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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

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AIRE, CINQUANTENAIRE DES ARÈNES

Publié le par Cositas de toros

 

 

Bonjour,

     la Junta des Peñas et Toros Aire vous communiquent l'affiche et les informations sur les réservations pour la journée taurine exceptionnelle du Samedi 18 Juin à l'occasion du Cinquantenaire des Arènes d'Aire sur l'Adour.

 

Au programme :

- 2 corridas à 11h et 18 h 

- des Toros ( Los Maños et Valdefresno ) et des toreros de Madrid … et Dorian Canton le triomphateur de 2021

- des prix attractifs avec un pack 2 corridas avec remise individuelle de 10% et de 20% pour les groupes de plus de 10 personnes

- un espace de restauration et d'animation.

(communiqué)

 


 

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MÉDIOCRE...

Publié le par Cositas de toros

 

                … autant s’embarquer sur le Titanic !

 

           1er mai, XXXIVe fête des Arsouillos, novillada.

 

Reportage photos : Laurent Bernède

 

            Hoyo, hoyo, braves gens, passez votre chemin ; au fond du trou la gitane !

 

Isaac Fonseca, une prière, en vain...

     Exceptionnellement, les absents ont eu raison. Nous attendions le TGV Hoyo de la Gitana, ce fut un tortillard !

     La locomotive, "Cabrero", le 4e, le plus lourd, prit trois piques, plus violent que brave ; les cinq wagons, "Distinguido", le 1er, d’armure courtoise, léger et faiblot ; "Guarimbero", le 2e, un clone du précédent ; "Parajito II", 3e, un peu plus remplumé ; le 5e, "Guarrero", le beau gosse, faible lui aussi et "Hospiciano", le wagon de queue, pas de force, pas de fond… rien.

 

"Guarrero", le beau gosse à son entrée...

   

... plus tard, renversant !

     

     Dur d’enflammer la tarde avec de telles allumettes !

Les trois garçons volontaires.

 

     José Rojo, lie de vin, torée le premier de la voix, tue mal.

Au quatrième, une série de derechazos puis de bonnes naturelles sur une corne gauche plus collaboratrice. Il termine mal mais a sorti le public de sa torpeur. Vuelta et arrastre applaudi, le seul.

 

     Manuel Diosleguarde, vert bouteille, est élégant, toréant finement mais ici, il fallait "rentrer dedans", avancer la jambe, provoquer la charge… Bref, il échoue aux aciers avec "Guarimbero".

     Avec son second, on retiendra quelques naturelles bien dessinées, une belle épée décisive, oreille.

 

     Isaac Fonseca, bleu lavande délavée, manquait de matériaux pour embraser les arènes. Que faire avec de tels pétards mouillés ? "Parajito II", les ailes brisées, s’affale dès les premiers muletazos après avoir effectué deux visites de courtoisie à "Daïda", le cheval de la cuadra Bonijol. Échec aux aciers.

     Avec le dernier, "Hospiciano", negro entrepelado bragado meano corrido axiblanco coletero – ça en jette sur le CV ! – , Isaac allume une mèche avec une série de cambiadas puis s’arrime provoquant des charges parcimonieuses, mais le cocktail est douceâtre, le public restant sur sa soif. Pétition après une entière muy delantera (pescuecera?). Oreille.

 

     « Où sont les femmes ? » chantait Patrick Juvet. Mais où étaient donc, la caste, la bravoure, la force ? Le cartel était des plus attractifs, immense déception. Le public avait boudé les arènes Maurice-Lauche, une demi-arène en comptant les bandas. Même le paso-doble "Iván Fandiño" joué après la mort du 3e novillo en hommage au torero d’Orduña, m’a semblé long.

     Pas de prix au meilleur tercio de varas, bien sûr, et merci aux bandas pour avoir répandu un peu d’alegría sur les tendidos. Les organisateurs pas récompensés de leur beau cartel.

 

     Le Mexicain, le bon élève de l’école taurine de Colmenar Viejo, faisait sa seconde apparition en France et dans le Sud-Ouest après Garlin. Cela aurait été un joli tremplin que cette novillada aturine de Hoyo de la Gitana pour la suite de sa temporada qui passera, toujours en ce joli mois de mai, par Valence, Séville et Madrid. Isaac y rencontrera un tout autre public pour de sérieuses confrontations avant le sacre au cœur de l’été dacquois. En ce jour du 11 août, il sera promu docteur en tauromachie des mains de José María Manzanares. Le bouillant petit aztèque, issu d’un milieu modeste, est à l’opposé de son indolent futur parrain, une plastique plus ingrate mais un toreo plus de proximité que celui saupoudré par le fils de . , consommateur d’une muleta démesurée.

