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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

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La novillada de Mauguio

Publié le par Cositas de toros

 Mauguio ou" la reconquête des arènes perdues"

 

             Entre terre et mer, Mauguio s'affiche entre cultures camarguaises et espagnoles accordant de bonnes promesses pour cet après-midi novilleril. Cette novillada, aux couleurs françaises dans le cadre de la 34ème Romería del Encuentro aux parfums andalous signa le retour des toros dans la cité héraultaise, six novillos sortirent en piste dans cet ordre : Malaga, Blohorn, Jalabert, Gallon, San Sebastian et Fernay, six ganaderias régionales.

     Cette novillada ne laissera pas un souvenir impérissable, du moins par le fond. Dans un contexte historique, l'aficion a répondu en masse,  celle d'un public local et festif, le "No hay billetes" a été annoncé par les organisateurs: 1800 spectateurs, arènes combles, objectif atteint.

     Les novillos, bien présentés, tous charpentés me rappelèrent ceux de la novillada de la Feria pascale arlésienne mais ici peu performants ; l'élevage français s'affirme.

     Beau temps. La Marseillaise reprise en choeur éclata après le paseo.

     Solalito ouvrit la tarde avec "Blogo" de Malaga, bien armé, bien piqué qui mit les reins sous le peto, deux piques. Solal invita le Nino aux banderilles.

Salut des deux Nîmois où Nino Julian sortit à son avantage. Après un moment d'incertitude, Solalito ajusta sa faena avec un chapelet de séries de naturelles où la flanelle fut abondamment tutoyée par des hachazos anarchiques. La conclusion à l'épée traduisit un franc échec. Silence.

     "Carpintero" de Gallon, cornicorto, ne prit qu'une pique à la demande de Solal. Au deuxième tercio, il réclama la quatrième paire de regalo peu satisfait de sa prestation. "Brindis" au public. Brouillon, désordonné, il termina l'ensemble dans un mouchoir et étouffa le Gallon, certes, juste de forces mais noble. Entière au second essai, mort longue, deux avis. Oreille festive.

Les fans de Solalito...

   

... à tout âge !

     Christian Parejo reçut "Tchakba" de Blohorn très présent au capote. Deux piques maladroitement administées.

"Tchakba de Blohorn

Le Biterrois débute main gauche, le novillo s'avise, Christian subit une violente voltereta. Il ne s'attarda pas pour l'envoyer ad patrès. Entière en arrière après pinchazo. Oreille après pétition.

     Avec le quinto de San Sebastian "Adinerado", plus haut, plus lourd qui répondit promptement à la cape, recevant une mono pique appuyée menant la cavalerie de l'autre côté de la courte piste. Salut aux banderilles de Mehdi Savalli et du Chino. Démarrant bien, les choses se gâtèrent avec l'"encasté" "Adinerado". Christian à court de moyens fut brouillon et peu dominateur, acceptant la balade au soleil, quelques attitudes "tremendistes" par dépit. Deux coups d'épée, le rugueux cornu mourut aux barrières. Bref salut.

 

     Nino Julian, le cadet, brava ses camarades, débutant avec le noir  "Pacha" de Jalabert par une larga de rodillas qui fit mugir les tendidos, l'ambiance monta. Il remit le couvert aux palos, le tercio fut enlevé. Il se montra entregado avec le Domecq, puis auteur d'une belle mise en suerte pour l'unique puya. Il utilisa plus que de raison le pico lors de sa stimulante faena. 

      Avec "Cantaoro" de Fernay qui démontra peu de moral face à la cavalerie, le Nino fut ovationné aux palos. Trop confiant et entreprenant , il reçut une voltereta de catégorie, la corne marquant l'intérieur de la cuisse ce qui fit passer un grand frisson sur les gradins. Nino Julian revint pour les ultimes derechazos, fixa son adversaire et le coucha d'une épée entière de côté. Vuelta.

 

     En bref, un "No hay billetes" pour l'histoire, des novillos compliqués au-dessus des jeunes toreros, et la production des futurs adoubés me remplissant d'incertitudes. Solalito ne construisit rien de concluant, il subit, brouillon sans solutions, Christian Parejo fut pueblerino, à court d'idées, Nino Julian fonça, c'est son habitude, il fut le seul repartant les mains vides, vainqueur à la sortie à l'applaudimètre. Du courage, il y en eut, les novillos qui mettent en valeur le torero furent aux abonnés absents. Dommage. Mais ce fut la fête dans les arènes melgoriennes et l'organisation y fut excellente.

Le premier Trophée Daniel Giménez fut remis à Christian Parejo.

                                                  Gilbert Lamarque

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BOLSIN DE MILHAUD

Publié le par Cositas de toros

     C'est le 3ème bolsin et c'est gratuit pour tous !

     Un concours d'affiches est réservé aux enfants.

