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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

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Des euros et des heureux

Publié le par Cositas de toros

Communiqués

 

     Samedi 29 janvier, le matador nîmois Marc Serrano a tienté deux vaches de la ganaderia landaise Alma Serena.

 

 

 

            A l'issue du tentadero, un chèque de 2.350 euros a été remis à Nicole Brousse, présidente de l’association de pédiatrie de l’Hôpital de Mont-de-Marsan. Ce chèque s’ajoute aux 5.643,60 euros récoltés lors de la tombola organisée en 2021 par Cédric Luciano avec l’aide de ses amis aficionados de l’équipe des « Ambassadeurs ». C’est donc la somme magnifique de 7.993,60 euros, ni plus, ni moins, qui a été remise à Mme Brousse afin de réaliser le rêve des enfants hospitalisés.

Marc Serrano explique : « Cette somme est le cumul de l’argent récolté lors de la tombola mais aussi de l’argent que divers partenaires ont souhaité verser directement aux enfants. Il est extraordinaire de pouvoir remettre une somme aussi importante à l’issue du festival de Samadet 2021 qui a connu un franc succès malgré beaucoup d’aléas. Je remercie toutes les personnes qui ont participé à cette réussite ». Interrogé sur l’avenir du festival qu’il a créé dans le Sud-Est puis organisé dans le Sud-Ouest, Marc Serrano précise : « À ce jour, j’attends toujours de recevoir des précisions sur les comptes du festival, de la part du président de la Peña al Violin, afin de pouvoir les finaliser. Vivement l’édition 2022 qui promet de belles surprises, notre action continue pour les enfants. »

Marc Serrano, qui est à l’origine de cette action caritative, a remis le chèque en présence des partenaires : Fabien Agnel et Frédéric Dessans, des ganaderos Guillaume Bats et Philippe Bats qui ont offert un toro, des subalternes Laurent Langlois et Julien Dusseing « El Santo » qui ont toréé bénévolement pour le festival 2021 et des «Ambassadeurs » de la tombola.

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      Fiesta campera du CT Marc Serrano, dimanche 30 janvier.

 

 

               « Malgré le mistral violent et glacial qui soufflait dimanche dernier sur " Badon", le domaine de Dominique Cuillé, une grosse centaine de personnes s'était réunie autour de Marc à l'invitation de notre Club Taurin. Le diestro Nîmois a toréé un excellent novillo de Las Dos Hermanas, un des fers de la famille Laugier. Un astado bien fait de pelage noir et portant le n°102. Malgré ce satané vent, Marc a malgré tout profité des bonnes et franches charges de ce novillo. Marc nous gratifiant de muletazos de belle qualité dans une faena essentiellement droitière, on le comprendra aisément. Vu le contexte, nous avons préféré ne pas sortir le second novillo. Pas question de faire prendre le moindre risque à Marco et sa cuadrilla. Le maestro expliquant le pourquoi de cette décision ce qui ne soulevât aucun problème, tout le monde comprenant parfaitement la situation. Ce novillo devrait être lidié  jeudi, si le temps le permet.

L’apéritif se prolongea fort tard, le repas fut des plus sympas et les discussions autour de Marc allèrent bon train… Quant à la tombola et ses 19 lots, elle fut tirée dans une belle ambiance ».

Notre Club Taurin remercie toutes les personnes présentes lors de cette fiesta campera.



 

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Pérégrinations andalouses I

Publié le par Cositas de toros

Puebla del Rio, le 24 janvier 2022

       Visite chez Diego Ventura

 

Reportage photos : Chantal Lafaye, G. Lamarque

 

     

 

Pareja insolite

 

De la porcelaine ?

 

 

Vainqueur aussi en 2011

 

La relève... à pied

 

... et à cheval !

 

 

 

 

 

 

 

Hommage de Puebla del Rio

 

Diego et son toro d'alternative

 

 

Après la douche

 

 

 

                                Diego Ventura, un passionné sympathique, une belle petite famille, une douzaine d'employés attentionnés, une finca luxueuse, des infrastructures et une propriété majestueuses.

     La ville de Puebla del Rio a nommé Diego, "fils adoptif de la ville", lui qui est arrivé de Lisbonne à l'âge de trois mois.