 

     Le vainqueur du Bolsín de Bougue en 2017, Manuel Diosleguarde, a débuté en piquée en juin 2018 à Ledesma et cela semble une éternité, effet pandémie sans doute. À quand l’alternative pour le Salmantino débordant de classe ?

 

     José Rojo, fortement secoué par son second Sánchez Herrero, le 3 avril à Las Ventas, a débuté avec chevaux en septembre 2017. Excellent lidiador, lui aussi est aux portes de la consécration. Il sera à Vic pour défier les novillos de Raso de Portillo, ses compagnons du jour ayant décliné l’invitation.

                                                             Gilbert Lamarque

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AIRE, 1er MAI

Publié le par Cositas de toros

 

           

              J’associe Vecinos (Salamanque) à La Casa Pacheco, ambiance taurine où chuleta et solomillo de vaca, jamón, coppa, chorizo, papada ibéricos vous laissent un souvenir ému, le tout imbibé de quelques flacons de la Ribera del Duero. Anti taurins s’abstenir !

     Mais Vecinos, c’est aussi, une finca, la finca "Galleguillos" où paissent et profitent les toros du fer de Hoyo de la Gitana.

     En 2000, la ganaderia a cessé d’être annoncée comme Hijos de Don Ignacio Pérez-Tabernero Sánchez, prenant le nom de Hoyo de la Gitana, nom de la ferme appartenant à ses fils Ignacio, Joaquín et Fernando Pérez-Tabernero Silos, les petits-fils de Alipio Pérez-Tabernero Sanchón et arrière-petits-fils de Fernando Pérez-Tabernero, le créateur en 1884.

     Selon les anciens du lieu, se transmettant de génération à génération, ce nom remonte au milieu du XIXe siècle, lorsque les fermes étaient traversées par des routes que les gens de l’époque utilisaient pour se déplacer d’un endroit à l’autre en charrettes ou en voitures. Un jour, à cette époque, une voiture circulait sur ces routes avec des gitans à son bord, et soudain une femme se mit à accoucher. Sur le côté de la route, il y a une vallée où la gitane donna naissance à une petite fille. Aujourd’hui, l’endroit est connu comme el Hoyo (trou) de la Gitana. Hoyo pouvant aussi être traduit par puits ou tombe. Dans la circonstance, le trou semble plus approprié que la tombe !

     L’élevage reste fidèle à l’encaste Santa Coloma par l’ascendance Graciliano. Le père des propriétaires actuels, Ignacio Pérez Tabernero a rafraîchi le sang grâce à la lignée Joaquín Buendía.

     Généralement harmonieux et fidèle à l’encaste, le toro de Hoyo de la Gitana montre bravoure et caste liées à la noblesse, valeurs essentielles pour permettre une tauromachie de classe.

     Faisons confiance à la terna José Rojo, Manuel Diosleguarde et Isaac Fonseca, trois novilleros aguerris qui ont prouvé leur valeur.

     Que les aficionados affluent sur les bords de l’Adour pour une après-midi soutenue et que le résultat soit à la hauteur des espérances ! Que l'aficionado erratique prenne enfin le bon chemin, celui qui mène vers le bon encierro, celui qui lui laissera un souvenir indélébile ! En ce 1er mai, chers aficionados, ne vous défilez pas !

                                                              Gilbert Lamarque

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CIUDAD REAL

Publié le par Cositas de toros

   

© Carlos Díaz Pinto

                  

            Les travaux des arènes de Ciudad Real ont débuté à la mi-avril. Ces travaux ont pour but de les réhabiliter et d’en faire un espace multiculturel comme le démontre la tendance actuelle. L’entreprise est évaluée à 1,7 million d’euros afin d’améliorer l’accessibilité et la sécurité ainsi que les problèmes d’évacuation d’urgence. Ces actions entraîneront une réduction significative des places, les réduisant de 2 900, la capacité restante sera de 6 000 places.

 

     

     La dernière corrida a eu lieu le 19 août 2019, avant la pandémie, à l’occasion de la Feria de la Virgen del Prado : toros de Las Monjas pour Fernando Tendero, David Galván et Joaquín Galdos. Le cycle habituel comprend trois corridas et un rejón.

     L’objectif est que la plaza soit fonctionnelle pour le printemps 2023. Les arènes sont classées en 2e catégorie, construites en 1843, inaugurées le 17 août de la même année, elles sont d’un intérêt historique reconnu.

     Une ville de 75 000 habitants et capitale de province comme Ciudad Real se devait de relever le défi et se rajoute ainsi à la liste des villes réhabilitant leurs arènes après parfois plus ou moins de péripéties : Lorca, La Linea de la Concepción, Barbastro.

 

                                                                  Gilbert Lamarque

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