 

 

     La veille, le samedi 8 juillet, le CT Toros y Fiesta de Milhaud présentera son spectacle La Nuit des Chevaux et des Taureaux

 

       Ce spectacle unique dans la région est consacré à toutes les tauromachies et l'art équestre.

        Spectacle équestre de dressage avec Carla Pelissier et de voltige avec Benoît Soumille.

        Démonstration de jeux de gardians avec saut de cheval à cheval, cheval à taureau, attente au fer avec la manade Aubanel.

        Tienta de macho avec le maestro Marc Serrano.

        Démonstration de course landaise avec les meilleurs écarteurs et sauteurs de la discipline, Baptiste Bordes, Kevin Ribeiro, etc.

     Recortadores, les meilleurs espagnols seront présents.

 Entée générale, 12 euros, moins de 12 ans, 6 euros, restauration sur place.

 

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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

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PLOUF !

Publié le par Cositas de toros

La corrida de clôture de la Feria tombe à l'eau

             L'après-midi le ciel noircit, l'orage s'abat sur la ville et la pluie persista toute la soirée. L'Esplanade des arènes voyait passer quelques hordes de zombis, cirés et plastique sur le dos, parapluie en goguette. Le parvis était chargé des résidus où la veille Earth, Wind and Fire revisita ses plus grands tubes au pied des arènes. Les papys du funk et du jazz fusion ont mis le feu !

     La veille aussi, lors de la belle matinée regorgeant de soleil, la jeunesse triomphante sortait par la Porte des Consuls. Lalo de María pouvait savourer "sa" Cape d'Or avec un appétit retenu sachant qu'il est attendu à 18h ce mardi à Las Ventas pour sa présentation dans le cadre de la San Isidro, s'il vous plaît.

     Il était proche des 18h lorsque la décision fut prise d'annuler la corrida, l'ultime de cette Feria.

A. Salenc et O. Baratchart, derrière eux El Rafi discutant avecR. Margé et à droite, A. Saldívar- Midi Libre

     Il pleuvait. Le vaillant torero mexicain, Arturo Saldívar était dubitatif, l'inconnu de l'affiche, venu, traversant le Charco, confirmer son alternative prise il y a bien longtemps, le 12 décembre 2010 à Mexico (confirmation nîmoise sans conséquence quelconque). Il y a 12 ans, les aficionados présents et imbibés ... d'eau se souvenaient-ils d'un jeune mexicain qui coupa une et deux oreilles aux toros d'Alcurrucén  dans ce même amphithéâtre le 17 septembre 2010 ? Un si long voyage pour le souvenir !

     Lourde déception aussi pour les jeunes toreros nîmois, Adriano et El Rafi, le rêve du triomphe envolé, ici chez eux. Ces trois garçons ont peu d'opportunité. Le monde des toros est mal fait, les jours précédents, le beau temps permit aux figuras repues de se produire ; on ne prête qu'aux riches. Suerte toreros !

     L'aficionado attendait les toros de Margé, toujours bien présentés souvent braves, toujours mobiles, d'un bon gabarit et remplis de noblesse, "Aigolas", "Albe", "Aquilon", "Galerne", "Libeccio","Levant" et leur frères sobreros, "Garbin" et "Greco" repartirent vers les Monteilles. Les anti pouvaient être satisfaits. Á l'occasion de ce lundi de Pentecôte, les Margé marquaient leur présence depuis trois ans consécutivement. Aujourd'hui, le ganadero de Fleury d'Aude a la tête tournée vers Madrid où il est annoncé en juillet. Il se dit que le lot est magnifique en trapio, en poids et en tête. Suerte ganadero !

     Les minutes filaient, les gens déambulaient autour de l'amphithéâtre. De jeunes personnes distribuaient le bulletin des Avocats du Diable, 19e édition du Prix Hemingway 2023. On lira cela au sec. Le tonnerre explosa au-dessus des têtes, oui , le diable était bien présent. Les terrasses désertées, les bars bondés. On sautait comme des cabris au bar Le Latino, boulevard Amiral Courbet, sur un air de Dave. La fête n'était pas terminée pour certains. Sur l'Esplanade on rangeait les invendus, on empilait les chaises.

     L'instant fraîcheur se répendait dans le moindre intervalle. Comme la veille, il est inutile de se tremper  les jambes dans la fontaine Pradier sur l'Esplanade. Cela ressemblait à la fin d'une rave party ; il y en avait bien une annoncée aux portes de Montpellier. Mais ceci est une autre musique.

     La 72e édition de la Feria de Pentecôte n'a pas pris une ride mais un sacré coup venu du ciel.

     Salut à tous.

NB. Le bureau de location de la rue de la Violette où s'achètent les places a été cambriolé lundi. On ne vole que les fortunés....

                              Gilbert Lamarque

 

 

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