     Il participe avec Morante, autre enfant de La Puebla, à de nombreux festivals caritatifs, aidant également plusieurs associations.

     Una figura del rejoneo muy generosa !

                                                                 Gilbert Lamarque

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Huit sur dix

Publié le par Cositas de toros

Sources : journal digital El Español du 19 janvier 2022.

 

               Une écrasante majorité de 98 % des Espagnols reconnaissent que les animaux ont le droit à la vie, bien qu’avec une différence importante : 54 % considèrent qu’ils ont «  le même droit » que les êtres humains, tandis que 44 % pensent que ce droit devrait être reconnu « de manière différente ». Ce sont des données de l’étude de la Fondation BBVA "Vision et attitudes envers les animaux dans la société espagnole », qui révèle également un effondrement de l’approbation de l’utilisation d’animaux dans des activités telles que le cirque, la tauromachie ou la chasse sportive, au point que plus de 80 % se prononce contre.

     L’enquête a été réalisée par le Département d’études sociales et d’opinion publique de la Fondation BBVA en collaboration avec Imop Insights, et extrait ses données d’entretiens avec deux groupes de 2 000 Espagnols majeurs. Plus précisément, l’utilisation d’animaux dans la tauromachie – difficile de faire sans ! – recueille l’approbation de moins de 2 sur 10 (1,9). Pour la chasse sportive, le chiffre tombe à 1,7. Le cas du cirque avec des animaux est intéressant, car il enregistre la plus forte baisse depuis l’enquête réalisée en 2008 : l’opinion favorable chute de 2 points, passant de 3,7 à 1,7.

 

   

      La ventilation par données démographiques indique cependant que les hommes présentent un degré d’acceptation plus élevé que les femmes à l’utilisation des animaux dans ces activités. Les plus « tournés vers la religion », ceux qui « n’ont pas d’animaux » et surtout ceux « qui sont idéologiquement à droite » sont plus susceptibles de voir ces trois disciplines favorablement. En revanche, le rejet de l’utilisation des animaux dans la fabrication de vêtements et de cosmétiques est beaucoup plus unanime, atteignant plus de 90 % dans le cas de la fourrure.

     En général, les Espagnols s’estiment « bien informés » sur les questions d’environnement, de science et de conservation des espèces, avant même l’intérêt porté au sport et à la politique. Ils connaissent des termes scientifiques comme « évolution », « écosystème » ou « biosphère », même si d’autres comme «  xénotransplantation » et « vivisection » prêtent à confusion. Le soutien à l’idée que l’homme est responsable du maintien de « l’équilibre de la nature » est passé de 7,5 en 2003 à 8,5 en 2021. Plus de 90 % soutiennent l’affirmation selon laquelle la diversité de la faune et de la flore est essentielle au « bien-être humain ».

 

     

     Cette vision de la responsabilité de l’homme dans l’extinction des espèces et du danger qui en découle, cette vision « non matérialiste » qui privilégie la conservation au détriment du développement économique, est majoritaire en Espagne, notamment chez les femmes, les personnes ayant plus d’études et de connaissances scientifiques, celles qui « s’identifient à la gauche » et celles qui déclarent une « faible religiosité ».

     L’appréciation des Espagnols pour les animaux – 9 sur 10 considèrent qu’ils ont une obligation « morale » de les « respecter » et de « veiller » sur eux – engendre cependant une plus grande division quant à leur consommation…

     Plus ambigu est le soutien à la recherche. « L’acceptation la plus large » concerne les utilisations dans les « maladies dégénératives ou mortelles chez les animaux et les humains » ou «  le développement de vaccins ».

Réflexions spontanées…

      Au sujet de la xénotransplantation, il y a eu des tentatives chez l’homme, il y a plusieurs décennies. Même si ces dernières années des progrès ont été réalisés, verrons-nous dans un futur plus ou moins lointain, des transplantations d’organes d’animaux devenir une pratique clinique de routine, des organes de toros greffés sur quelques aficionados inconditionnels ?

     Suivant le sondage précédent, 2 Espagnols sur 10 seraient favorables à la tauromachie, ce qui ne veut pas dire que les 8 autres y soient tous opposés !

