometteur, le tolédan Tomás Rufo, devant les toros de Jandilla. Cartelazo !, qui fera dire à Christophe Andiné lors de cette annonce que : « Tout le monde de la tauromachie aura les yeux fixés sur Mont-de-Marsan » (!!!)

 

Si je résume, nous avons donc un cartelazo pour l’ouverture, un évènement et une encerrona. Cela ne vous fait penser à rien ? Mais bon sang, mais c’est bien sûr !

Vous avez dit amalgame ?

Photo Mathieu Saubion, Vuelta a los toros

 

Pour tout dire, cette programmation a tout de même un peu «de gueule», même si elle reste un peu «bling- bling» et racoleuse, effet d’annonce oblige.

Soudain, il revient à ma mémoire l’impression positive que nous avions l’an passé après la présentation des carteles montois…

 

Alors, patience.

 

Et comme le dit le bon sens paysan : « c’est à la fin du marché que l’on compte les sous »

 

Patrick Soux

 

 

 

Voir les commentaires

<< < 10 20 30 40 50 51 52 53 54 55 56 57 58 > >>