     En France selon un sondage de février 2018, 74 % des Français se prononçaient pour l’interdiction pure et simple des corridas sur le sol français. Cela ne signifie pas, non plus, que 26 % y goûtent avec gourmandise !

 

                                                   Gilbert Lamarque

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Une nouvelle centenaire

Publié le par Cositas de toros

Les arènes de Pampelune ont cent ans.

 

            Les Pamplonais Luis del Campo et Fernando Pérez Ollo ainsi que le Navarrais Galo Vierge, ont déjà traité en leur temps de l’histoire des arènes de Pampelune qui fêteront, cette année, – si el Covid lo permite – son centenaire. Parmi nous, tous ne maîtrisent pas la langue de Cervantes.

 

 

En voici un libre résumé.

     L’architecte de la municipalité, Serapio Esparza, fut chargé de construire la nouvelle arène par la Casa de Misericordia qui devint propriétaire – belle opportunité – afin que tout ceci ne finisse pas entre les mains d’une entreprise purement spéculative. La construction de cette nouvelle plaza n’était qu’à des fins d’urbanisme, pour ouvrir le deuxième nouveau quartier.

     À cette époque, c’était le Conseil municipal, par l’intermédiaire de la Commission de développement qui organisait les corridas et agissait en tant qu’entrepreneur, allouant les bénéfices qui en résultaient à des œuvres de bienfaisance. Les corridas étaient alors organisées dans les anciennes arènes, construites en 1851 sur les fondations de celles bâties en 1844. Ce nouveau quartier a demandé aussi la démolition de l’ancien Théâtre Gayarre situé sur la fameuse Plaza del Castillo. Il a été déplacé sur l’avenue Carlos III. Ce nouveau projet a vu le jour très près de l’endroit où se trouvait l’ancienne plaza, à quelques mètres de la non moins fameuse Calle Estafeta. Ceci signifiait que le trajet des encierros matinaux n’allait guère changer. Avec la situation de l’ancienne arène, à la fin de Estafeta, les toros tournaient à droite pour parcourir les derniers mètres à l’entrée des arènes, avec la nouvelle, lorsque les toros quitteront Estafeta, ils tourneront à gauche pour chercher l’allée donnant l’accès au ruedo.

     La commission du projet de l’arène est revenue à Francisco Urcola Lazcanotegui, un architecte de Saint-Sébastien. C’est lui qui a construit outre des bâtiments emblématiques, les arènes de sa ville, populairement connues sous le nom d’El Choffre, aujourd’hui disparues "au profit" de la résonante Illumbe. Il est à l’origine aussi, de la Monumental de Séville, quartier San Fernando, chère à Joselito, elle aussi détruite. Ne subsiste qu’une porte avenue Eduardo Dato. Urcola avait des liens familiaux avec Pampelune car il a été successivement marié aux deux filles du maire de la ville, Joaquín Iñarra Ruiz : il était veuf de María Luisa Iñarra et s’est remarié plus tard avec sa sœur Teodora. Imaginez si le maire avait eu trois filles !

     L’architecte a utilisé du béton armé, innovation révolutionnaire dans les grandes constructions de l’époque. Le budget final était de 1 270 000 pesetas, attribué en février 1921 aux constructeurs de Pampelune Marticorena, Mendizabal y Ca. Y eut-il appel d’offre ? Les travaux commencèrent la première semaine de mars.

 

Le béton armé

   

      Le 10 août 1921, l’ancienne arène a pris feu, évènement qui accéléra les travaux du nouvel édifice qui était déjà en cours. Grand exploit car sans les moyens disponibles d’aujourd’hui, l’arène a été construite en seize mois et donc prête pour son inauguration le 7 juillet 1922. Dans les corralillos de la Rochapea, les toros de l’élevage des héritiers de Vicente Martínez, patientaient. Le cohete (la fusée) s’éleva dans les airs, signal du départ de l’encierro. À l’entrée des arènes, un coureur tomba, très vite un montón se forma. Plus d’une centaine de blessés ont été soignés à l’infirmerie, les blessures avaient été causées par les sabots des cornus se frayant un chemin par dessus le barrage humain.

 

7 juillet 1922

     L’après-midi, sous la présidence du maire Tomás Mata – un nom prédestiné ! – , les trois toreros échangèrent le capotillo de soie pour la percale. Saleri II, Juan de la Rosa et Marcial Lalanda étaient partis à pied de l’hôtel Quintana, et les picadors de l’auberge La Bilbaína, les premiers quittant le standing, les seconds le populaire !

     La corrida inaugurale n’a pas répondu aux attentes. Les toros furent discrets, les toreros ne firent rien d’exceptionnel. Le public partit déçu. Pour l’anecdote, Juan de la Rosa prit le premier avis dans ce nouveau coso. Quant à la première oreille, elle ne tomba qu’au troisième jour récompensant National II.

     La plaza a été réalisée avec une capacité de 13 600 places. C’est au début des années 1960 que la demande de places monte en flèche et que la revente fait des ravages. Raison pour le maire Miguel Javier Urmeneta de proposer une extension de l’arène. En février 1964, le nouveau maire, Juan Miguel Arrieta, ouvrit la question de l’agrandissement et approuva l’érection d’une tribune au-dessus de la andanada (gradins couverts). Alors, après les Sanfermines de 1966, un budget d’agrandissement de 4 950 places est accordé. Avec la nouvelle capacité de 19 500 places assises, les arènes de la capitale navarraise deviennent une arène monumentale de 1ere catégorie.

    En 1970, on ajoute un éclairage et en 1983, on enlève la couverture actuelle au-dessus des gradins couverts. Puis la plaza n’étant plus conforme à la législation navarraise en termes de sécurité, en 2005, on la dote de plus de sorties, un plus grand nombre de vomitoires et de couloirs. Cette réforme n’a pas affecté le nombre d’emplacements en abaissant davantage l’albero (le sol de l’arène) et en créant une nouvelle rangée appelée deuxième contabarrera.

Anecdote

     Cayetano Ordoñez "Niño de la Palma" a été l’un des toreros à l’origine du plus grand nombre d’altercations dans ces arènes pamplonaises. Plus tard, son fils, Antonio Ordoñez, fut le torero qui, pour de nombreux aficionados, a marqué l’âge d’or du coso navarrais. Il fit 33 fois le paseo devancé toutefois par Ruiz Miguel détenant le record avec 35 corridas !

     Puissent les vénérables arènes de Pampelune s’ouvrir de nouveau à la tauromachie pour leur 100 ans !

2022

     Puisque nous sommes à Pampelune, les élevages pour la prochaine Feria del Toro sont connus. Les encierros vont connaître à nouveau une bonne montée d’adrénaline.

     Pour les corridas : Miura, les toros de Zahariche sont la marque des Sanfermines. Une autre pointe torista avec le fer redouté de Cebada Gago auquel nous rajouterons celui de José Escolar et son encaste Albaserrada. Pour les figuras, les toros de Victoriano del Río et ceux de Nuñez del Cuvillo, le sang Domecq toujours bien présent. Encore du Domecq par Jandilla avec les Fuente Ymbro. Un bel hommage sera rendu à Borja Domecq avec la présence de Jandilla, l’éleveur disparu fut un fidèle de Pampelune. Enfin, la troisième apparition de La Palmosilla après 2018 et 2019, recevant cette année-là, le Prix Carriquiri pour "Tinajón", le toro élu de la Feria.

     Le rejón verra l’élevage salmantino de La Capea, du traditionnel avec ses Murube.

 

Novillos de Pincha 2019. © Casa de Misericordia

     La Feria débutera avec une novillada de Pincha, l’élevage navarrais de Lodosa est lui aussi mâtiné de Domecq via Gerardo Ortega, Luis Algarra et Marqués de Domecq (mais pas de sang Jandilla).

    En résumé, à l’exception de Miura et Escolar, et bien sûr La Capea d’origine Murube, les autres élevages de toros ont du sang Domecq par Jandilla.

     Qui dit Domecq ne dit pas mécaniquement manque de bravoure, de caste, faiblesse, etc. Pour preuve, il y a bien du sang Domecq par Jandilla chez Cebada Gago ! Mais l’ascendance Domecq et Carlos Nuñez ont fait aujourd’hui, un toro craint par les toreros. Voici l’exemple même d’une judicieuse sélection malgré certaines origines.

                                                        Gilbert Lamarque

            

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